Arrêtons cette mascarade
en chassant les nantis de Puteaux
et la mafia Ceccaldi-Raynaud
Christophe Grébert, journaliste et blogueur de 43 ans, élu MoDem de la ville de Puteaux et connu pour ses démêlés avec la mafia Ceccaldi-Raynaud est attaqué en justice pour la septième fois par des membres de l'UMP. Pourquoi un tel acharnement ?
Cette fois Christophe Grébert est attaqué pour avoir dénoncé la liste de plusieurs élus UMP qui bénéficient de logement HLM dans la ville de Puteaux, voir son article édifiant : 48,6% des élus UMP de Puteaux habitent des logements sociaux : la liste, résidence par résidence.
Selon les propres termes de Christophe Grébert publiés aujourd'hui sur le site Rue89.com : « Ils invoquent l'article 9 du code civil. Autrement dit, ils me reprochent d'avoir violé leur vie privée en révélant qu'ils profitaient d'un logement social. L'un de ces élus est haut fonctionnaire et gagne 8.000 euros par mois. Un autre est directeur financier. D'autres sont dirigeants ou patrons d'entreprises... Ils me réclament chacun 4.000 euros, soit au total 76.000 euros en réparation du préjudice moral ! »
En 2004 la municipalité de Puteaux avait déjà porté plainte pour diffamation contre le blogueur citoyen qui avait révélé qu'une employée municipale avait été licenciée pour avoir dénoncé les conditions douteuses d'attribution d'un marché public. Christophe Grébert avait été relaxé en mars 2006 par la 17è chambre du tribunal correctionnel de Paris puis le 6 juin 2007 devant la 11è chambre de la cour d'appel de Paris qui a confirmé l'appel en se fondant sur la bonne foi du blogueur.
La même année les Ceccaldi-Raynaud père et fille étaient condamnés par la 14è chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre pour diffamation homophobe contre Christophe Grébert, pour avoir insinué sur le site officiel de la municipalité que le blogueur avait des "penchants pédophiles" ! Cette condamnation a été suivie d'un appel qui a été confirmée par un arrêt de la cour d'appel de Versailles, le 26 avril 2007.
Déjà en 2002, le maire Ceccaldi-Raynaud père avait empêché Christophe Grébert d'assister aux séances du conseil municipal, en plaçant des employés de la mairie devant la porte de l'Hôtel-de-ville qui étaient chargés de lui en interdire l'accès.
A noter que le blogueur citoyen est aussi à l'origine d'une pétition demandant à Jean Sarközy de renoncer à la présidence de l'EPAD (Établissement public d'aménagement de la Défense) en 2009. Cette pétition a rassemblé près de 100 000 signatures.
Lors des élections cantonales en mars 2011, alors que Christophe Grébert se trouvait opposé à Vincent Franchi , le fils de la député-maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud et petits-fils de Charles Ceccaldi-Raynaud, conseiller général sortant, celui-ci atteint du même syndrome familial attaque le blogueur pour avoir "twitté" le jour du scrutin. Comme pour les précédentes plaintes les juges donneront raison une nouvelle fois à Christophe Grébert, voir l'extrait du jugement ici.
Que tous les citoyens qui patientent en vain depuis des années pour obtenir un logement social se souviennent des témoignages de Christophe Grébert lorqu'ils se retrouveront devant les urnes le 22 avril.