
Ça va chier mon Colonel !
Christine Boutin, candidate à l'élection présidentielle, s'en est pris vertement, lundi 19 décembre, au monarque , menaçant de lâcher sur lui "une bombe atomique" durant la campagne si elle n'obtenait pas les 500 signatures necéssaires à sa candidature, qui seraient, selon elle, bloquées par l'Elysée et l'UMP.
« Je suis aujourd'hui à un peu plus de 150, mais c'est excessivement difficile. Tout est bloqué : l'UMP, l'Elysée, tout le monde a bloqué, ce qui est absolument stupéfiant », a déclaré la présidente du Parti chrétien-démocrate.
Elle a confirmé avoir saisi "le Conseil constitutionnel et le premier ministre", François Fillon de cette question, comme elle l'avait annoncé le 13 décembre.
« Je veux dire aujourd'hui que je suis entrée en guerre et en résistance » , a proclamé l'ancienne ministre du logement, expliquant avoir "totalement repris sa liberté" vis-à-vis de la majorité.
« Autant je suis une bonne fille, loyale, mais quand on me cherche, on me trouve. Et vous allez entendre parler de la campagne de Christine Boutin » , a lancé la candidate en menaçant de "lâcher une bombe atomique dans la campagne de Nicolas Sarkozy".
« Je ferai quelque chose de très important. Ce n'est pas une menace, c'est une vérité. Je suis une femme responsable, expérimentée. Je suis à droite, je ne me suis jamais trompée de camp, mais quand on me cherche, on me trouve » , a-t-elle promis, disant ne pas menacer le chef de l'Etat mais "le système qui verrouille tout".
Dans la même veine, l'ex-ministre de François Fillon a pris ses distances avec le chef de l'Etat en laissant entendre que son soutien au second tour ne lui serait pas acquis, en cas de duel avec François Hollande.
« Pour l'instant j'ai ma liberté, je regarde j'observe, je ne sais pas » , a-t-elle expliqué arguant qu'il y avait de plus, "entre 5 % et 10 % de chances" que Nicolas Sarkozy ne soit pas candidat.
« Je suis une femme libre, responsable, mais si on veut me tuer sur le plan politique, ce qu'on me laisse entendre, on va voir ce qu'on va voir » , a-t-elle à nouveau menacé en appelant "les maires à exercer leur pouvoir pour donner leurs signatures" et faire vivre "la démocratie".
Tremblez les Copés, Fillon, Guéant, Morano, Juppé, Rosso-Debord, vous avez réveillés le monstre qui sommeillait dans cette bonne chrétienne, bien décidée à ne pas tendre l'autre joue et vous donner l'absolution...
Sources : LeMonde.fr, Europe1.fr