Patxi Lopez, de son vrai nom Francisco Javier López Álvarez (ça sonne tout de suite un peu moins basque voire carrément espagnol), qui, rappelons le, a obtenu son fauteuil de lehendakari sur tapis "vert" à l'issue des élections de 2009 avec les voix du parti de droite, le Parti Populaire Espagnol, fût donc le premier chef du gouvernement basque à ne pas être nationaliste. Il s'était aussitôt illustré en stoppant net les budgets alloués aux ikatsolak (renaissance des écoles primaires bilingues qui avaient disparues sous Franco) comme l'indique l'article suivant publié sur Pays Basque Info :
Ikastola : après le Préfet, Patxi Lopez... Rude rentrée en langue basque
Après les menaces du Préfet envers les communes qui aideraient les investissements pour les ikastola, c’est le gouvernement de Patxi Lopez qui a annoncé une réduction drastique des aides que Vitoria octroyait pour le financement des constructions de ces écoles. Le tout dans un contexte de forte demande pour ce type d’enseignement, avec 200 enfants supplémentaires cette année, et l’ouverture de deux ikastola supplémentaires.
Si le gouvernement Ibarretxe donnait 1,1 millions d’euros par an, l’exécutif socialiste n’a pas versé un centime en 2009, et a annoncé 400.000 € pour 2010, soit un tiers de la subvention annuelle dont bénéficiait Seaska, tout en précisant que cela ne se ferait qu’à la condition d’avoir des sous en caisse à la fin de l’année...
Paxkal Indo président de Seaska avait bien senti le vent tourner lors de la conférence de presse de rentrée, en faisant appel à une dérogation de la loi Falloux pour les écoles en langues régionales, désormais langues patrimoniales reconnues par la Constitution française. La balle est désormais dans le camp du gouvernement français et de ses parlementaires, afin qu’une loi sur les langues, tant de fois promise, voit enfin le jour. Le silence de l’Office public de la langue basque et de son président est à ce sujet assourdissant, et d’autant plus difficilement compréhensible si l’on admet que les ikastola sont le moteur de la réappropriation de la langue basque.
Patxi Lopez, celui qui s'était donné pour mission : «Je veux normaliser le Pays basque. J’appartiens à une des régions prospères et avancées de l’Europe, mais qui vit sous la menace d’une bande d’assassins et où personne n’ose exprimer ses idées à voix haute. Il faut en finir avec cette anomalie !» vient de nommer un nouveau conseiller pour la langue basque selon les dernières informations livrées par notre compagnon Xarlo :
Le gouvernement socialiste usurpateur de la Communauté autonome basque dont le président est un certain Pachi Lopez à la botte de Madrid vient de nommer un nouveau conseiller pour la langue basque, l'Euskara.
"L'Euskara n'a pas servi pour véhiculer de culture"
"Pour moi, l'Euskara est une langue du passé"
"Evidemment, les langues ne tuent pas, mais on tue au nom de l'Euskara"
"Jamais, sur cette terre chrétienne, je ne recommencerai à parler votre ingrat Euskara"
et de rajouter :
PS : L'Euskara est, selon tous les chercheurs, la plus vieille langue d'Europe. Notre Peuple qui a toujours parlé l'Euskara vit sur cette terre depuis des millénaires; comme dit ce primate préhistorique de Juaristi, nous n'avons transmis aucune culture par notre langue alors que toute notre civilisation a été orale tout au long de notre histoire.
Des fois, j'ai des envies de meurtre... "Ne pas condamner la violence (donc, avoir envie) n'est pas un délit, c'est une opinion, aussi répugnante soit-elle et même si elle n'est pas partagée par la majorité"... a jugé un tribunal de Madrid pour relaxer les inculpés d'Udalbiltza. Je peux donc y aller gaiement...
Pour sa part le Papy concluera en image :