Aveuglée par les quotas des explusions
la Sarkozie est responsable de la mise
sur le carreau de 13 salariés
et de leur employeur !
Incroyable en période de crise ! Mais jusqu'où iront le monarque et son équipe de valets irresponsables si nous ne l'arrêtons pas nous-mêmes le 6 mai ?
"IL" avait pourtant annoncé la couleur en déclarant qu'il sentait venir à lui la "vague" à une semaine du premier tour.
Charif K., patron d'une PME prospère a dû licencier ses 13 employés après avoir essuyé un refus de renouvellement de sa carte de séjour.
Charif est arrivé en France en 2004 avec seulement 50 euros en poche. Mais cet Algérien de 33 ans avait la ferme volonté de s'en sortir : « J'avais une chambre à 123 euros par mois, alors j'ai fait des petits boulots sur les marchés ». Cinq années plus tard, il décide de créer son entreprise spécialisée dans les télécommunications.
Sans papiers et en attendant d'être régularisé, sa seule solution, conformément au droit hexagonal, est d'être propriétaire des parts de l'entreprise. Il prend un associé de nationalité française pour assurer la gestion de la société. En juillet 2011, il bénéficie d'un récépissé qui régularise sa situation jusqu'en janvier 2012. Il en profite pour reprendre les commandes de l'entreprise.
Depuis sa création, l'entreprise située à Ivry-sur-Seine a réalisé plus de 500.000 euros de chiffre d'affaires. Charif a recruté 13 personnes et formé plusieurs jeunes des quartiers défavorisés, auxquels il a voulu donner une première chance. « Je veux les faire bosser, leur faire tirer des câbles » explique-t-il. Il est aussi formateur auprès du Pôle Emploi.
Il voyait même plus loin que les frontières françaises pour le développement de son entreprise : Charif devait aller au Canada pour conquérir de nouveaux marchés. Dernièrement, il était en Asie : « J'ai envie de représenter le Made in France à l'étranger » affirme l'ex-chef d'entreprise.
Mais la success story de sa petite entreprise prend fin. Anticipant l'expiration de son récepissé, il fait la démarche pour le faire renouveler. Le 22 novembre 2011, il dépose sa demande à la préfecture du Val-de-Marne. Trois jours plus tard, il reçoit une lettre lui intimant de quitter le territoire dans les 30 jours. Sans pouvoir comprendre, car la préfecture n'a pas d'obligation de motiver sa décision.
Le chef d'entreprise dépose alors un recours contre la décision du préfet. Celui-ci avait 15 jours pour répondre. Plus de 2 mois après, son dossier n'a pas évolué. Interrogée sur ce refus, la préfecture du Val-de-Marne n'a pas souhaité répondre au figaro.fr.
Début avril, Charif est donc obligé de se séparer de ses 13 employés. Il vend aussi les bureaux de son entreprise. « Je suis prêt à en racheter si ma situation se régularise » s'empresse-t-il d'ajouter.
Jusqu'au bout il tente de faire vivre sa PME. « Pour payer les factures de l'entreprise, j'ai vendu ma voiture personnelle ».
En attendant une réponse à son recours, Charif, marié et père d'un enfant de 22 mois, vit dans l'angoisse d'être expulsé en Algérie.
Le député-maire d'Ivry sur Seine, Pierre Gosnat (PCF) connait bien le dossier. Il est déjà intervenu précédemment pour faire prolonger les papiers de l'entrepreneur, d'habitude avec succès. « Il serait paradoxal que ce chef d'entreprise se voit refuser le bénéfice d'une régularisation qui risque d'entraîner la fermeture de sa société » annonce l'élu.
« Il s'est engagé sur ma commune, sur le plan économique et social en créant une société qui poursuit une mission d'insertion professionnelle » ajoute Pierre Gosnat.
Charif, lui, se souvient même d'un soir où, lors d'une réception, il avait reçu les félicitations de plusieurs membres du gouvernement.
Dans sa lettre de recours, l'avocate de Charif, Maître Marie-Anne Soubré a fait valoir que le chef d'entreprise était formateur de chômeurs, qu'il s'engage à recruter. C'est lui « seul qui est à l'origine de la réussite indéniable de cette société » souligne-t-elle.
Charif est amer : « J'ai mes habitudes en France, j'ai construit plus de choses ici qu'en Algérie » conclut-il, inquiet de son avenir.
Hollande dénonce une "politique absurde"
« La régularisation au cas par cas, c’est ma position. Et voilà un cas qui justifie la régularisation » , a commenté le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, sur Europe 1. « Il doit y avoir des règles, ces règles doivent être appliquées, partout, de la même manière, avec les mêmes critères, et avec de l’intelligence, c’est quand même un critère supérieur pour l’Etat » , a-t-il asséné, avant de dénoncer "une politique absurde".
Sources : Europe1.fr, LeFigaro.fr