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Erick Bernard

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 17:56

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 COLUCHE ÉTAIT LE CITOYEN-CANDIDAT
QUI A DÉMONTRÉ
QUE LA FRANCE
N'EST PAS UNE DÉMOCRATIE

 

Le 30 Octobre 1980, Coluche convoque une centaine de journalistes au théâtre du Gymnase où il se produit tous les soirs.

Il déclare être candidat car trop de gens ne sont pas représentés par la classe politique. Il lance même cette phrase audacieuse : « Ils nous prennent pour des imbéciles alors votons pour un imbécile ! ».

 

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http://img11.hostingpics.net/pics/411908coluchepasvendu.jpgColuche amuse. Un journaliste déclarera même : « Depuis De Gaule, c'est la première fois qu'on se marre à une conférence de presse ! ». Les politiques ne le prennent pas plus au sérieux. Pour eux ce n'est qu'un coup médiatique.
C'en était un. Seulement, un sondage va complètement changer les intentions de Coluche...

14 Décembre 1980. Un sondage paru dans le Journal du Dimanche crédite Coluche de 16% d'intentions de votes. Ce qui n'était pour l'humoriste qu'une farce va se transformer en un enjeu crucial.

Malgré la censure, la popularité de Coluche se confirme


Valery Giscard d'Estaing aurait alors confié, via M. Christian Bonnet (son Ministre de l'Intérieur) une mission : "détruire politiquement" Coluche.

Pendant des mois, un groupe des Renseignements Généraux, le groupe Dauvé aurait épié le comique. Filatures, écoutes téléphoniques...

Romain Goupil témoigne : « Un camion avec des fenêtres et des rideaux qui reste stationné dans une rue de Paris pendant 4 mois sans avoir de contravention, c'est louche ! ».

Mais ce n'est pas tout. Les R.G. auraient transmis à la presse des dossiers sur les "erreurs de jeunesse" de Coluche. Ainsi, l'Express du 27 Décembre 1980 publie "La vraie nature de Coluche", un article révélant que celui-ci a été condamné à 3000 francs d'amende pour outrages à agent de la force publique !

 

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Un événement va précipiter la descente de Coluche


La police retrouve le cadavre de René Gorlin, régisseur de Coluche depuis plus de 6 ans, abattu de 2 balles dans la nuque.
L'enquête conduira à un crime passionnel. La police n'a-t-elle rien dit à Coluche, le laissant supposer que cet assassinat était directement lié à sa candidature ?
2 jours plus tard, Coluche reçoit une lettre anonyme dont les mots ont été découpés dans un journal. Le texte est édifiant : "COLUCHE : ATTENTION A LA MORT !"

Il reçoit également des appels téléphoniques dont un qui fait froid dans le dos puisque l'interlocuteur lui dit que "SA PASSION POUR LES DEUX-ROUES POURRAIT LUI ÊTRE FATALE" et que "IL POURRAIT DÉRAPER MÊME SUR CHAUSSÉE SÈCHE".
Malheureusement, la coïncidence fera que, 5 ans plus tard, il décédera d'un accident de moto...

Écœuré par les pressions exercées, Coluche réunit une centaine de journalistes le 6 avril 1981, à un mois du scrutin, pour leur annoncer qu'il se retire car "il ne trouve plus ça drôle alors s'il n'en rit plus, comment va-t-il faire pour faire rire les autres ?"

 

Je ne suis plus candidat. J'ai voulu remuer la merde politique dans laquelle on est, je n'en supporte plus l'odeur. J'ai voulu m'amuser et amuser les autres dans une période d'une très grande tristesse et d'un grand sérieux. C'est le sérieux qui vient de gagner.

Eh bien, tant pis. Des gens seront déçus. Je le suis aussi. Je suis déçu de mes droits civiques. J'arrête parce que je ne peux pas aller plus loin.

Messieurs les hommes politiques de métier, j'avais mis le nez dans le trou de votre cul, je ne vois pas l'intérêt de l'y laisser. Amusez vous bien mais sans moi.

 

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Retrouvez l'enquête réalisée par Secrets d'actualité (M6) qui lève le voile sur la carrière éphémère du candidat Coluche

 

1ère partie

 

2ème partie

 

3ème partie

 

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Source : toutsur-coluche.fr.st

Sur une idée de Dany et de Cyril Lazaro

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 17:07

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  Le retour du printemps
#OccupyWallStreet

 

Alors qu'en France nous nous installons dans un automne auquel l'été n'a pas décidé de renoncer, les USA abordent un printemps imprévu !

Conformément aux prévisions de Commander X et des Anonymous, des citoyens américains exaspérés ont pris le siège de la Bourse aux alentours de Wall Street depuis le 17 septembre.

Rien d'étonnant à ce que cette information ne soit pas relayée dans la presse institutionnelle française...

No-TV

#OccupyWallStreet en live streaming


http://img4.hostingpics.net/pics/774462OccupyWallStreet03.jpgSelon l'exemple de la révolte arabe du printemps dernier,  poursuivi en Espagne avec le mouvement des Indignados, des centaines de personnes se rassemblent tous les jours aux abords de la Bourse pour protester contre les effets de la crise économique.  Les manifestants représentants à peu près toutes les catégories socio-professionneles, des plus jeunes aux plus âgés, salariés ou non, ont lancé le mouvement "Occupons Wall Street".

Ce mouvement se définit comme un "mouvement sans leader, avec des gens de toutes couleurs, tous genres et toutes opinions politiques". Ces manifestants assurent d'ailleurs utiliser "la tactique du Printemps arabe" pour arriver à leurs fins. "Nous encourageons la non-violence pour augmenter la sécurité des participants", expliquent-ils encore.

"La seule chose que nous avons en commun est d'être les 99% qui ne tolérons plus la cupidité et la corruption du 1% restant", écrivent encore ces "indignés" sur leur site internet : OccupyWallStreet.

 

 

Depuis le 17 septembre dernier, les "99%" se rassemblent quotidiennement au sud de Manhattan, à proximité de Wall Street. Un groupe d'irréductibles campe même dans le Zuccotti Park, rebaptisé Liberty Square. "Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les Etats-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays", annonce le manifeste du mouvement.

 

 

Les manifestants brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire "les banquiers sont des nazis", "le peuple avant les dollars"... Les slogans invitent également à "en finir avec la Fed" (Réserve fédérale) ou de lancer des "bombes au poivre sur Goldman Sachs", la grande banque d'investissement new-yorkaise mise en cause pour son rôle dans la crise économique générale en 2008.

 

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Quelques stars américaines de gauche ont déjà apporté leur soutien à ces "Indignés". dont le cinéaste Michael Moore fut le premier à leur rendre visite dès le 27 septembre. Le réalisateur de nombreux films engagés, comme SiCKO, Capitalism : a love story, ou encore Farenheit 9/11, leur a ainsi lancé : "dans 100 ans, les gens se souviendront que vous êtes venus sur cette place, et que vous avez commencé le mouvement".

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/752512SusanSarandon.jpgL'actrice Susan Sarandon s'est déplacée le même jour. "Les changements n'arrivent jamais d'en haut, ils viennent toujours du bas, et c'est formidable", a-t-elle déclaré de son côté. L'acteur Alec Baldwin, pressenti pour briguer la municipalité de New York, s'est lui contenté de leur apporter son soutien via Twitter.

Le richissime Américain George Soros farouche adversaire de George W. Bush, a de son côté annoncé avoir "de la sympathie pour leurs opinions". Selon lui, les manifestations ont été causées par les "super-bonus" versés par les banques. "Je comprends leur réaction, franchement", a-t-il ajouté.

Les grands syndicats américains ont eux aussi décidé de soutenir le mouvement. Ils ont annoncé qu'ils participeraient à la grande manifestation prévue mercredi entre la mairie de New York et le Zuccotti Park.

 


La police de New York apporte son soutien involontaire aux manifestants de Wall Street

http://img11.hostingpics.net/pics/803138OccupyWallStreet04.jpg"Place de la Liberté", comme ils nomment le square qu'ils squattent à deux pas de la Bourse new-yorkaise, les "indignés" américains du mouvement Occupons Wall Street étaient environ 1 500, dimanche 2 octobre, soit trois fois plus que les jours précédents. Beaucoup grâce au maire, Michael Bloomberg, qui avait envoyé ses forces de police, la veille, arrêter les 600 à 700 militants partis traverser le pont de Brooklyn, situé non loin de là. Le soir même, les premières images faisaient le tour du Net. D'un coup, l'intérêt médiatique était monté de plusieurs crans excepté en France. Fox News, la chaîne de télévision conservatrice, éructait contre cette "bande de fainéants" !


 

Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn ont été interpellées, selon la police de New York, provoquant un fort soutien sur Internet et une publicité sans précédent pour le mouvement. La plupart des manifestants arrêtés ont été libérés dimanche.

Déjà, le 23 septembre, une vidéo postée sur YouTube montrant un officier de la police de New York aspergeant à l'aide d'une bombe au poivre des manifestantes apparemment sous contrôle avait alerté les internautes et les médias.

 

 

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Kyle Kneitinger, 22 ans, y était aussi. Les policiers les attendaient en nombre et les ont accompagnés jusqu'à ce que les manifestants, parvenus au tiers du pont, ne s'aperçoivent que d'autres forces de l'ordre avançaient vers eux à rebours. Pris au piège. "Personne n'a entendu" lorsqu'un officier a intimé l'ordre d'évacuer les lieux, assure-t-il. Les "indignés" ont-ils cherché à perturber la circulation ? « Ce n'était pas notre projet, dit Kyle, mais c'est arrivé. On ne savait plus quoi faire : certains se sont assis, d'autres se sont mis à courir. Les tabassages ont commencé ».

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Les brutalités n'ont pas trop duré. Quand il a compris que tous seraient raflés, il s'est approché d'un véhicule de police pour se "rendre". Menotté dans le dos, il s'est retrouvé en cellule.  « On était 40, presque tous des nouveaux ». Un formulaire lui a été remis : il y est accusé de "désordre sur la voie publique, entrave à la circulation et obstruction à l'action des autorités". Huit heures plus tard, il a été relâché, comme ses compagnons.

A 11 heures, dimanche, il était de retour place de la Liberté.  « Ce qui se passe ici est merveilleux » , dit cet étudiant en ingénierie électrique de 22 ans, venu de Buffalo, à 650 kilomètres à l'ouest de New York, qui dénonce "les lobbies qui dévoient la démocratie". Le mouvement s'est d'ailleurs trouvé un slogan unificateur symptomatique : "Nous sommes les 99 %", pour signifier que leur seul adversaire, c'est ce 1 % de "riches" et leurs lobbies.  « Ils se sentent invincibles. Tous leur est bon pour faire des profits [...] et le quotidien des autres 99 % se détériore désespérément »  proclame-t-il.

 

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Le mouvement OccupyWallStreet prend de l'ampleur

New York a ouvert la voie à d'autres villes américaines et même canadiennes. A Boston, Chicago, Los Angeles, San Francisco, Denver ou encore Atlanta des rassemblements ont déjà eu lieu la semaine dernière. Une manifestation est prévue jeudi à Washington DC, la capitale fédérale.

Le Canada n'est pas en reste. Selon la presse locale, des rassemblements sont prévus dans plusieurs grandes villes, comme Vancouver, Toronto mais aussi au Québec, à Montréal.

 



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Le mouvement se généralise à toutes les classes opprimées
 

http://img11.hostingpics.net/pics/762878OccupyWallStreet10.jpgAujourd'hui, le mouvement prend incontestablement de l'ampleur. Il revendique une présence de groupes "d'occupation" des quartiers d'affaires dans plus de 100 villes, dont les plus grandes : de Houston à Chicago, de Philadelphie à San Francisco. A Boston, les "indignés" campent face au bâtiment de la Réserve Fédérale.

A New York, ils se retrouvent en assemblée générale deux fois par jour. Des commissions ont été instaurées, sur les finances, les relations avec le mouvement dans les autres cités. Une infirmerie d'urgence a été créée. Deux sites Internet centralisent la multitude des initiatives et des blogs relaient les activités du mouvement. Twitter est leur organe de connexion. Ils se sont dotés d'un journal de 4 pages : The Occupied Wall Street Journal...

 

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Désormais, la composition du mouvement évolue également. Jeunes salariés, avec ou sans emploi, et futurs diplômés gagnent en nombre, marginalisant les premiers initiateurs, plus proches d'une mouvance anarchisante. Ils suscitent un intérêt croissant dans les milieux progressistes. A Boston, le professeur de philosophie de Princeton Cornel West leur ont rendu visite. A New York, ils ont invité le Prix Nobel d'économie Joe Stiglitz et l'économiste Jeff Madrick, récent auteur du best-seller Age of Greed ("Une ère de rapacité"), à s'exprimer devant eux.


Quant à la référence à la place Tahrir du Caire et aux "indignados" espagnols, elle leur est devenue quasi identitaire.

 
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Les banksters sabrent le champagne pendant
que le peuple qui crève de faim manifeste
(transmis par Adam)





Sources :
OccupyWallStreet, YouTube, DailyMotion, Le Monde

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 15:08
ClemenceSe remembrer de Clémence

Clémence en détresse.
Ne cessent père et mère
De désespérer.

 

Clémence éphémère.
Ses verts étés espèrent,
Stress, ne décéder.

 

Clémence en tendresse,
Ne cessent père et mère
De le répéter.

 

Jetée céleste :
Ne décède Clémence,
Reste éternelle.

 

Perchée en pensées
Tendres de père et mère.
Belle Clémence.


 Chantal Robillard



Quel univers hétéroclite que celui de l'internet.
..

Lorsque j'ai créé ce blog il y a quelques mois j'étais bien loin de penser que celui-ci vivrait aussi longtemps et qu'il me donnerait l'occasion de communiquer avec autant de monde, tous d'horizons différents, avec leur joie, leur humour mais aussi leur peine, leurs souffrances et aussi ce dégoût majeur de la politique en général.

Telle cette rencontre fortuite avec le scientifique Alain Le Pourhiet, au détour d'un commentaire publié sur le blog de nos amis de Cafardages  où était justement cité une parodie d'Alain Le Pourhiet en rapport avec Madame de Sévigné.


Le hasard n'est que la mesure de notre ignorance (Henri Poincaré, mathématicien, physicien et philosophe, auteur notamment de la théorie du chaos).


http://img11.hostingpics.net/pics/969631AlainLePourhiet.jpgAvant qu'Alain Le Pourhiet ne m'adresse un courriel, je dois avouer humblement que je ne connaissais pas même l'existence de cet homme exemplaire, aujourd'hui retraité, qui fût ingénieur à l'ONERA-Toulouse et professeur à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace, mais surtout un père exemplaire comme nous en rencontrons que trop rarement dans notre vie.

Au cours de nos récents et fugaces échanges, Alain, si je peux me permettre de le nommer par son prénom, m'a glissé subrepticement quelques liens qui m'ont conduit sur son site et m'ont permis de découvrir non seulement le guetteur de lumière qu'il est, mais aussi le philosophe empreint d'une grande souffrance que la vie n'a pas épargné.
Quelle plus grande souffrance que de perdre un être cher, la chair de sa propre chair, cet enfant que l'on chérit comme la prunelle de ses yeux et qui vous est enlevé par la folie et l'inconscience assassine de l'être humain ?

Comme cité plus haut, le hasard n'est que la mesure de notre ignorance, et le message qu'Alain m'a adressé est tellement émouvant, pour ne pas dire bouleversant, qu'il s'est mué en une leçon de vie que je tenais à vous faire partager.

Alain Le Pourhiet témoigne de sa souffrance au travers de Cueille la nuit, le journal intime de sa douleur mais aussi le combat d'un père à la fois tendre et bouleversant, qui accompagne les quatres dernières années de la vie  de Clémence, sa fille, victime d'un cancer lié aux conséquences dramatiques de la catastrophe de Tchernobyl d'avril 1986. Alain est doublement victime de cette catastrophe car non seulement la cruauté humaine lui a arraché Clémence, cette jeune et innocente fille, mais il a été lui-même atteint d'un cancer thyroïdien. Durant ces quatres années, cette famille s'est engagée dans un terrible combat afin d'essayer à tout prix que Clémence s'en sorte. Ce témoignage nous ouvre les yeux sur les terribles conséquences du nuage radioactif qui s'était arrêté aux frontières de notre pays selon les responsables de l'État au moment des faits (Président : François Mitterrand; Premier ministre : Jacques Chirac; ministre des Affaires sociales et de l’Emploi : Philippe Seguin; ministre de l’Industrie : Alain Madelin). Une version totalement fantasque et pourtant honteusement confirmée par la Cour d'Appel de Paris qui s'est finalement prononcée sur un non-lieu  général au terme du procès Pellerin qui aura duré 25 ans !

 

http://img11.hostingpics.net/pics/288439ceuille.jpgMa fille Clémence, née le 12 juillet 1975, est morte le 8 mars 1992 d'un cancer des muscles (rhabdomyosarcome), après quatre années d'un effroyable martyre. Durant tout ce temps j'ai tenu un journal consacré uniquement à sa maladie et au bouleversement de notre vie familiale face à une mort annoncée. Ce journal a été publié en 1994 par Édition°1, puis par Le Grand Livre du Mois et France-Loisirs, et enfin par le Reader's Digest (collection Enquêtes et Témoignages).

J'ai reçu un courrier abondant en réponse à mon livre. Un article de Geneviève Jurgensen, paru dans La Croix, les résume. Cliquer ici. Sur la même page je propose deux autres textes, l'un paru dans le magazine La Vie après mon passage à une émission de télévision, l'autre écrit pour le dixième anniversaire de la mort de Clémence. On trouvera aussi quelques poèmes et des titres d'ouvrages susceptibles d'aider les parents à faire le deuil d'un enfant. On pourra lire enfin mon témoignage au procès de Claude Lucas (l'auteur de Suerte), une lettre qui me fut si directement inspirée par ma fille.

Mon livre est épuisé, mais on peut le trouver d'occasion sur des sites internet spécialisés. Ne pas acheter l'édition du Reader's Digest, car le tronquage y a dénaturé mon texte.

Je dispose encore de quelques exemplaires (25 €, envoi franco).

Mon journal comporte 418 pages et commence au début du mois de janvier 1988, le jour même de l'annonce de la maladie de Clémence.

 

Pour commander un des derniers exemplaires avant une future réédition vous pouvez contacter directement Alain Le Pourhiet par mail en cliquant ici.


 

http://img11.hostingpics.net/pics/72765220100627290a.jpgphoto © Alain Le Pourhiet

Michèle Rivasi dénonce un déni de justice pour les victimes de Tchernobyl

Michèle Rivasi, députée européenne EELV, conteste l’aboutissement de cette longue enquête et s’indigne de la décision prise par la Cour d’Appel de Paris.
Fondatrice de la Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité (CRRIIRAD, créée en 1986 au lendemain de Tchernobyl), elle avait déjà gagné différents procès contre le professeur Pellerin qui l’accusait de diffamation. La CRIIRAD avait effectué de nombreux relevés d’échantillons révélant une contamination radioactive avérée des aliments consommés par la population française, et ce afin de dénoncer le mensonge d’Etat entourant le nuage radioactif de Tchernobyl.

 

« Ce non-lieu est un non-sens : la justice a eu les moyens – preuves à l’appui – de démontrer la tromperie aggravée du professeur Pellerin, qui a mené à la consommation d’aliments dont les niveaux de contamination dépassaient les normes fixées par l’UE. J’invite l’Association des victimes de la thyroïde à se pourvoir en cassation afin de poursuivre leur quête de justice et de vérité. Nous irons jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’il le faut.
 

Un rapport d’experts, commandé par la juge Bertella-Geoffroy et cosigné par les professeurs Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon, est parvenu à démontrer le lien de cause à effet entre le nuage radioactif et l’augmentation des troubles thyroïdiens. Cette étude a pu s’effectuer grâce au travail réalisé par le premier endocrinologue installé en Corse et a permis de comparer les troubles avant et après le 24 avril 1986: elle a démontré une hausse de 44 à 100% des troubles thyroïdiens après le passage du nuage radioactif.
 

Si l’Etat avait informé la population des conséquences du nuage radioactif, ces troubles auraient pu être évités par la non-consommation d’aliments contaminés. C’est donc une véritable double-peine pour les victimes et un déni de démocratie résultant d’une volonté politique inhumaine: jusqu’à quand le nucléaire civil bénéficiera d’une telle impunité ? C’est exactement la même situation qu’au Japon actuellement : la population vit dans la désinformation et continue à consommer des aliments contaminés. L’Histoire se répète mais aucune leçon n’est tirée : l’Homme doit rester au centre de l’action politique, il serait temps que nos élites s’en préoccupent à nouveau. »

 

 

Michèle RIVASI, députée européenne EELV

 

On invite tout le monde
à la manifestation contre le nucléaire
à l'appel du collectif "STOP BUGEY"
le 15 octobre 2011 à Saint Vulbas
devant la centrale du Bugey


http://img4.hostingpics.net/pics/8087097716504278.jpgN'allez pas vous imaginer que je tente de faire de la propagande écolo ou pire encore, comme faire de la récupération en exploitant la souffrance des victimes de Tchernobyl. Ceux qui me connaissent savent bien que j'ai toujours pensé que l'écologie ne doit pas être un parti politique, car en admettant cela, c'est dédouaner les autres familles politiques de leurs responsabilités. Selon moi, l'écologie est un devoir essentiel et vital pour chaque citoyen de cette planète.

Cependant nous avons tous un rôle important à jouer pendant cette période pré-électorale qui est un des rares moments où tout ce que nous pouvons revendiquer a plus de poids. Dénoncer les mensonges de l'État qui couvre les méfaits des lobbies du nucléaire, manifester et combattre le nucléaire est un devoir que nous devons mener en mémoire de Clémence et de toutes les autres victimes de la radioactivité. Qui sait, combien de proches autour de vous, sinon vous-mêmes, sont déjà atteints par de nombreux cancers ?

   

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photo © Alain Le Pourhiet

 


Refermons cette parenthèse écologique et revenons sur la leçon de vie que nous a transmis Alain Le Pourhiet au travers de son émouvant journal intime Cueille la Nuit.

De par sa fonction professionnelle, Alain Le Pourhiet (ingénieur à l'ONERA) auteur aussi d'un essai scientifique intitulé Résolution numérique des équations aux dérivées partielles - une première approche, a eût accès à certaines informations cachées à la population qui démontrent entre autre, la multiplication brutale par 10 ou 100 de certains types de cancer.


 

Tchernobyl et Fukushima


Le plan français de sécurité relatif aux accidents nucléaires, qui sera appliqué prochainement après l'accident de Fukushima, est un produit politicien qui a déjà été mis à l’épreuve avec succès lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Il avait consisté alors à interdire autoritairement au nuage radioactif de pénétrer au-dessus de notre territoire national. Qu’aurait pu faire un simple nuage, fût-il intelligent et délétère, face à un ordre aussi radical ? Rien. Obéissantes et craintives de nos frontières hostiles, les particules radioactives sont donc passées en Suisse et en Italie, elles ont ensuite docilement contourné la Corse, puis elles sont allées achever on ne sait où leur course meurtrière.

 

Juste un problème pour moi et ma famille qui avions résidé (en France) là où il ne fallait pas résider en ce mauvais moment. Ma fille Clémence, âgée de 12 ans au début de sa maladie en décembre 1987, est morte en 1992 d’un rhabdomyosarcome (cancer des muscles) après quatre années d’un martyre effroyable que j'ai décrit dans mon livre Cueille la Nuit. Moi-même, âgé alors de 48 ans et en parfaite santé avant cela, c’est par miracle que j’ai survécu en 1993 à un grave et rarissime cancer thyroïdien dont la soudaine prolifération dans notre pays n’avait de cause possible (et admise ensuite) que le survol soi-disant inobservé du même méchant et fugace nuage.

 

En raison certainement de ma profession scientifique (quoique non médicale), les médecins qui nous soignèrent, ma fille puis moi-même, m’ont toujours instruit de la réalité de notre mal ; grâce à eux j’ai eu accès aux revues médicales qui décrivaient les causes probables des deux maladies apparues chez nous comme en cascade. J’ai observé les discontinuités des statistiques illustrant les conséquences de l'accident de Tchernobyl quelques années après l'explosion ; sur des courbes savantes, de véritables murs verticaux y traduisaient de manière hallucinante la multiplication brutale par 10 ou 100 de certains types de cancer ! Les analyses mathématiques prouvent et expliquent sans équivoque les relations causales entre l'accident et les maladies probables observées aussitôt après ; et aucun scientifique sérieux, à moins qu'il ne soit aussi un personnage politique, n'oserait nier l'évidence de cette corrélation. On sait la croissance toujours actuelle des cancers d'enfants et celle des maladies thyroïdiennes en général, mais on évite encore de nous renseigner sur leur cause, sur leur prolifération inquiétante, et en particulier sur ce qui arrivera dans 10 ou 20 ans aux femmes des régions de Provence et de Corse qui étaient des jeunes filles en 1986.

 

Tchernobyl, donc. Tout cela est consigné dans des rapports auxquels le commun du peuple n’a pas accès, écrits aussi en un jargon que seuls les spécialistes peuvent comprendre. Top secret !

 

Après les conséquences prochaines et inéluctables, en France comme partout, des accidents japonais, je ne doute pas que les autorités de notre pays ne continuent de nous mentir et d'entretenir notre optimisme. Mais c’est pour notre bien qu’elles le feront, car le bonheur du peuple réside d’abord dans l’ignorance des causes de son possible malheur, cela s’apprend dans les grandes écoles. Faisons donc confiance aux politiciens qui savent, ceux-là qui nous rassurent bien plus qu'ils ne se moquent (aussi) de nous.

 

Alain Le Pourhiet

Blog du Figaro

16 mars et 8 septembre 2011

 

http://img11.hostingpics.net/pics/714502Carantec.jpgphoto © Alain Le Pourhiet

 

Un père écrit

http://img11.hostingpics.net/pics/992113GenevieveJurgensen.jpg (Geneviève Jurgensen, La Croix, 20 mai 1994)

 

 

Toulouse, 1987. Portrait de famille. Ingénieur, il enseigne à Sup-Aéro. Elle est professeur au lycée. Les filles, Émilie et Clémence, ont 14 et 12 ans. Leurs études marchent bien, elles aiment aussi les voyages, les vacances en Bretagne et les bandes d'amis. Elles grandissent, elles changent.

 

Une tumeur, apparue une nuit au bras de Clémence, va inciter Alain Le Pourhiet à tenir le journal qu'il publie aujourd'hui. L'issue en est, le 8 mars 1992, la mort de Clémence, chez elle. Quand, quelques semaines plus tard, son père décide de mettre un terme à son journal, il a l'impression de quitter sa fille une deuxième fois. Mais il sait aussi que ces pages ne reflètent pas seulement cinq ans de sa vie : elles représentent toute sa vie puisque "mon existence désormais n'aura plus de sens qu'à partir de là".

 

Cueille la nuit est un livre important, dont les qualités littéraires étonnent, naïvement sans doute, sous la plume d'un scientifique. Il explore les ressources de l'être humain devant une tâche à laquelle nul ne devrait jamais être attelé : sauver son entant quand, selon toute vraisemblance, il est perdu. Et pourtant, on le découvre avec l'auteur jour après jour, tout reste à sauver.

 

L'amour, bien sûr. L'amour pour l'enfant — et les annotations là sont si charmantes qu'on cherche qui, dans la littérature, aura jamais si bien peint les grâces de l'adolescence — mais aussi l'amour conjugal, filial, amical, confraternel.

 

Au-delà, ou plutôt dans l'amour aussi, il y a le secours de la culture. Ce qui vous a toujours nourri, chiner dans les brocantes, écouter de la musique, lire, continue d'opérer en vous, mais dans l'urgence. Un destin exceptionnel génère des réponses exceptionnelles.

 

La recherche de l'éternité, enfin. Elle s'installe en écho à une vie dont la brièveté condamne les proches à chercher d'autres dimensions. Et, grâce au livre, les lecteurs, qui ne peuvent qu'en être reconnaissants.

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photo © Alain Le Pourhiet

 

Toutes les photographies figurant ci-dessus sont la propriété d'Alain Le Pourhiet qui nous révèle aussi ses talents de photographe.

Vous pouvez visiter la galerie de photos d'Alain Le Pourhiet en cliquant sur la photo ci-dessous.

 

http://alepour.free.fr/site_photos/best_of/images/2008-04-30-596b.jpgphoto © Alain Le Pourhiet

 



Être au mauvais endroit,
au mauvais moment...

 

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Article réalisé avec l'aimable autorisation d'Alain Le Pourhiet et avec tous mes respects pour ce grand homme.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 05:53

Karachi Les RipouxTrop d'information tue l'information ?

 

 

Le matraquage médiatique de l'affaire Karachi, qui nous apporte chaque jours son lot de révélations, est-il instrumentalisé ?

C'est ce que la garde prétorienne de la Sarkozie tente de nous faire croire en hurlant au complot à sept mois de l'échéance présidentielle.

Ce qui n'est pas sans nous rappeler un vieux truc de la CIA, experte en désinformation, qui consiste à masquer la vérité en lançant une multitude d'informations (spams) afin d'alimenter toutes sortes de théories complotistes visant à faire passer le gouvernement pour la victime.


Alors, cette affaire Karachi est-elle une mine anti-Sarközy déposée par la gauche française ou bien la cigüe que certaines éminences grises de la droite conservatrice ont l'intention de faire boire jusqu'à la lie à notre très coûteux monarque ?

 

C'est ce que nous allons tenter de décrypter au travers de cette enquête qui s'étend sur plusieurs volets, tout de suite après cet écran publicitaire.

 

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Premier volet :

 

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Éloignons-nous un peu de tout ce matraquage médiatique et concentrons-nous sur le travail des journalistes d'investigation, spécialistes des enquêtes politico-financières, qui sont à l'origine de ce retournement de situation, les commandos d'Edwy Plenel, à savoir les journalistes Fabrice Arfi, Fabrice Lhomme et Karl Laske.

 

Je vous propose de visionner l'interview de deux de ces journalistes de l'impossible, Fabrice Arfi et Fabrice  Lhomme, afin de comprendre rapidement les tenants du plus gros scandale politico-financier qu'ait jamais connu notre République.

 

 

Qui pourrait croire à une fable pareille ?

La réponse pourrait bien être contenue dans les explications d'Edwy Plenel...

 


Edwy Plenel revient sur l'affaire Karachi

 


Karachi : Edwy Plenel pointe le blocage judiciaire

 


Edwy Plenel : "Sarközy doit répondre"

 

Et quand la réalité en vient à dépasser la fable...

 


Edwy Plenel : "Vols, espionnages, un climat malsain"

 

La contre-attaque de l'Élysée

Maintenant que le décors est planté, il serait intéressant de laisser la parole à l'un des gardes prétoriens, Henri Guaino, conseiller spécial du monarque, lancé dans une mission suicide ; affronter Edwy Plenel lors de l'émission Mots Croisés diffusée sur France 2 au lendemain de la défaite des sénatoriales.

Extrait...

 



Vous pouvez retrouver l'intégralité de cette émission ici.

 

Cette entrée en matière du conseiller spécial nous permet d'aborder le sujet délicat de la désinformation et des manipulations complotistes aussitôt déjouées par le site Mediapart qui a publié plusieurs documents sur son site où apparaît plusieurs fois le nom d'un certain Nicolas Sarközy (voir plus bas) !

 

Exemple de manipulation et de désinformation

Le marchand d'armes, Ziad Takieddine, inconnu des non-initiés il y a à peine quelques semaines, sort de l'obscurité dans laquelle il se réfugiait et se livre à un bel exercice de désinformation au cours de l'interview accordé à Ruth Elkrief...

 


interview de Ziad Takieddine - partie 1

 


interview de Takieddine - partie 2

 

Avant d'entammer l'analyse de cette interview, sachez que Ruth Elkrief a été élevée au rang de chevalier de la Légion d'honneur en juin 2008, donc sous la gouvernance de Nicolas Sarközy, au cas où vous l'ignoriez.

 

Alors qu'apprenons-nous dans cette interview supposée être une nouvelle bombe de l'affaire Karachi ?

En fait de révélations nous assistons plutôt à un véritable plaidoyer en faveur de Nicolas Sarközy et à charge contre Dominique De Villepin et les chiraquiens.

 

Monsieur Takieddine évoque les contrats de vente de sous-marins Agosta et de frégates Sawari II. Il ne fait que confirmer ce que Mediapart et Le Monde nous ont déjà révélé depuis plus d'un an.

 

« Je dis au président de la République, je lui suggère : Arrêtez tout de suite, puisque vous êtes garant de la Constitution, levez le secret défense sur tous les contrats et notamment sur Agosta, et notamment sur Sawari II ». Élégante formule qui consiste à écarter l'idée même de la lévée d'imunité du président de la "Ripoublique".


Ziad Takieddine a déclaré : « Guéant m'a accompagné dans toutes les démarches que j'ai faites, toutes ! ». Il a par ailleurs aussi affirmé : « Je n'ai jamais eu besoin de quiconque pour être présenté à Monsieur Guéant, c'est eux qui ont fait appel à moi pas l'inverse ». Quelle révélation ! Nous venons d'apprendre que Claude Guéant serait le bouclier humain du monarque.

 

Puis plus prudent quant à ses entrevues avec l'actuel locataire de l'Élysée, Ziad Takieddine déclare : « J'ai vu Sarkozy deux fois, la première pour traduire une conversation en Arabie Saoudite, la deuxième avec Philippe Séguin ». C'est quand même plus pratique que de s'offrir les services d'un traducteur officiel  de l'Élysée, surtout en prériode de crise.

 

Voici enfin la clé de cette interview : « On salit quelqu'un de propre au lieu de gens sales car quelques gens sales entourent le Président ». Ziad Takieddine, fournisseur officiel des armes françaises destinées à l'étranger (Arabie Saoudite, Pakistan, Libye, Syrie...), ne serait en fait que le Monsieur Propre de l'Élysée. Voilà qui tend à démontrer que le chef de l'État n'est qu'une victime dans cette affaire (cette bonne vieille technique de la CIA).

 

Cependant entre deux plaidoiries monsieur Takieddine n'hésite à formuler sournoisement quelques menaces : « Sarkozy a intérêt à me recevoir, d'ailleurs que je le vois avec Guaino car il m'a plus l'autre jour face à Plenel [...] Franchement, il lui appartient de faire ça tout de suite, dans les 24 heures. C'est digne, il est digne, il le fera ». On se demande bien quel intérêt pourrait avoir un président au-dessus de tous soupçons à recevoir un trafiquant d'armes mis en examen pour complicité et recel d'abus de biens sociaux par le juge Renaud Van Ruymbeke.

 

L'heure de la vengeance a sonné lorsque Ziad Takieddine s'en prend directement à Dominique De Villepin mais aussi à Jacques Chirac qui avait ordonné l'arrêt du versement des rétro-commissions : « Où est parti l'argent supposé qui a été arrêté ? Je sais que cet argent n'a pas été arrêté [...] Cet argent a été transféré à une destination autre, celle que je connais et que je réserverai et au président de la République, et à la justice, c'est tout. Celui qui les a arrêtés va pouvoir répondre, va devoir répondre. Je parle de Monsieur de Villepin ! ».


Comme nous l'a rappelé Edwy Plenel, il s'agit là de détourner notre attention du sujet principal : la corruption qui sévit au cœur de notre État  .

Bien loin d'apporter des preuves concrètes à la "présomption d'innocence" du chef de l'État, Ziad Takieddine nous fait plutôt l'impression de réciter le communiqué officiel dicté par l'Élysée en vue de disculper le monarque bien empêtré dans ce qui sera peut-être la fin de son courronnement.

 

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Les preuves concrètes

«Je vous mets au défi d'établir un lien ou d'apporter la preuve d'un lien entre M. Sarkozy et M. Takieddine»...

Conformément à la demande d'Henri Guaino et au restant de la garde prétorienne qui clame haut et fort que le nom de Nicolas Sarközy n'est pas cité dans le dossier de l'affaire Karachi, le site Mediapart relève le défi en publiant les preuves (notes de Ziad Takieddine, rapport de police, document de la DCN...) qui démontrent ce "lien" que l'Elysée voudrait oublier et, surtout, faire oublier, tant l'enquête du juge Van Ruymbeke sur le marchand d'armes Ziad Takieddine devient dangereuse pour la présidence de la République.

 

Le juge Renaud Van Ruymbeke a mis la main sur un document extrêmement compromettant et qui a été publié en exclusivité sur le site de Mediapart :

 

ACOMPTE

 

Ce document montre que le gouvernement français, dont le ministre de la défense était François Léotard et celui du budget Nicolas Sarközy, avait réclamé à la partie saoudienne le versement d'un acompte de dix millions de francs au plus tard le 31 mars 1995, soit moins d'un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle.

 

Mais il y a encore plus embarrassant... Le juge Van Ruymbeke a également obtenu un autre document, sur lequel figure une mention qui laisse apparaître que le versement des dix millions suspects aurait été effectué non pas avant le 31 mars 1995, comme indiqué sur l'échéancier, mais le 26 avril 1995.


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Or, c'est précisément ce jour-là que le compte bancaire de l'association de financement de la campagne d'Edouard Balladur, l'Aficeb, a été crédité, sans le moindre élément justificatif, d'un versement en espèces et en grosses coupures de 10.050.000 francs. Les dates identiques et la similitude des montants, à quelques milliers d'euros près, ne peuvent aujourd'hui que susciter de très lourdes interrogations.

 

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Pour expliquer l'arrivée massive d'espèces sur ses comptes de campagne, l'ancien premier ministre avait invoqué devant une mission d'information parlementaire la vente de t-shirts et de pin's lors de meetings ! Une explication que les enquêteurs ont de plus en plus de mal à avaler.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/294053baziresarkozy.jpgLes deux Nicolas (Bazire et Sarközy) en campagne pour Édouard Balladur (1995)

 

Cependant l'enquête du juge Van Ruymbeke ne se fait pas dans la plus grande facilité. Plusieurs policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF) dépêchés par lui, le 12 janvier 2011, au ministère du budget pour procéder à la saisie de documents confidentiels, ont découvert une fois arrivés dans les locaux de la Direction générale des finances publiques que 784 feuillets liés aux commissions suspectes du contrat Sawari II étaient classés «secret défense» ou «confidentiel défense».

 

Le ministre du budget à l'époque de la signature du contrat était un certain Nicolas Sarközy. Le gouvernement n'a pas autorisé la déclassification de ces documents, malgré la requête du juge.

 

Un rapport de la police luxembourgeoise daté du 19 janvier 2010, publié pour la première fois en intégralité par Mediapart, présente Nicolas Sarközy comme étant celui qui, avec Nicolas Bazire, alors directeur de cabinet d'Edouard Balladur, a validé la création de la société offshore Heine, boîte noire des secrets inavouables de Ziad Takieddine.

 

 

En dépit des dénégations de l'Elysée, le lien est donc fait. Les deux commissaires de police luxembourgeois, signataires du rapport, écrivent notamment : « Un document (...) fait état de l'historique et du fonctionnement des sociétés Heine et Eurolux (société jumelle de Heine). Selon ce document, les accords sur la création des sociétés semblaient venir directement de Monsieur le Premier ministre Balladur et de Monsieur le ministre des Finances Nicolas Sarkozy. »

 

Ces mêmes commissaires de police qui rajoutent : « En 1995, des références font croire à une forme de rétrocommission pour payer des campagnes politiques en France. Nous soulignons qu'Edouard Balladur était candidat à l'élection présidentielle en 1995 face à Jacques Chirac et était soutenu par une partie du RPR dont M. Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua » et concluent : « Une partie des fonds qui sont passés par le Luxembourg reviennent en France pour le financement de campagnes politiques françaises ».

 

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Parmi les documents sur lesquels s'appuient les enquêteurs du Grand Duché se trouve une note chronologique, découverte en 2007 par des policiers français au siège de la DCN lors d'une perquisition. La même note, qui sera retrouvée deux ans plus tard au siège de Heine par la police luxembourgeoise, fait partie d'une liasse documents issus des archives de Heine.

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/964770JeanMarieBoivin.jpgCette note, présentée sous une forme chronologique, expose les différentes grandes étapes de l'existence de Heine, dont le dirigeant, Jean-Marie Boivin, n'hésitera d'ailleurs pas à faire "chanter" l'Elysée de Sarközy, en 2007, estimant n'avoir pas été assez indemnisé pour ses "services rendus" (qui sera développé dans notre prochain volet).

 

Une autre note de travail du 29 octobre 2003 en dit long sur les rapports Sarkozy/Takieddine. Dans ce document siglé "confidentiel et personnel" et qui se présente comme un compte-rendu de visite en Arabie saoudite, M. Takieddine parle, à plusieurs reprises,  de Nicolas Sarközy comme du... "patron". Jacques Chirac, alors président de la République, est présenté comme "le numéro 1". Le marchand d'armes s'alarme déjà des dissensions au sein de la droite, entre sarkozystes et chiraquiens.

 

29-OCT-2003

 

« Il y a eu beaucoup d'interrogations sur les relations du "patron" avec le numéro 1, et son système. Mes interlocuteurs ne souhaitent en aucune façon intervenir dans cette "bagarre" franco-française, et solliciteront des garanties personnelles de la part du "patron" lui-même » note Takieddine. Qui parle aussi d'un mystérieux " sujet sensible", de ses "honoraires" et d'une "banque d'affaires du P.".

 

Une note du 3 novembre 2003 évoque la préparation d'une "visite du ministre" en Arabie saoudite. Autre preuve d'un lien Sarkozy/Takieddine.

 

 

Ziad Takieddine insiste dans ce précieux document sur la nécessité d'une "visite préparatoire", qu'il présente comme "inhabituelle". « Elle doit revêtir un caractère secret. Ni le Cabinet, ni le Conseiller diplomatique ne doivent être au courant, pour cause évidente de fuites... », observe l'homme d'affaires et « Pour cette raison, il sera préférable que B. (vraisemblablement Brice Hortefeux) se déplace seul, et que le déplacement s'effectue "sans fanfare" : avion de Ligne de Genève ou Zurich. Dans l'intérêt d'une signature sans "interférences", il est indispensable que tout le monde soit pris par surprise par cette signature. L'autre avantage : plus d'aise pour évoquer l'autre sujet important, de la manière la plus directe... ».

 

Dix jours plus tard, le 13 novembre 2003, le marchand d'armes commet une nouvelle note. Il s'agit ni plus ni moins, cette fois ci, que d'apporter une "correction de la lettre du ministre Sarközy". « Il indispensable que cette lettre indique très clairement l'accord du gouvernement français (du ministre) pour donner à l'accord industriel un caractère de contrat d'État à État », enjoint notamment Ziad Takieddine.

 

13-11-2003

 

Dans une nouvelle note du 25 janvier 2004, Ziad Takieddine se fait le petit rapporteur des messages à "transmettre à Monsieur Nicolas Sarkozy" de la part du ministre de l'intérieur saoudien, le prince Nayef Ben Abdel Aziz.

 

 

Le dignitaire saoudien flatte Nicolas Sarközy « le prince mesure parfaitement le rôle que vous jouerez dans l'avenir de ce pays » et propose que « ZT » (Ziad Takieddine) soit l'entremetteur des deux pays pour la signature du contrat Miksa.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/820101KadhafiSarkozy.jpgSarközy, Kadhafi et Claude Guéant jamais très loin...

 

A peine "chassés" des terres saoudiennes par le clan Chirac, Nicolas Sarközy et ses plus proches collaborateurs se tournent vers un nouvel eldorado commercial et pas n'importe lequel : la Libye du dictateur Kadhafi.

 

De septembre à décembre 2005, Ziad Takieddine devient l'organisateur en chef, pour la France, des visites à Tripoli de Claude Guéant, Nicolas Sarközy et de Brice Hortefeux, alors ministre délégué... aux collectivités territoriales.

 

Les échanges entre MM. Guéant, alors directeur de cabinet du ministre Sarközy, et Takieddine sont tout ce qu'il y a de plus formels, comme l'atteste ce document officiel à ent-tête du ministère de l'intérieur, transmis par le secrétariat particulier (SP) de M. Guéant :

 

 

 

Le 6 septembre 2005, Ziad Takieddine envoie une première note "confidentielle" à Claude Guéant dont l'objet est la "visite du ministre le 6 octobre 2005". Comme il l'avait fait avec l'Arabie saoudite, Ziad Takieddine explique que la visite de Monsieur Sarközy devra être précédée d'une "visite préparatoire du directeur de cabinet" qui "revêt une extrême importance".

 

 

L'objectif de cette visite préparatoire est, d'après le marchand d'armes, la « formulation du message et thème de la grande visite ». Ziad Takieddine poursuit, laissant peu de place au doute quant à la nature réelle de la démarche : « Le "contenu", ainsi formulé, prendra en compte les sensibilités du pays, créant ainsi un "partenariat" qui permettra la réalisation de l'objectif commercial. » Comprendre les contrats et leurs lots de commissions.

 

Le rapprochement de Nicolas Sarközy avec le dictateur Kadhafi, avant que celui-ci ne devienne l'homme à abattre de la France, a permis à Ziad Takieddine de faire de juteuses affaires en Libye, comme le laissait entre le fils du dictateur libyen.

 

Ainsi, en 2007, quand Nicolas Sarközy est encore ministre de l'intérieur, le marchand d'armes devient l'intermédiaire d'un important marché de livraison de matériel de guerre électronique vendu par la société i2e (filiale du groupe Bull) à la Libye. Sur une première étape du contrat, destinée à crypter les communications du régime et à contrer la surveillance des services secrets occidentaux, 4,5 millions d'euros de commissions ont été versées à M. Takieddine. D'autres suivront...

 

Dans la note de présentation de son programme Cryptwall, vendu aux Libyens par Takieddine, la société i2e implique Nicolas Sarközy : "Le ministre de l'intérieur français dispose d'une réelle connaissance corroborée par une collaboration avec la société spécialisée dans ce domaine" peut-on notamment lire dans ce document :

 

IE2

 

 

Omniprésent dans les relations franco-libyennes, Ziad Takieddine a aussi été, à l'été 2007, l'un des acteurs centraux de la libération des infirmières bulgares, qui se dénoua en échange de nouvelles perspectives commerciales pour la France, contrairement à ce que l'Elysée a toujours affirmé, comme Mediapart l'avait déjà révélé.

 

Au plus fort des négociations entre le régime Kadhafi et la France, les preuves du lien Sarkozy/Takieddine ne manquent pas. Parmi-celles ci : un fax à en-tête de la présidence de la République, envoyé par son secrétaire général Claude Guéant, exécutant des diligences du chef de l'Etat. Un numéro figure sur le document : il s'agit du fax de Ziad Takieddine dans sa villa du Cap d'Antibes.

 

L'homme de confiance de Nicolas Sarközy demande rien de moins au marchand d'armes que d'amender une lettre qu'il a l'intention d'envoyer, au nom de la France, aux autorités libyennes...

 

 

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Ziad Takieddine s'y connaît en dictatures. Ainsi, entre 2007 et 2009, le marchand d'armes a été l'homme-orchestre du rapprochement entre la France et la Syrie et l'introducteur du président français auprès du chef de l'État syrien, Bachar el-Assad .

 

Le point culminant de ce travail de l'ombre aura été la visite, en juillet 2008, de Bachar el-Assad à Paris, suivie de celle, en septembre de la même année, de Nicolas Sarközy à Damas. Ziad Takieddine a été le principal organisateur de ces déplacements, qui avaient provoqué la polémique.

 

Une fois encore, les preuves du lien Sarkozy/Takieddine ne font pas défaut. Dans une note du 1er janvier 2008, qui se présente comme le compte-rendu d'un déplacement à Damas, Ziad Takieddine apparaît comme l'émissaire de la France auprès des Syriens au sujet de l'épineuse situation politique libanaise, et non l'inverse comme l'a pourtant affirmé Henri Guaino sur le plateau de Mots Croisés.

 

08

 

Ziad Takieddine parle au nom du président français : « Le Président Sarkozy souhaite qu'il n'y ait aucune ambiguïté. Il veut absolument faire élire un Président de la République au Liban. Il souhaite élire un Président consensuel choisi par les Libanais. Il souhaite aussi que ce Président de la République puisse être un homme d'envergure et un homme qui n'a pas d'animosité avec la Syrie, qui sera approuvé par les Syriens et leurs alliés ».

 

« Ceci est la position de la France » affirme, péremptoire, Ziad Takieddine, soudainement devenu l'ambassadeur secret de l'Elysée.

 

A l'heure de la lune de miel entre la France et la Syrie, Ziad Takieddine devient la plaque tournante des relations ente les deux pays. Il rédige ainsi, le 30 mai 2008, une note "confidentielle" faisant état du contenu d'une conversation téléphonique entre Nicolas Sarközy et le dictateur Bachar el-Assad. Conversation à laquelle le marchand d'armes a, de toute évidence, assisté personnellement ou dont il a été informé du contenu.

 

 

La note du 30 mai commence ainsi : "Le Président Sarkozy, par égard pour la Syrie et le rôle qu'elle a tenu dans le dénouement de la crise libanaise, a souhaité confirmer son estime pour la Syrie et donner à sa visite à Damas un caractère exclusif et officiel, en la dissociant de sa visite éclair prévue au Liban".

 

Il est alors évoqué l'organisation d'une visite du président français en Syrie à la suite d'une venue de Bachar el-Assad en France. "Le Président Sarkozy a tenu, également, à l'occasion de l'appel téléphonique au Président Assad, confirmer à ce dernier son invitation au Sommet des Pays de la Méditerranée, fixé le 13 juillet prochain à Paris, et le convier, à ses côtés, au défilé du 14 Juillet".

 

 

Voila suffisament d'éléments concrets qui devraient satisfaire à la demande d'Henri Guaino au risque de lui déplaire comme à l'ensemble des membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarközy. Je concluerais là ce premier volet, sur une affaire qui, elle, n'est pas prête d'arriver à sa conclusion.

 

Dans notre prochain volet nous verrons comment remonter encore plus loin et plus haut dans ce qui gangrène notre pays : LA CORRUPTION DE NOTRE RIPOUBLIQUE !

 

http://img11.hostingpics.net/pics/871005Sarkozy.jpg


 

• Retrouvez tout le fil de l'enquête Takieddine sur le site de Mediapart

• Accédez à tous les documents Takieddine disponibles gratuitement sur FrenchLeaks

 

 

 

Sources : Mediapart, BFMtv, France 2 

Illustrations : ma pomme !

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 20:47

Sarkozy La Defaite

Bien plus qu'une victoire de la gauche
c'est l'anti-sarkozysme qui a triomphé

 

 

Voici pour les quelques retardataires qui auraient loupé le film...

 

Production Public Sénat - Durée 1h15 - 25 septembre 2011

 

Retour sur ce week-end "historique" pour la "gauche française" qui vient d'aborder un des vaisseaux les mieux protégés de la garde prétorienne en Sarkozie.

Le Parti Socialiste se targue d'avoir remporté la majorité absolue sous les couleurs de la gauche de terroir, c'est bien entendu sans compter sur les 10 sièges obtenus par les écolos et les 21 sièges acquis par ce qu'il reste du Parti Communiste ou apparentés comme le démontre la composition du nouveau Sénat, ci-dessous.

 

http://img4.hostingpics.net/pics/815854Nouveausenat.jpg

 

Nul besoin d'interpréter les chiffres, 146 sièges pour le PS et Divers-Gauche contre 146 sièges pour l'UMP et ses Divers-Droite. Conclusion : c'est un match nul !

Tellement nul que le PS devra compter sur 21 sièges de sénateurs issus véritablement de la gauche et 10 sièges d'écologistes assimilés de gauche. Je vous laisse deviner ce qu'il adviendrait si les écologistes décidaient de former leur propre groupe au sein du Sénat...


Il devient nécessaire de relativiser ce qui n'est donc pas une victoire écrasante de la gauche comme annoncé par l'ensemble de la presse mais plutôt de considérer le véritable camouflet de l'UMP conduite par son monarque qui a perdu 15 sièges.

 

Les divisions qui règnent au sein de la droite sont directement en causes dans cette défaite. Tous les ténors de la droite s'accordent à le reconnaître, il n'y a plus d'unité au sein de la droite qui ne se reconnaît plus dans la politique conduite par le monarque, dont l'image d'une République irréprochable qu'il a toujours mis en avant se trouve entâchée par de nombreux scandales politico-mafieux.

Oui, je dis bien mafieux et c'est sans éxagération que je l'affirme.

Pour confirmation, je citerais cette petite phrase du monarque destinée à l'attention d'Alexandre Djouhri : « S'il n'était pas venu à Canossa, il aurait reçu une balle entre les deux yeux » prononcée devant quelques affidés et journalistes médusés puis rapportée par Pierre Péan dans son livre "La République des Mallettes" (chez Fayard éditeur).

 

Quelles leçons tirer de ces sénatoriales ?

Au soir même du résultat de ce dernier scrutin électoral avant la prochaine échance capitale, l'Élysée lançait un mot d'ordre, depuis une réunion d'urgence installée rue de La Boétie, puis repris par tous les caciques de l'UMP, "la défaite était prévisible car logique, les élections dites "locales" ont toutes été perdues depuis 10 ans".

Logique mais pas mathématique car la provenance plutôt rurale des réservoirs de voix seraient plutôt enclin à un certain conservatisme de droite et à en croire Gérard Larcher qui déclarait encore à deux semaines du scrutin : « Nous allons conserver la majorité au Sénat ! ».

 



Nous avons tous remarqué aussi avec quelle promptitude Gérard Larcher a annoncé sa candidature à sa propre succession malgré la défaite cuisante de la majorité présidentielle.


"la défaite était prévisible car logique... les élections dites "locales" ont toutes été perdues depuis 10 ans"

Est-ce à dire qu'il faudrait considérer les élections "intermédiaires" comme des scrutins secondaires ?

Donc seule l'élection présidentielle compterait et c'est ça qu'il faut faire rentrer dans le crâne de tous les français ! Message reçu.

 

Au delà de cette défaite il est important d'observer que non seulement certaines divisions ont contribué au renversement du Sénat mais ces quelques divisions n'expliquent pas à elles toutes seules ce changement de majorité, il a donc fallu nécessairement que des voix UMP s'emploient à faire tomber le Sénat afin d'en faire porter la responsabilité au monarque, craint par ses propres troupes, avec un certain espoir de chasser le tyran.

Il est à noter aussi que ce genre d'élections donne lieu à tous types de tractations et que forcément le gouvernement ne dispose pas suffisament de ministères pour contenter tous les postulants.

 

Sarkozy Facebook

Nicolas Sarközy est-il encore le meilleur candidat de l'UMP ?

C'est fort probable car à ce jour personne dans ses propres rangs n'oserait contester son leadership au risque de se mettre en travers de la royale destinée du monarque.

Personne ?

Cela est moins évident qu'il n'y paraît... Tels les propos récents de Nicolas Dupont-Aignan (ex-UMP) appelant l'actuel locataire de l'Élysée "à s'effacer" pour tenir compte de la "défaite électorale cinglante" de la droite aux sénatoriales de dimanche.

« Si Nicolas Sarközy avait un peu de dignité, il annoncerait clairement sa décision de ne pas se représenter car c'est quand même un comble, au moment où idéologiquement la France n'a jamais été aussi à droite, que de laisser passer le Sénat à gauche » et de rajouter : « les grands électeurs ont davantage sanctionné la droite qu'adhéré à un projet de gauche totalement inexistant [...] L'allergie de notre peuple à la présidence Sarközy  [...] Si les grands électeurs, habituellement plus modérés que nos concitoyens, en sont arrivés là, c'est bien parce qu'ils ne supportent plus à la fois la politique menée et la manière de gouverner » et même d'insinuer que si Isabelle Balkany, très proche du chef de l'État : « scandaleusement investie par l'UMP, est de nouveau battue à plate couture, ce n'est pas pour rien ! » et de conclure : « Si les Sénateurs UMP avaient été plus courageux en refusant la réforme territoriale, ils n'auraient pas perdu la majorité [...] Mais comme toujours, au lieu de reconnaître leur défaite, au lieu d'en comprendre les raisons, la majorité présidentielle s'arc-boute sur la fausse explication des divisions pour ne pas faire son examen de conscience ».


Pour Jean-Pierre Raffarin, "Sarközy doit tirer quelques leçons"

Au soir de la débâcle, l'ancien premier ministre et sénateur UMP de la Vienne lâchait un lapsus assez révélateur de l'état d'esprit de l'UMP au micro du journaliste de Public Sénat : « Si le chef de l'État décide d'être candidat... ». Notez bien le SI qui vaut son pesant d'or et nous ramène à l'évidence, Nicolas Sarközy n'annoncera sa candidature qu'au mois de février lorsqu'il aura résolu à lui tout seul le problème de la crise financière et sociale. Pas le temps de s'attarder sur les sénatoriales quand on a plus que 5 mois pour résoudre ce qu'aucun capitaliste n'est en mesure d'accomplir.

Jean-Pierre Raffarin, visiblement pas calmé depuis la tentative de racket sur son Futuroscope d'ajouter : « On peut constater avec une certaine gravité qu'il y a une véritable grogne des territoires, la politique gouvernementale en matière de décentralisation est aujourd'hui contestée [...] Nicolas Sarközy doit tirer quelques leçons de ce résultat, c'est un résultat très important, avec une certaine gravité, mais le moment pour nous n'est pas aujourd'hui de tirer des leçons ! ».

Alors qu'un journaliste lui demandait si Sarközy  avait "lâché" l'UMP au Sénat en ne demandant pas à Gérard Longuet, ministre de la Défense réélu sénateur de la Meuse, de démissionner, l'ancien Premier ministre a répondu que c'était « un signal pas très sympathique ».

 

André Dulait, vice-président du groupe UMP s'exprime aussi son mécontentement

« Je n'attribue la faute de la défaite à personne mais je pense que le président de la République ne nous a pas forcément rendu service. La réforme territoriale nous effrite ».


Rachida Dati, pourtant réputée très proche de Sarközy, ne se gêne plus de critiquer son ex... patron !

« Gérer une crise, c'est bien mais rassembler les Français, c'est mieux [...] En 2012, les Français jugeront avec sévérité ceux qui, par calcul électoral, chercheront à opposer, à stigmatiser pour mieux régner [...] Nous n'avons pas su donner aux immigrés les moyens de s'intégrer ».

 

Jean-Jacques Guillet, député-maire UMP de Chaville et président départemental de l’UMP :

« C’est un mauvais signe à quelques mois de la présidentielle. Cela démontre un désarroi des élus. Il y a une tendance à aller vers les listes dissidentes plutôt que vers les listes officielles... ».

 

A la question "Nicolas Sarközy est-il toujours le meilleur candidat de la droite ?", Patrick Devedjian fait de l'œil à Liliane Bettencourt (l'Oréal) en espérant un programme décoiffant...

«  Il n’y en a pas d’autre. Tous ceux qu’on pourrait imaginer ont participé à son gouvernement et sont comptables de sa politique. Et ils ont moins de talent que lui ! L’élection sera difficile. Elle le serait encore plus pour un autre. Notre candidat doit entrer en campagne rapidement avec un programme décoiffant » .

 

Et que penser de l'attitude de Jean-François Copé qui pousse le monarque à déclarer sa candidature au plus tôt alors que Sarközy est à nouveau au plus bas dans les sondages et que les affaires Karachi et Bettencourt refont surface ?

Jean-François Copé admet la défaite mais refuse l'échec...

 

 


Bon, d'accord François, mais alors fait vite, on n'a pas que ça à faire, c'est un blog sérieux ici !

 

 

 


 

L'avis du papy : (tiens, ça faisait longtemps...)


Je crois que le message est très clair, pas besoin d'être analyste politique pour comprendre le dessous des cartes après ce résultat des sénatoriales.

Après plus de quatre ans d'abus de pouvoir et avoir dépensé des sommes astronomiques pour son petit confort et celui de sa castafiore, s'être offert un Airbus A330 à 260 millions d'euros, investi 300 à 350 millions d'euros (provenant des contribuables, enfin, ceux qui paient) dans une guerre en Lybie dont les seuls bénéficiaires seront la société privée Total et ses actionnaires (opération Harmattan), le monarque et son équipe de guignols se révèlent totalement incompétents pour ce qui est de juguler la crise financière. Voilà le bilan du sarközysme après quasiment cinq ans de règne absolu et de magouilles comme nous n'en n'avions jamais découvert.

On en viendrait presque à se demander si la défaite de Sarközy n'est pas programmée afin de laisser un pays réduit en cendres à des socialistes qui, s'ils ne feront pas mieux, feront certainement pire. L'objectif étant de revenir en 2017 avec un candidat tout neuf tout propre en espérant que l'orage de la crise se soit dissippé.

Et quel est le meilleur candidat pour faire gagner les socialistes en 2012 ?

Nicolas Sarközy en personne !

Vous verrez qu'ils sont même capables de nous la jouer à la façon "Poutine" avec un Copé "président" et un Sarközy premier ministre et que je t'inverse les rôles cinq ans après !



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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 14:55

Sarkozy Pinocchio

La corruption, on l'accepte...
ou on la combat !

 

Retour sur une semaine délirante ou sur la triste réalité du sommet de l'État qui prend les français pour des cons.

Suite aux révélations d'Hélène de Yougoslavie, future ex-madame Gaubert, qui a choisi de se confier à la presse après son témoignage délivré au juge Renaud Van Ruymbeke, l'affaire Karachi prend une tournure très périlleuse pour chacun des protagonistes de ce scandale politico-finiancier, en particulier pour le chef de l'État qui risque à son tour de payer très cher la note de toutes ses machiavéliques manœuvres politiciennes.

 

Revenons un peu sur les déclarations d'Hélène de Yougoslavie qui confirme les propos qu'elle avait tenue devant les enquêteurs.

 


"Je confirme ce que j’ai dit" par Europe1fr

 

La fin de cette interview se conclut ainsi :

« Depuis ces déclarations vous avez peur ?

– Oui, oui, j'ai peur... j'ai de la pression, j'ai... heu oui, pas très tranquille... non. »

 

Hélène de Yougoslavie aurait-elle reçu des menaces ?

 

 

Dans un entretien accordé au Monde, la femme de l'ancien conseiller de Nicolas Sarközy confirme bien avoir reçu des pressions et des menaces de la part de Thierry Gaubert.

 

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Quand avez-vous rencontré votre mari Thierry Gaubert ?

Nous nous sommes rencontrés en 1987, à Neuilly-sur-Seine, où nous habitions tous les deux. Et nous nous sommes mariés dès 1988. Nous sommes séparés depuis cinq ans.

Avant 1987, vous connaissiez déjà Nicolas Sarkozy ?

Non, je l'ai rencontré par l'intermédiaire de mon mari. Il me l'a présenté tout de suite, et c'est lui qui nous a mariés.

Que faisait votre mari lorsque vous l'avez rencontré ?

Il était chargé de mission à la communication à la mairie de Neuilly, et travaillait par ailleurs dans l'immobilier.

A l'époque, M. Sarkozy était un intime ?

Il était très proche, oui, il nous invitait souvent à dîner, le week-end… Il appelait mon mari tout le temps. Thierry lui était devenu indispensable.

Après son arrivée au ministère du budget, en 1993, M. Sarkozy appelle votre mari à ses côtés en tant que chef de cabinet adjoint. Quel souvenir gardez-vous de cette période ?

Celle d'une vie beaucoup plus intense, avec ses allers-retours incessants à Bercy. Moi-même je me rendais de temps en temps au ministère, notamment pour des dîners.

C'est donc à partir de cette période (la campagne présidentielle de 1995) que votre mari aurait effectué des voyages en Suisse pour y chercher des espèces ?

Oui. Il me disait régulièrement : "Je vais en Suisse chercher de l'argent". Il passait systématiquement, à l'aller comme au retour, par Londres, afin me disait-il d'éviter des contrôles douaniers à la frontière franco-suisse.

Quand ont commencé ces voyages et quelle était leur fréquence ?

Il m'est difficile de les dater très précisément. Je suis certaine que cela a commencé au début des années 1990. Et il se rendait en Suisse environ une fois tous les deux mois.

Mais comment justifiait-il ces déplacements ?

Il ne me disait pas pourquoi, ne me parlait pas des montants ni ne me montrait les billets. Généralement, il les ramenait dans des petites sacoches.

A quel moment vous a-t-il parlé du ou des destinataires de cet argent ?

Il m'a dit un jour qu'il allait chercher ces espèces en Suisse pour les remettre à Nicolas Bazire.

Vous n'avez pas fait le lien avec la campagne de M. Balladur dont M. Bazire était le directeur ?

Non, pas du tout. Bien sûr, je trouvais ça un peu bizarre, mais il me répondait : "C'est comme ça". Il m'a dit qu'il m'expliquerait plus tard.

Votre mari a-t-il cité d'autres noms de bénéficiaires des fonds ?

Non, seulement celui de Nicolas Bazire.

Il semble que votre mari ait été retirer l'argent, à Genève, en compagnie de Ziad Takieddine.

C'est exact. Parfois Thierry allait chercher l'argent seul, d'autres fois accompagné de M. Takieddine.

Pourquoi, après tout ce temps, avez-vous parlé à la police, le 8 septembre ?

Tout simplement parce que j'ai été convoquée ! Je me suis contentée de répondre aux questions des policiers. Ils m'ont montré des pièces me prouvant qu'ils savaient déjà beaucoup de choses. J'ai découvert à cette occasion des documents signés de ma main, je ne pouvais imaginer qu'ils étaient compromettants pour moi. Il s'est servi de moi pour ouvrir des comptes à l'étranger. J'ai pris conscience que mon mari m'avait trahie. C'est seulement lors de cette audition que j'ai découvert le lien avec le financement de Balladur, j'ai vraiment été écœurée.

Avez-vous subi des pressions ?

Oui, beaucoup de pressions, et des menaces, émanant de mon mari. Cela a commencé après que sa maison a été perquisitionnée, au mois de juillet. Il s'attendait à ce que je sois convoquée par la police. Alors il m'a dit : "Si tu parles, tu ne verras plus les enfants. Si je coule, tu coules avec moi, car nous ne sommes pas divorcés". Il ne fallait absolument pas que je parle des comptes à l'étranger et des remises d'argent.

Que s'est-il passé après votre audition ?

Déjà, durant l'audition, il m'inondait de textos ! Et puis, le 14 septembre, il m'appelle et me dit : "J'ai quelque chose à te donner, descends, je suis garé dans la rue". Une fois dans la voiture, il m'a incendiée, il était furieux. "Qu'est-ce que tu as été raconter aux flics, il paraît que tu m'as balancé ? Tu es complètement folle, tu vas partir à l'asile". J'ai compris qu'il avait eu des informations très précises sur ma déposition.

 

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Hélène Karageorgevitch, princesse de Yougoslavie
 



Propos recueillis par Raphaëlle Bacqué, Gérard Davet et Fabrice Lhomme

 

Les controverses d'une accusation accablante

Samedi dernier, Milena Gaubert, la fille de Thierry Gaubert et d'Hélène de Yougoslavie, affirmait sur Europe 1, que sa mère, avait menti dans le but de nuire à son père.

« C'est allé trop loin, c'est trop grave maintenant ce qui se passe, je peux pas laisser faire ça [...] Elle rend publique cette histoire, donc moi je rends public ce qu'elle m'a dit » n'hésitant à mettre en cause la santé mentale de sa mère.

Une déclaration que Melina Gaubert lâchait à charge contre sa mère ignorant peut-être que Nastasia, sa propre sœur révélait une toute autre version à son insu le 19 juillet lors d'une discussion avec son petit ami, David C., via un téléphone de Thierry Gaubert mis sur écoute par la police...

 

- Nastasia : "En fait, ils ont trouvé un compte aux Bahamas, et euh... mon père l'avait mis au nom de ma mère."

- David : "Oui, oui."

- N. : "Donc voilà. Il a dit à ma mère : si tu craques euh..., toute la famille saute, on saute tous (...) Il lui a dit euh... vraiment, on est dans la merde."

- D. : "Putain."

- N. : "Ouais. Et euh... personne pour l'aider parce que euh... Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si euh... Sarko ne... ne passe pas au deuxième tour, euh... lui aussi est (inaudible) dans la merde et personne ne l'aide. Il a dit... Mon père, il a dit à ma mère : personne m'aidera. Parce que tout le monde est dans la merde (...). Sarko, il veut même pas l'aider. Enfin là, ça va encore, mais si... si Sarko il passe pas en 2012 euh..., vraiment, ils sont tous dans la merde."

- D. : "Ah là je crois que si Sarko il passe pas, ils sont morts."

- N. : "Ah ouais. Tous."

 

Conversation révélée par Gérard Davet et Fabrice Lhomme pour LeMonde.fr

 

Une réplique de l'Élysée un peu trop hâtive...

Les révélations d'Hélène Karageorgevitch, princesse de Yougoslavie, ont poussé la Présidence de la République dans ses derniers retranchements quitte à publier un démenti très embarrassant dès le 22 septembre, notamment pour Brice Hortefeux...

 

 

C’est d’autant moins compréhensible que, de nos jours, le téléphone portable est souvent un élément clé d’une enquête. Il permet notamment de récupérer le carnet d’adresses et, parfois, de mieux ferrer le suspect en le mettant face à ses contradictions ou à ses mensonges. On pourrait donc penser que les enquêteurs assurent un service minimum pour répondre aux commissions rogatoires du juge Renaud Van Ruymbeke.

 

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Communiqué de la Présidence de la République

 

La présidence de la République tient à apporter les précisions suivantes :

- M. Nicolas SARKÖZY n'a jamais dirigé la campagne de M. Édouard BALLADUR.

- Il n'a jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne. Il en était le porte-parole.

- S'agissant de l'affaire dite de "Karachi", le nom du chef de l'État n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier. Il y est donc totalement étranger d'autant plus qu'à l'époque où il était ministre du Budget, il avait manifesté son hostilité à ce contrat comme cela apparaît dans les pièces de la procédure.

- Les familles des victimes de l'attentat de Karachi ont droit à la vérité et au respect de leur souffrance.

Tout le reste n'est que calomnie et manipulation politicienne.

 

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Comme cela apparaît dans les pièces de la procédure...

Quelques mots qui firent couler beaucoup d'encre jusqu'à couler aussi Brice Hortefeux qui, lorsque qu'il était encore ministre de l'intérieur défendait avec bec et ongles "la garde à vue ancienne formule", avec mise à nu systématique et vérifications sous la ceinture ! Il s'avère que Thierry Gaubert n'ait pas bénéficié des mêmes traitements réservés à un simple citoyen placé en garde à vue, pour preuve la communication qu'il a eu avec son ex-ministre de l'intérieur d'ami...

Brice Hortefeux : « Elle balance beaucoup apparemment, Hélène... 
Thierry Gaubert : – Qu'est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu'elle me dit qu'elle dit rien ?
BH : – Ça m'embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses hein [...]  Je te raconterai, "Ils" ont énormément de choses [...] T'as eu Bazire, parce que visiblement, il est lui dedans, dans cette histoire ?

T.G. : C'est pas Hélène qui a parlé directement…

B.H. : – Elle a été entendue, lui apprend M.Hortefeux. Elle sait. Elle était beaucoup au courant de tes activités ! ».

 


Le parquet de Paris a annoncé vendredi soir l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "violation du secret professionnel" et "recel" à la suite des révélations sur cette conversation téléphonique. Elle vise les enquêteurs, magistrats et avocats susceptibles d'avoir fait fuiter des informations sur l'affaire Karachi ainsi que les tiers qui les ont reçues.

 

Le journaliste Fabrice Arfi démonte un à un les arguments de l'Élysée

http://img11.hostingpics.net/pics/679318Arfi.jpg"S'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier"...

Ces deux petites phrases posent un double problème.

Primo, dans une République où la Constitution garantit la séparation des pouvoirs, notamment politique et judiciaire, comment l'Elysée peut, de manière aussi péremptoire, assurer que "le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier" ou qu'"il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier" ? Nicolas Sarközy n'est ni mis en examen ni partie civile dans cette affaire ; en théorie, il n'a donc pas accès à la procédure.

Secundo, ce que l'Elysée assure, de manière aussi péremptoire, est un mensonge. Oui, Nicolas Sarközy est désigné par plusieurs témoins et plusieurs documents dans le dossier du juge Van Ruymbeke.

Comme nous l'avons rapporté avec mon confrère Karl Laske, un document, saisi par la police française en 2007 au siège de la Direction des Constructions Navales (DCN), puis par la police luxembourgeoise en 2009 au siège d'une fiduciaire, fait mention en toutes lettres de la participation fin 1994 de Nicolas Sarközy dans la constitution, au Luxembourg, d'une société écran dela DCN, baptisée Heine, par laquelle ont transité les commissions occultes de l'une des ventes d'armes aujourd'hui dans le viseur des juges. Nicolas Sarközy était alors le ministre du budget du gouvernement Balladur.

 

 

Dans un rapport de synthèse du 19 janvier 2010, la police luxembourgeoise écrira d'ailleurs : « Un document (...) fait état de l'historique et du fonctionnement des sociétés Heine et Eurolux (société jumelle de Heine). Selon ce document, les accords sur la création des sociétés semblaient venir directement de M. le Premier ministre Balladur et de M. le ministre des Finances Nicolas Sarközy.»

Un projet de lettre de François Léotard, alors ministre de la défense, laisse ensuite apparaître que Nicolas Sarközy a bien été associé, toujours en tant que ministre du budget, aux arrière-plans financiers des marchés d'armement en cause.

 

 

Plusieurs témoins, entendus ces derniers mois par la police ou par les juges, ont également évoqué le rôle crucial du ministre du budget dans la validation des plans de financement des marchés d'armement, lesquels comprennent les versements des commissions, fussent-elles occultes.


Samuel Laurent, journaliste au Monde, enfonce lui aussi le clou

http://img11.hostingpics.net/pics/972087Samuel.jpg"M. Sarkozy n'a jamais dirigé la campagne de M. Balladur..."

Effectivement, Nicolas Sarközy n'a pas dirigé cette campagne. C'est Nicolas Bazire qui occupait ce poste. M. Sarkozy, alors ministre du budget et de la communication, était porte-parole. 

"Il n'a jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne. Il en était le porte-parole."

La deuxième affirmation est plus discutable. L'actuel chef de l'Etat n'était pas seulement le porte-parole. Il jouait un rôle de premier plan dans cette campagne. Avec Nicolas Bazire, il était le conseiller politique le plus écouté du candidat Balladur. Le journal Les Echos écrivait à l'époque : "Depuis qu'il s'est déclaré candidat, Edouard Balladur réunit chaque semaine un comité politique. Quatre hommes y siègent systématiquement : Nicolas Sarközy, Charles Pasqua, François Léotard et François Bayrou."

 

"S'agissant de l'affaire dite de 'Karachi', le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier."

Cette affirmation est factuellement fausse. Le site Mediapart a publié un article montrant (ci-dessus,) pièces à l'appui, que le nom de Nicolas Sarközy apparaît bel et bien dans la procédure judiciaire en cours.

En tant que ministre du budget, il a autorisé la création de Heine, une société écran luxembourgeoise dont le rôle était de faire transiter les commissions sur les ventes de sous-marins et de frégates au Pakistan et à l'Arabie saoudite. Il est donc déjà cité à ce titre, notamment par un rapport de la police luxembourgoise, qui précise que "les accords sur la création (de Heine) semblaient venir directement de M. le Premier ministre Balladur et M. le ministre des finances Nicolas Sarközy".

Il est étrange que l'Elysée et Nicolas Sarközy, qui ne sont pas parties civiles et n'ont donc en principe pas accès au dossier judiciaire, sachent ce qu'il contient.

 

"Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier. Il y est donc totalement étranger."

Là encore, l'affirmation est fausse. Nicolas Sarközy a été cité à plusieurs reprises dans l'affaire. Notamment car il a fait l'objet, comme d'autres dirigeants de la majorité, de lettres de chantage adressées par un ancien dirigeant de Heine, Jean-Marie Boivin. Celui-ci aurait cherché à obtenir des compensations financières, au moyen de missives menaçant de "faire des révélations".

Un dirigeant de la Direction des Constructions Navales (DCN), M. Menayas, a témoigné devant le juge Van Ruymbeke que M. Boivin "envoyait des courriers d'abord à l'entreprise, puis à des responsables de l'Etat français, voire à M. Sarközy lui-même avant qu'il ne soit président". Il réclamait huit millions d'euros.

M. Boivin aurait, selon le témoignage de M. Menayas, reçu, en 2006, la visite d'agents de la DGSE, les services de renseignement français. Ces hommes, qui l'auraient menacé physiquement, auraient été envoyés par l'actuel chef de l'Etat, aurait affirmé M. Boivin à M. Menayas.

 

"D'autant plus qu'à l'époque où il était ministre du budget, il avait manifesté son hostilité à ce contrat comme cela apparaît dans les pièces de la procédure."

Cet élément fait référence à un article du Figaro, paru le 30 novembre 2010. Il expliquait, citant "le compte rendu d'une réunion ministérielle tenue le 29 juin 1994, classé secret défense", que des fonctionnaires du budget, que dirigeait M. Sarközy, mais non le ministre de l'époque lui-même, avaient exprimé leurs réticences à la signature de ces contrats.

 

Quoi qu'il en soit, il apparaît bel et bien que, hostile ou non à ce contrat, M. Sarközy a autorisé, en tant que ministre du budget, la création de Heine. Et, encore une fois, il paraît étonnant que l'Elysée se targue de savoir ce qui apparaît ou non dans les pièces de procédures, auxquelles il n'a normalement pas accès.

 

Nicola Johnson, l'ex-femme du marchand d'armes Ziad Takieddine, amène la police sur la piste des voyages offerts à Sarközy et Copé

http://img11.hostingpics.net/pics/749983NicolaJohnson.jpgCes derniers jours, les enquêteurs ont été mis, sur la piste d'un luxueux voyage de Nicolas Sarközy à Venise, payé dans les années 1990 sur les fonds de Thierry Gaubert. Ces fonds sont désormais suspects.

Après les révélations d'Hélène de Yougoslavie, sur les transports de fonds en espèces opérés par son mari et Ziad Takieddine, le 20 septembre, Thierry Gaubert a reconnu la gestion de plusieurs comptes non déclarés à l'étranger. Et notamment un compte ouvert à la banque Pictet de Genève, dans une période où il travaillait encore sous l'autorité de Nicolas Sarközy.

Même s'il a certifié aux policiers "n'avoir jamais reçu un centime de M. Takieddine en lien avec ses fonctions d'intermédiaire dans les contrats d'armement", M. Gaubert a admis avoir reçu des fonds du marchand d'armes sur un compte à la HSBC et sur un autre aux Bahamas.

Ces opérations financières sont désormais susceptibles d'atteindre le chef de l'Etat. En particulier si les comptes de Thierry Gaubert, comme ceux de M. Takieddine, ont financé des déplacements ou des frais de bouche du monarque ou d'autres dirigeants de l'UMP. La prise en charge du voyage de Nicolas Sarközy à Venise incluait des billets d'avion en classe "affaires" et des nuitées d'hôtel dans une suite d'un des plus beaux palaces de Venise, le Cipriani, dont les prix oscillent aujourd'hui entre 2.400 à 8.000 euros la nuit.

 

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Questionné par Mediapart sur ce voyage, M. Gaubert a déclaré ne plus s'en souvenir. « Je n'en sais rien, je ne crois pas », a-t-il déclaré. Contacté ce matin, l'Elysée n'a pas donné suite aux questions de Mediapart.

Mais l'Elysée n'a pas démenti que le chef de l'Etat connaissait personnellement M. Ziad Takieddine. Documents à l'appui, Mediapart a déjà montré la place occupée par le marchand d'armes auprès des proches du chef de l'Etat, de 2002 à 2009, au ministère de l'intérieur puis à la présidence de la République. Et dès 2002, auprès de Claude Guéant et de Brice Hortefeux pour la conclusion de marchés de sécurité en Arabie saoudite.

Claude Guéant a récemment reconnu, dans les colonnes du quotidien Libération, ses contacts avec le marchand d'armes, en déclarant toutefois « qu'il apparaît aujourd'hui qu'il a fait des choses que la loi et la morale réprouvent ».

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© Photo Mediapart


Les largesses diverses dont ont pu profiter des responsables de la majorité dans l'affaire Takieddine se retrouvent au cœur des investigations policières. Outre le nom de Nicolas Sarközy, ceux de Jean-François Copé, l'actuel secrétaire général de l'UMP, et de l'ancien ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, sont apparus dans la procédure.

 

Or, MM. Copé et Hortefeux ont justement rencontré le marchand d'armes par l'intermédiaire de Thierry Gaubert, comme l'ont établi les témoignages recueillis ces dernières semaines. L'ancien collaborateur de Nicolas Sarközy l'a lui-même reconnu lors de sa garde à vue : « Ziad Takieddine était flatté de côtoyer des personnalités politiques et médiatiques que je lui avais présentées, notamment MM. Hortefeux et Copé entre 2002 et 2004 » a expliqué Thierry Gaubert.

 

Les policiers ont découvert l'étendue de la "générosité" de Ziad Takieddine, mis en examen pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux" par le juge Van Ruymbeke, à l'égard du patron de l'UMP, aujourd'hui chargé de mettre le parti présidentiel "en ordre de bataille" pour l'élection présidentielle de 2012.

 

Le 30 août, l'ex-femme du marchand d'armes, Nicola Johnson, dont le divorce a finalement été prononcé en appel 15 jours plus tard, a été questionnée sur les "voyages" et les "vacances à des hommes politiques payées" par son mari.

 

Nicola Johnson a d'abord répondu : « Concernant Hortefeux, nous ne sommes jamais partis en vacances avec lui, mais il est venu chez nous à Paris, mais aussi à Antibes et également sur le bateau La Diva [...] Ziad avait pris en charge les frais de transport de la famille Copé ».

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L'ex-femme du marchand d'armes a ensuite déroulé la longue liste des largesses octroyées au secrétaire général de l'UMP : « Pour Jean-François Copé, c'est un peu différent, car Ziad fréquentait plus Jean-François et son épouse. Nous sommes allés ensemble à Londres pour fêter un de mes anniversaires, il y a huit ans. Je pense que Ziad avait payé le voyage, l'hôtel et les frais de bouche à Jean-François, son épouse et les deux enfants. Ils sont venus au Liban, où ils ont été logés chez nous à Beyrouth ».

« J'ai découvert, par rapport aux documents trouvés à la maison, que Ziad avait pris en charge les frais de transport de la famille Copé en 2003, il me semble. La famille Copé est venue plusieurs fois à Antibes. Ils sont venus avec nous à Venise, il y a environ 6 ou 7 ans, je pense que Ziad a également payé les frais de voyage de la famille Copé à Venise. A cette époque-là, Copé était ministre ou porte-parole du gouvernement », a précisé Mme Johnson.


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Les enquêteurs sont en possession d'un extrait de la comptabilité de M. Takieddine qui prouve la prise en charge d'une partie de ces déplacements. D'autres noms de responsables politiques ont été cités par le témoin, qui a confirmé aux policiers que c'est « la connaissance de Thierry Gaubert qui a permis à Ziad de rencontrer des hommes proches du pouvoir ».

 

Parmi ceux-ci se trouvent également François Léotard, ministre de la défense du gouvernement Balladur, et son conseiller spécial de l'époque, Renaud Donnedieu de Vabres, futur ministre de la culture entre 2004 et 2007.

« J'ai cru comprendre que Renaud  (Donnedieu de Vabres) était très impliqué dans les contrats d'armement, en particulier sur Sawari 2 »

http://img11.hostingpics.net/pics/364469deVabres.jpg« Renaud est devenu assez familier avec Ziad, a poursuivi l'ex-femme du marchand d'armes. Ils se voyaient souvent. Ils sont devenus amis. Nous nous sommes rendus en Corse, en vacances, chez Renaud. A l'époque, Ziad me disait qu'il touchait effectivement des commissions sur des contrats d'État à État. Et que c'était tout à fait légal. Par contre, je ne sais pas s'il reversait des commissions à des hommes politiques. De toute façon, si c'était le cas, il ne me l'aurait pas dit. Ces commissions expliquent notre train de vie qui s'est amélioré dès notre arrivée à Paris. A partir de ce moment-là, nous avons commencé à acheter des propriétés, des voitures, à prendre des avions privés ».

.« D'après Hélène, cet argent était destiné aux hommes politiques » 

Nicola Johnson a précisé qu'en 1993-94, Ziad Takieddine lui a « tout de même confié qu'il travaillait avec toutes ces personnes (Bazire, Gaubert, Donnedieu de Vabres, Léotard, Balladur...) sur un contrat d'armement en Arabie saoudite ».

 

L'ex-femme du marchand d'armes a surtout confirmé devant les enquêteurs les révélations d'Hélène Gaubert, qui a évoqué un ballet d'argent liquide entre la Suisse et la France pour financer le camp Balladur en 1995. Hélène Gaubert a notamment expliqué que son mari et Ziad Takieddine s'étaient rendus à plusieurs reprises en 1995 dans des banques suisses pour y retirer des fortes sommes en espèces et les remettre en mains propres à Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet et de campagne d'Edouard Balladur. M. Bazire a, lui aussi, été mis en examen par le juge Van Ruymbeke.

 

« C'est son mari qui lui a révélé ces faits précis, a signalé Nicola Johnson. D'après Hélène, cet argent était destiné aux hommes politiques. Mais elle ne m'a pas dit à qui. Je sais qu'ils se sont rendus en Suisse en avion. Mais je ne sais pas si c'est en avion privé ou de ligne. Je ne peux pas vous dire si cet argent provenait des contrats d'armements. Hélène m'a dit qu'ils sont allés plusieurs fois en Suisse en 1995 ensemble ».

 

Concernant les relations de son ex-mari avec Nicolas Bazire, témoin de mariage de Nicolas Sarkozy en 2008, Nicola Johnson a indiqué aux policiers : « Il a fait la connaissance de Nicolas Bazire par l'intermédiaire de Renaud Donnedieu de Vabres, en 1993-94. Je savais à cette époque que Bazire était au cabinet du Premier ministre Edouard Balladur. Il est venu dîner deux, trois fois à la maison, quand nous habitions rue Raymond-Poincaré. Je l'ai rencontré aussi chez M. Gaubert, dans leur résidence à Deauville. Ses relations avec Ziad étaient plus professionnelles ».

 

http://img11.hostingpics.net/pics/324366Takkiedine.jpgPuis, au cours de son audition, Nicola Johnson a lâché une information qui pourrait s'avérer extrêmement gênante pour le gouvernement si elle venait à être confirmée par l'enquête du juge.

Propriétaire d'un patrimoine de près de 100 millions d'euros dans le monde, et résident fiscal en France, Ziad Takieddine n'a payé aucun impôt durant plus de dix ans. Et l'on peut se demander si ses relations politiques ne lui ont pas permis d'échapper aux contrôles. Plusieurs vérifications avaient été engagées puis interrompues en 2005, alors que Jean-François Copé était ministre du budget.

 

Or, selon son ex-femme, Ziad Takieddine aurait aussi bénéficié d'une "étrange clémence de l'administration fiscale" l'an dernier.

 

« J'ai appris que mon mari faisait l'objet d'un contrôle fiscal par la DNVSF (Direction Nationale de Vérification des Situations Fiscales) et que celui-ci aurait été entamé en septembre 2010 et qu'il aurait été suspendu en décembre 2010 parce qu'une autorité supérieure l'avait souhaité », a assuré l'ex-épouse du marchand d'armes. L'ex-épouse n'a toutefois pas précisé qui était cette "autorité supérieure".

 

 


 

 

L'avis d'Edwy Plenel : "L'affaire Karachi marque la dégénérescence de notre démocratie"

Edwy Plenel, président et directeur de publication de Mediapart, revient sur le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 en s'appuyant sur le travail effectué depuis 2008 par son équipe  pour souligner le rôle d'intermédiaires toujours à l'œuvre aujourd'hui auprès de Nicolas Sarközy.

 

 

 


 

 

L'avis de l'ancienne juge d'instruction Eva Joly : "Nicolas Sarközy devrait être entendu par la justice dans le cadre de l'affaire Karachi"

 


Selon Eva Joly "il peut être entendu", mais "il doit accepter d'être entendu, il doit s'expliquer".



 

Et pour conclure avec humour voire en franche rigolade

Le commando Morano en action...

 

Morano se fait tailler en pièces par Me Olivier Morice,
l'avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi

 

C'est tellement bon que je ne peux m'empêcher d'en remettre une seconde couche !

 

 

Allez, profite ma grosse, ça va pas durer !

 


 

Mais au fait, qu'en pense le principal interessé ? 

Souvenez-vous, ce n'est pas si vieux, c'était le 19 novembre 2010 à Lisbonne, en marge du sommet de l'OTAN à Lisbonne, lorsqu'un journaliste a osé aborder le sujet Karachi en interrogeant le monarque...

 

« Amis pédophiles, à demain ! »

 

 

Vous pouvez consulter la retranscription complète (texte intégral) des propos tenus par le monarque lors du sommet de l'OTAN du 19 novembre 2010 en cliquant sur le Sarkocchio ci-dessous.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/841321Sarkocchio.gif

 

 

 

Sources : Mediapart, Le Monde, BFMtv, Canal+, les InRocks.tv, Libé 

 

 

[ à suivre : l'affaire Karachi, l'arbre qui cache la forêt... ]

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 12:15

Sarkozy

CHRONIQUE D'UNE DESCENTE AUX ENFERS

 

Les semaines se suivent et se ressemblent, vous ne trouvez pas ?

Pourtant cette journée se présente jubilatoire sous bien des aspects pour ne pas dire jouissive !

Enfin, après de longs mois d'investigations du site d'information Mediapart, à qui revient tout le mérite de cette bombe politico-financière relayée aussi par Le Monde, la presse française daigne enfin faire ses gros titres avec une affaire sans précédent dans l'histoire de notre pays (depuis la trahison de Pétain) qui n'oublions pas a coûté la mort de 14 personnes dont 11 ressortissants français le 8 mai 2002 à Karachi (Pakistan).

 

Comme chaque matin, je me lève la gueule enfarinée et à peine sorti de la douche je démarre mon iMac pendant que chauffe mon café matinal. Comme d'habitude je m'apprêtais à zapper les gros titres redondants de Google Actualités qui nous martèle le cerveau avec les soaps de DSK, Chirac, De Villepin et la campagne puante des présidentielles de 2012 lorsque je tombe sur le titre accrocheur "L'affaire Karachi se rapproche de Nicolas Sarkozy" qui ne pointait pas pour une fois sur le site de Mediapart  !

Et quelle fût ma surprise en tapant ces quelques mots clés dans le moteur de recherche...

La presse française découvre enfin "L'AFFAIRE KARACHI" ou plutôt daigne enfin nous en informer.

Les USA auront eu leur 11 septembre et Sarkozy son 22 septembre !

 

Voici donc une petite revue de presse qui n'est pas dans mes habitudes mais vous me direz que l'événement mérite tout de même d'être souligné.


 

http://img11.hostingpics.net/pics/464923LogoLeMonde.gif 

La presse juge que Karachi risque "d'éclabousser l'Elysée"

 

http://img11.hostingpics.net/pics/569692nouvelobsniou.gif

Karachi : Nicolas Sarkozy cerné

Par Serge Raffy



http://img11.hostingpics.net/pics/785395lExpress.gif

Sarkozy sous la menace Karachi ?

par Christophe Barbier



http://img11.hostingpics.net/pics/328746REPUBLICAINLORRAIN.gif

Les ombres du passé

par Philippe Waucampt



http://img11.hostingpics.net/pics/754139midilibrelogo.gif

Hommage

par Yann Marec



http://img11.hostingpics.net/pics/839314SudOuest.gif

Mélodie en sous-sol

par Bruno Dive



http://img11.hostingpics.net/pics/837685lamontagne.gif

L'étau se resserre

par Daniel Ruiz

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/322150logoLIBERATION.gif

Elysée : la justice s’attaque au premier cercle

par Renaud Lecadre et Éric Decouty

 

 

Bonne lecture à tous, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça dans la presse française !

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 20:48
Sarkozy-KarachigateLa sale vérité du sarkozysme

 

Rebondissements dans le Karachigate ce mercredi 21 septembre avec la mise en garde à vue de deux proches Nicolas Sarkozy. Thierry Gaubert, son ancien collaborateur à la mairie de Neuilly, au ministère du budget et au ministère de la communication, et Nicolas Bazire, l'ancien directeur de cabinet d'Édouard Balladur à Matignon et témoin de mariage du chef de l'État avec Carla Bruni, vont être entendus par le juge Renaud Van Ruymbeke qui enquête sur des rétrocommissions présumées en marge de contrats de ventes d’armes au Pakistan et en Arabie Saoudite, dans les années 90.

Dans cette affaire, Ziad Takieddine a été mis en examen le 13 septembre, à l'issue de plusieurs heures d'audition pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux" dans le cadre du volet financier de l'affaire Karachi.

Début septembre, un nouveau témoin avait révélé aux policiers de la Division Nationale des Investigations Financières (DNIF) avoir eu connaissance de transports de fonds opérés au milieu des années 1990 par l'homme d'affaires franco-libanais avec Thierry Gaubert et Nicolas Bazire.

 

 

Selon ce témoin, Thierry Gaubert a accompagné à plusieurs reprises M. Takieddine dans un établissement bancaire suisse pour y retirer des fonds, remis à Paris à Nicolas Bazire, qui occupait également les fonctions de directeur de campagne d'Édouard Balladur en 1995. Les espèces auraient été transportées dans de volumineuses valises.

 

L'enquête du juge Van Ruymbeke, commencée il y a un an en marge des investigations de la justice sur l'attentat de Karachi, a d'ores et déjà pu établir que Ziad Takieddine avait été étrangement imposé par le gouvernement Balladur dans les négociations financières des marchés d'armement Agosta (la vente de sous-marins au Pakistan) et Sawari 2 (la vente de frégates à l'Arabie saoudite), signés fin 1994.

 

L'enquête sur ces marchés d'armement s'avère d'autant plus sensible que Nicolas Sarközy a validé, en tant que ministre du budget du gouvernement Balladur, les dispositifs financiers ayant conduit au paiement des intermédiaires et du plus important d'entre eux, Ziad Takieddine. D'après un document saisi par les polices française et luxembourgeoise, Nicolas Sarközy a, de surcroît, supervisé depuis Bercy la création, fin 1994, d'une société-écran au Luxembourg, Heine, dédiée aux versements des commissions occultes sur le Pakistan.

.Ci-dessous le document attestant que le nom de Nicolas Sarközy apparaît bel et bien dans la procédure en cours : 

 

 


Thierry Gaubert, mis en examen dans l'affaire Karachi, a été entendu par la justice puis laissé libre. L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy a contesté les accusations de financement politique, selon son avocat.

 

 

Comprendre l'affaire Karachi en trois minutes

Cette petite infographie réalisée par Jérémie Baruch, Audrey Fournier et Samuel Laurent pour le compte du site Le Monde.fr permet de comprendre aisément les moments clés de cette affaire maffieuse et politico-financière digne des plus grands scénarios d'espionnage.

 

Cliquez sur "Démarrer"

 

 

La vengeance des blondes

Deux "ex" de deux acteurs principaux dans cette affaire et non des moindres, il s'agit de Nicola Johnson en instance de divorce d'avec Ziak Takieddine, et Hélène de Yougoslavie, ex-madame Thierry Gaubert depuis trois ans, ont décidé de libérer leur conscience.

http://img11.hostingpics.net/pics/702380NicolaJohnson.jpgNicola Johnson a informé le site Mediapart des relations qu'entretenait le trafiquant d'armes Ziak Takieddine avec le gratin de la Sarkozie, et a livré quelques photos privées permettant aux journalistes du site d'information indépendant de relancer le dossier Karachi sur lequel il était un des rares organes de presse à faire preuve d'acharnement.   

La juge aux affaires familiales Myriam Cadart a bloqué avoirs et biens de Ziad Takieddine depuis le 4 août dernier, confortant ainsi l'ex-épouse de ce dernier, Nicola Johnson, qui réclame le divorce.
Pour sa part, le juge Van Ruymbeke a demandé une audition de la plaignante "dans l'enquête sur les commissions perçues sur des marchés d'armement" dans le cadre du Karachigate.
En attendant, les biens communs de Ziad Takieddine et de Nicola Johnson, enfin, ceux connus et répertoriés en France, ne peuvent être dispersés.
Cela se rapporte à divers immeubles à Paris, Antibes et Londres, mais aussi Beyrouth. Des sociétés hors-sol, dont le siège est parfois dans des paradis fiscaux, ont été rendus destinataires de l'ordonnance.
Son ex-épouse évalue l'ensemble des biens et avoirs à plus de 104 millions d'euros, dont 40 pour l'immobilier situé en France. Me William Bourdon, avocat de Nicola Johnson, a estimé que la partie adverse avait élaboré un système très complexe « pour cacher ses revenus et ses actifs réels aux autorités françaises ».

Ne pas confondre les autorités françaises (le fisc) et des ministres ou cadres politiques de l'UMP qui, semble-t-il, n'ignoraient rien de la fastueuse aisance dont faisait preuve celui qui passe soit pour leur obligé, soit pour leur partenaire financier privilégié.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/290046helenedeyougoslavie.jpgLa princesse Hélène de Yougoslavie, entre elle aussi en fanfare dans le dossier Karachi. Entendue à la fin de l’été par les policiers de la DNIF (Direction Nationale des Investigations Financières), elle avait révélé aux enquêteurs que son ex-mari, Thierry Gaubert, ami intime de Nicolas Sarkozy avait accompagné, en Suisse, l’intermédiaire libanais Ziad Takieddine, pour aller chercher des valises "volumineuses de billets", durant la période 94-95. Elle avait ajouté que l’homme qui récupérait les "mallettes" en France était Nicolas Bazire.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/186418Cecilia.jpgLa justice et la presse auraient certainement tout intérêt à interroger une autre "ex" probablement au fait de certains secrets qui remontent au plus haut sommet de l'État. Vous me direz que Cécilia n'est pas blonde et vous aurez raison mais celle qui fût momentanément première dame de France n'a pas toujours été brune...


(à suivre...)

Source : Mediapart 

http://img11.hostingpics.net/pics/318643ceciliacocogirl.jpg

 

Vous avez manqué les épisodes précédents du feuilleton Karachi ?

Ne cherchez plus, ils sont là :

• Karachigate : Ziad Takieddine, la bombe à retardement pour le clan Sarkozy

• Karachigate : l'affaire à 350 millions d'euros qui plombe Sarkozy

• Menaces de mort envers Fabrice Arfi (Mediapart) !

• Nicolas Sarkozy a peur de l'affaire Karachi !

• L'Elysée et l'espionnage des journalistes...

• Karachigate : "L’enquête qui fait peur à Nicolas Sarkozy"

• Karachigate : Chronologie de l’affaire

• Karachigate : le trombinoscope

• Karachigate : l’ancien ministre françois léotard chez le juge aujourd’hui

• Karachi : l'assemblée refuse de communiquer des pièces au juge

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 14:56
http://img11.hostingpics.net/pics/951753LeGrosFrere.jpgIl est le Gros Frère !
 

Konrad, c'est le Gros Frère que les sales mioches n'auraient jamais voulu avoir, c’est la nouvelle terreur des petits caïds qui ont pris le pouvoir dans leur famille. Pendant deux semaines, il s’immerge dans ces familles pour ramener le calme en utilisant des méthodes militaires apprises en Irak et en Corée du Nord.

 

Le Papy Mouzeot vous présente un documentaire produit par :

 

http://img11.hostingpics.net/pics/581060BANIEREPERSO.jpg

AVERTISSEMENT

Ce documentaire peut heurter la sensibilité des plus jeunes

 

 

 

Suivi par le making-of de Konrad...

 

 

 

 

En vente libre chez votre meilleur dealer :

http://img11.hostingpics.net/pics/699989RondelleBroken.jpg

Le DVD Broken est un disque de vidéos aux moeurs légères, mal intentionnées et irrespectueuses, portant atteinte à la santé mentale et physique du spectateur.
“Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal.”

 

http://img11.hostingpics.net/pics/869403JaquetteBrokenDVD01Redux2011.jpg

Contenu du DVD 1 : 70min de vidéos avec Cerveau Zéro / M.A.D / Moralacon 01...

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/691432JaquetteBrokenDVD02Redux2011.jpg

Contenu du DVD 2 : 85min de vidéos avec Francis Caïbrel (Je Deale à Mourir) / Fetisso / El Cordobes / Roy Un Jour / Moralacon 02...

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/876958JaquetteBrokenDVD03Redux2011.jpg

Contenu du DVD 3 : 60min de vidéos avec Francis Caïbrel (En Gore et En Gore) / Mepe / Le Guide de Survie / La Liste de Quoi ? / L'Accouchement de Wendy...

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/881931JaquetteBrokenDVD04.jpg

Contenu du DVD 4 : 120min de vidéos avec L'OuViPo série 1 / RIP Francis Caïbrel / Broken'Roll (Konrad, Dandy Moustache, La Carotte...) / Les Conviviaux...

 

http://img11.hostingpics.net/pics/666086Broken.jpg- DVD 1, 2 et 3 = 10 euros (frais de port compris)
- DVD 4 = 11,50 euros (frais de port compris)

 

Pour plus de renseignements : brokenprod@gmail.com ou cliquez sur l'image de gauche pour atteindre le blog de BrokenProd.

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 10:40

http://img11.hostingpics.net/pics/924234mercipapy.jpg

C'est toujours les mêmes qui casquent !

 

Voilà une information que Paco Rabanne s'est bien gardé de nous annoncer. Ce vendredi 23 marquera la fin de l'été et raviera les nostalgiques des feuilles mortes. Tous les nostalgiques ? Probablement pas ! Cette crainte que nos ancêtres les gaulois redoutaient pourrait se justifier dès vendredi 23 septembre car... le ciel aurait de fortes probabilités de nous tomber sur la tête ou plutôt un satellite de 6 tonnes pourrait nous tomber sur la gueule !

 

http://img11.hostingpics.net/pics/430266UARS.jpg

Ce satellite baptisé U.A.R.S. (pour Upper Atmosphere Research Satellite) mesure près de 11 mètres de long, pèse près de 6 tonnes et qui a coûté 536 millions d'euros, s'apprête à retomber sur Terre en morceaux aux environs de vendredi. Le satellite, lancé il y a 20 ans par la navette Discovery, afin d'élucider quelques mystères sur les différents changements de climat, a achevé sa mission de surveillance de la couche d'ozone depuis 2005, le satellite Aura ayant pris la relève. Il est donc grand temps de le mettre à la casse... sauf que le programme de recyclage des satellites ne figure pas au cahier des charges de la NASA !

Cette même NASA confirmait depuis la semaine dernière que le satellite U.A.R.S. ne sera pas entièrement désintégré lors de son entrée dans l'atmosphère et confirmé par Fernand Alby, du Centre National d'Études Spatiales : « Pendant la descente du véhicule, la plupart des matériaux sont consumés par l'échauffement qui se produit, mais certains, comme l'acier ou le titane, résistent » et ce même scientifique de rajouter : « On a l'habitude de dire que la précision de la date de retombée est d'environ 10 %. Cela signifie grosso modo qu'à 10 jours nous pouvons prévoir le jour de l'impact et qu'à 10 heures de celui-ci, nous pouvons en déterminer l'heure ! ». Quant à la trajectoire des débris, elle est quasiment imprévisible, il est impossible dans ces conditions d'envisager la moindre évacuation des zones d'impact : « Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'ils tomberont dans une zone située entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud, soit sur une ligne faisant le tour de la Terre [...] Jusqu'ici, aucune victime ni même aucun dégât lié à la chute de ce type de débris n'ont été signalés, et ce, alors qu'au moins un satellite ou un étage de fusée retombe sur Terre chaque semaine ! » annonce encore Fernand Alby.

Aussi, les scientifiques de la Nasa estiment qu'environ 500 kilos de débris du satellite U.A.R.S. s'écraseront à la surface de notre planète dans les prochains jours.

 


Qui seront les heureux veinards ?


Selon ses propres calculs, la Nasa estime à environ 1 pour 3 200 la probabilité qu'un débris de U.A.R.S. fasse une victime humaine.

J'en vois déjà qui se frottent les mains et qui s'imaginent pouvoir revendre quelques morceaux de débris sur e-bay...

Sachez tout de même qu'il est important de savoir que "toutes les particules du satellite U.A.R.S. qui s’écrasent sur Terre resteront la propriété exclusive du gouvernement américain" . Il est donc interdit (voire très déconseillé) de toucher au moindre morceau ou débris tombé du ciel sous peine de finir à Quantico !

 

« Heu... même dans mon jardin ?

– Ouaip !

– Mais que faut-il faire alors ?

– T'appelles Mulder et Scully !  »


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Résistance

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