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  • : Le blog satirique du Papy Mouzeot
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Erick Bernard

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 22:12

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«Les Ben Ali et les Trabelsi n'étaient pas des hommes d'affaires, mais plutôt des prédateurs qui profitaient de leur position pour accumuler des richesses». Telle est la description que fait Béatrice Hibou, économiste spécialiste de la Tunisie, de la quasi-mafia qui régnait sur la Tunisie. La bourgeoisie locale ne les aimait pas : ni l'ex-président Ben Ali ni sa femme Leila Trabelsi ne faisaient parti du sérail.

Le président Ben Ali n'ayant eu presque que des filles, il s'en est servi pour créer des liens avec un milieu dont il ne faisait pas partie. Il les a mariés à de puissants hommes d'affaires. Par exemple, les liens unissant les Trabesli, Ben Ali et l'un des plus puissants patrons tunisien, Hedi Jilani, ont été construits ainsi. Le magnat est devenu sénateur et président du syndicat patronal national.

Les deux clans étaient vus comme de vulgaires arrivistes. «Si certaines critiques à l'égard des Trabelsi semblent émaner d'un mépris pour leur comportement de nouveaux riches, les Tunisiens remarquent également que leurs méthodes musclées et leur abus flagrant du système en font facilement des objets de détestation», notent les diplomates américains dans un de leurs mémos révélé par WikiLeaks.

 

Arnaques immobilières

La fortune des Ben Ali et des Trabelsi s'est construite à coups de montages financiers bidon et d'arnaques immobilières, comme le décrivent par le détail les journalistes Nicolas Beau et Catherine Graciet dans leur livre «La Régente de Carthage». Les privatisations des années 1990 et 2000, notamment, sont l'occasion pour eux de mettre la main sur des pans entiers de l'économie tunisienne. Grâce à l'entremêlement du monde des affaires et de la politique, de nombreux groupes étrangers doivent s'associer aux deux clans pour s'implanter localement.

Qu'ont donc fait les Ben Ali et Trabelsi de l'argent ainsi gagné? Difficile à dire. Mais Leila entretenait des liens étroits avec Dubai, où elle avait, d'après Catherine Graciet, beaucoup investi. Notamment dans l'immobilier. Certains des membres de «la Famille» (surnom donné au pouvoir par les Tunisiens en référence aux films évoquant la mafia) ne profiteront pas de leur fortune. Outre Imed Trabesli, assassiné lors de la révolte,beaucoup n'ont pas fuit à temps le pays et ont été arrêtés. D'autres ont vu une partie de leurs avoirs gelés, notamment en Suisse. (voir la vidéo qui se trouve sur la page Le clan Ben Ali - Trabelsi est-il à l'abris de toutes sanctions ?)

 

 

Source : LeFigaro.fr

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 18:33

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Lorsqu'en 1989, un député basque à Madrid, Josu Muguruza, fut assassiné et un autre grivement blessé, Le Canard Enchaîné n'en pipa mot; non plus Politis...Fidèle lecteur de l'hebdomadaire satirique et de Politis, je m'en étonnai à l'époque auprès des 2 rédactions... rédactions sans réaction = fin de mon abonnement à Politis et fin de la lecture du Canard...

mercredi 26 janvier 2011

Manuel Colinas  




 

 

 à

 

 

Monsieur le Directeur du Canard Enchaîné,

 

            Monsieur,

            Un ami me fait lire la brève publiée dans la rubrique ZIG-ZAG du Canard du 05/01/2011 et intitulée « Ça nous l’savons ».

            Vous y brocardez la décision prise par les autorités cubaines de ne plus inclure dans la ration mensuelle de produits divers qu’elle alloue à chaque Cubain, ni le savon, ni le dentifrice, ni le détergent…

            Je sais bien que pour le plaisir narcissique de faire un bon mot, on tuerait père et mère… mais je crois néanmoins qu’un humoriste peut et doit avoir une morale, une conscience et un honneur qui devraient lui interdire de hurler avec les loups…

            Je suis cependant très amusé de vous voir révéler, malgré vous, ce que vous avez pris bien soin de nous cacher pendant plus de 50 ans : qu’à Cuba, toute personne, y compris les enfants, reçoit une ration mensuelle de denrées diverses (entre autres : lait, huile, riz, etc., et donc aussi dentifrice et savon…) pour assurer un minimum vital décent à tous. Pourquoi diable n’avez-vous jamais informé vos lecteurs de cette « monstruosité » - là ? Comment voulez-vous que nous réagissions à l’annonce de sa suppression si nous ignorions qu’elle existât ? Par l’incrédulité, probablement.

Je vous remercie donc (et, à travers vous, aussi, Le Figaro) de cette magnifique leçon de journalisme « déontologique », comme on dit.

            Votre article se termine par un sarcasme nullement innocent : « Chez les frères Castro c’est l’auto-crassie »

            Moi, je conclus cette information autrement : à Cuba, malgré 50 ans d’un blocus implacable, criminel, condamné par l’ONU à la presque unanimité, la plus riche puissance de ce monde veut priver ce minuscule pays de 10 millions d’habitants de tout, y compris de savon et de dentifrice… et pourtant, cette héroïque nation révolutionnaire résiste depuis 50 ans et ne plie pas ; elle est la seule au monde à tenir tête à l’Empire avec un courage, une intelligence et des succès extraordinaires et exemplaires.

            Sans doute Le Canard aimerait-il voir à Cuba cette misère indigne que l’on trouve à Haïti, dans les favelas de Rio ou les bidonvilles de Bogotá ou du Congo et qui condamne définitivement ce système capitaliste que vous soutenez sincèrement et aussi visiblement que votre job vous le permet...

            C’est donc bien la réussite de la politique sociale et de l’économie cubaine (et donc la suppression de « la bolsa » dès lors que la fin de la pénurie le justifie) qui fait enrager les nantis parisiens.

            Consolez-vous : votre misérable articulet sera affiché, avec joie, chez les riches maffieux anticastristes de Miami. C’est une gloire comme une autre. Ma satisfaction à moi sera de faire lire ma protestation indignée à tous mes correspondants. Votre vrai visage leur sera un peu plus visible, je l’espère.

Avec mes civilités.

 

 

 

Source : Xarlo EtCHEzaharreta

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 18:06

 

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Chez les agriculteurs, le taux de suicide est trois fois plus élevé que chez les cadres

"J'avais planqué un fusil et deux cartouches dans une serre. Mon épouse savait que j'étais à bout. Elle me faisait suivre partout par mon fils". Sans le soutien de sa famille, Roger Pessotto, 66 ans, sait qu'il serait passé à l'acte. Le souvenir est encore frais, mais il veut témoigner.

Roger Pessotto a toujours voulu être agriculteur. Une belle carrière de maraîcher avec la fraise pour spécialité. "On est parti de rien. Et on est arrivé à rien". Dans cette aventure, il avait pourtant tout donné, et sa fierté, c'était d'y être arrivé. Sa success-story avait même attiré les caméras d'une émission télévisée, quand son exploitation pesait encore entre "trente à quarante salariés".

Et puis, il y a eu la tempête de 1999. "Six hectares de serres ravagés, 1,5 million de francs rien qu'en pertes occasionnées". L'assurance n'a pas fonctionné. "En 2003, il y a eu la sécheresse et là, on a mis pied à terre". S'ensuivent quatre années de procédures judiciaires. "J'ai tout perdu, ils m'ont tout pris. Toute ma vie. Même ma Renault 19, vieille de 400 000 km, fulmine Roger Pessotto. Ils ont même essayé de saisir la maison de ma belle-mère. Je n'étais plus rien, je n'ai eu droit qu'au mépris."

Si Roger Pessotto s'en est sorti, nombreux sont ceux qui passent à l'acte. "En trente ans, on a recensé près de quarante suicides d'agriculteurs sur un secteur qui compte à peine 2 000 habitants, déplore Jean-Pierre Vigier, conseiller général de Haute-Loire et ancien président de la Mutualité sociale agricole (MSA) d'Auvergne. Et le constat est d'autant plus cruel que le phénomène semble s'accélérer. On a eu trois suicides ces six derniers mois dans un rayon de quinze kilomètres".

"LE SUICIDE D'UN AGRICULTEUR NE FAIT PAS DE BRUIT"

Aucune région n'est épargnée. "C'est un problème d'ampleur nationale, que personne ne peut nier, parce qu'il se voit et s'entend sur le terrain. C'est comme un bruit de fond recouvert d'une chape de plomb", s'indigne Bernard Lannes, président de la Coordination rurale, qui tente depuis des années de briser la loi du silence. "C'est une situation très préoccupante", confirme de son côté Xavier Beulin, nouveau président de la FNSEA, qui en a fait une priorité de son mandat.

Problème, si la surmortalité par suicide chez les agriculteurs est une réalité, l'absence de données la rend difficile à appréhender. "On a parfois des estimations par région, mais elles ne sont jamais consolidées au niveau national", déplore la Coordination rurale.http://s1.lemde.fr/image/2010/04/27/540x270/1343608_3_f521_manifestation-d-agriculteurs-qui-veulent.jpg

Seule certitude, le taux de suicide chez les exploitants agricoles est trois fois plus élevé que chez les cadres. C'est la conclusion de la seule enquête officielle qui renseigne sur les suicides d'agriculteurs, réalisée par l'Institut de veille sanitaire (INVS), publiée en 2010 dans la Revue d'épidémiologie et de santé publique. "Nous avons analysé les causes de décès par secteur d'activité de 1968 à 1999", détaille Christine Cohidon, médecin épidémiologiste à l'INVS. Une nouvelle étude est envisagée entre l'INVS et la MSA pour affiner les données.

"Le suicide d'un agriculteur ne fait pas de bruit, mais c'est souvent son ultime manière de dénoncer la situation de crise morale et sociale que vit notre secteur", s'indigne Bernard Lannes. "C'est une forme de désespérance qui s'est installée dans le monde agricole, observe Jean-Pierre Vigier. Ce sont des gens courageux, qui ne comptent pas leurs heures, qui ne prennent jamais de vacances, qui ont parfois dû s'endetter et qui sont contraints de travailler à perte. On ne leur laisse aucune échappatoire".

"IL Y A TOUJOURS EU BEAUCOUP D'ENTRAIDE DANS LE MILIEU"

Aux difficultés économiques et financières et à l'absence de perspectives du secteur, semblent s'ajouter d'autres facteurs, comme l'isolement, le célibat. "La conduite suicidaire est un processus complexe et multifactoriel. Il est très difficile aujourd'hui de faire la part des choses entre les facteurs professionnels et personnels, qui sont dans ce mode d'exercice particulièrement mêlés", remarque Christophe David, médecin du travail en charge des risques psychosociaux à la Caisse centrale de la MSA.

Des groupes de paroles, des numéros de stress assistance, des réunions d'information, des cellules de prévention au suicide ont été mis en place dans plusieurs régions par les syndicats et par la MSA. Des associations, tels que l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants), SOS Paysans, ou le Samu social agricole viennent aussi en aide aux agriculteurs les plus en difficultés.

"Il y a toujours eu beaucoup d'entraide dans le milieu, mais aujourd'hui les exploitants sont de plus en plus isolés. Pour recréer du lien social et lutter contre l'exclusion rurale, on essaie de s'organiser entre-nous en réseaux de solidarité", indique Damien Legault, 40 ans, ancien éleveur de veaux qui tente aujourd'hui une reconversion dans le bio, à Vritz, en Loire Atlantique. Lui aussi est "tombé plus bas que terre", le jour où crise oblige, le veau s'est brusquement dévalorisé.

"ILS NE M'AURONT PAS, JE SUIS BLINDÉ"

http://static.lexpress.fr/medias/1122/574613_french-farmers-demonstrate-against-deteriorating-economic-conditions-in-paris.jpg"On donne treize heures de travail par jour, y compris le dimanche, pour terminer en procédure judiciaire, en prise avec le tribunal, les créanciers, les banquiers, les fournisseurs. C'est très difficile à vivre". Une situation qu'il ne connaît que trop bien, par son activité bénévole depuis plusieurs années au sein de l'Apli et de SOS Paysans. A défaut de le réconforter, cette expérience lui permet de prendre du recul. "Ils ne m'auront pas, je suis blindé. Je sais très bien que je ne suis qu'un dossier parmi tant d'autres".

En dépit du travail de prévention mis sur pied, tous les acteurs sont aujourd'hui contraints d'avouer leur impuissance à toucher un public dont la détresse est souvent dissimulée. "Les agriculteurs n'ont pas l'habitude de demander de l'aide. Si on ne va pas à leur rencontre, ils ne viendront pas nous chercher, souligne Bernard Lannes. Au lieu de dépêcher un huissier quand quelqu'un ne paye plus ses cotisations, il vaudrait mieux lui envoyer une assistante sociale".

Pour Xavier Beulin aussi, il y a des indicateurs qui peuvent alerter. "Quand un agriculteur rencontre une difficulté, dans sa coopérative, auprès de sa banque ou de son assureur, c'est un clignotant qui doit s'allumer".

 

 

Source : LeMonde.fr

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 17:54

... Mélenchou n'apprécie pas du tout l'humour de Plantu, mais alors pas du tout !

Pauvre chou, avec un gars comme ça à la tête de la France on est certain de retrouver tous les humoristes dans des camps de travaux forcés... Heu, p'têt pas quand même, faut pas exagérer, bon alors dans des camps de rééducation par le travail !


http://img11.hostingpics.net/pics/813008plantu.jpg

 

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a dénoncé "l'odieux amalgame" d'un dessin de Plantu paru dans L'Express mercredi, où il est caricaturé au côté de Marine Le Pen (Front national) lisant, tous deux, le même slogan "Tous pourris".

"Je dénonce l'odieux amalgame auquel se livre le dessinateur Jean Plantu (...) lorsqu'il me représente en uniforme et brassard lisant le même texte que Mme Le Pen et mettant dans ma bouche le slogan 'Tous pourris !'", écrit le leader du Parti de Gauche dans un communiqué diffusé à la presse, mercredi.

"Stupide politiquement, ce dessin amalgame deux programmes et traditions politiques diamétralement opposés. Blessant sur le plan humain puisqu'il nie mon identité et mes combats, il contribue à la confusion politique qui, sous prétexte de lutte contre le populisme prêche le maintien de l'ordre établi", ajoute-t-il.

"Jean Plantu ne fait plus réfléchir, il aveugle", conclut Jean-Luc Mélenchon dans ce communiqué.

 

Déjà qu'avec l'UMP on rigole pas tous les jours mais alors avec Mélenchou à la tête de la "Gauche singulière" (en opposition à la gauche plurielle de Mitterand) ça va vraiment pas être marrant, allez hop, tu rigoles toi ? Et pan, voila une prune 90 euros ! Ah, t'es journaliste en plus ? Allez foutez moi ça en taule !

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 16:07

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LES CAISSES SONT VIDES, ON NE PEUT PAS REVALORISER LES SALAIRES, ON NE PEUT PLUS FINANCER LES RETRAITES MAIS...

Le gouvernement et la région Ile-de-France ont annoncé mercredi avoir conclu "un accord historique" pour le développement des transports du Grand Paris, avec une enveloppe de 32,4 milliards d'euros d'ici à 2025.

Dans son communiqué, la région Ile-de-France, présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon, souligne que les onze millions de Franciliens "peuvent être fiers et satisfaits: la région Ile-de-France et l'Etat s'engagent à unir leurs forces pour la réalisation d'un réseau de transport banlieue-banlieue, une rocade de métro automatique ainsi qu'un plan ambitieux de modernisation de l'existant".

Le ministre de la Ville Maurice Leroy et Jean-Paul Huchon ont détaillé lors d'une conférence de presse les principales mesures, notamment la mise en oeuvre du plan de mobilisation, le tracé et le plan de financement de "Grand Paris Express".

Dans ce cadre, il est prévu la modernisation des réseaux actuels et la réalisation d'un métro automatique de rocade autour de Paris, avec notamment la prolongation d'Eole à l'ouest de la Défense qui permettra de relier la gare Haussmann-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie, en passant par le secteur de La Défense, la désaturation de la ligne 13 du métro par le prolongement de la ligne 14.

Cette "grande boucle" pourra transporter 40.000 personnes en heure de pointe à une vitesse de 60 à 80km/h et fonctionnera 24 heures sur 24.

Cela facilitera les déplacements domicile-travail entre l'est et l'ouest de l'Ile-de-France. L'objectif est de remédier à la saturation du RER A et de délester le tronçon Gare du Nord-Châtelet-Les Halles sur les RER B et D, note Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

L'enveloppe de 32,4 milliards d'euros se répartit entre l'Etat (neuf milliards), les collectivités (neuf milliards), de nouvelles ressources fiscales et l'emprunt (sept milliards chacun)

Par contre, "un désaccord entre la Région et l'Etat demeure sur le développement de Saclay à l'horizon 2020: des études menées conjointement devront trancher ce différend, en toute objectivité". En effet, le projet de loi garantit la préservation des terres agricoles, en précisant que "la zone de protection devra comporter au moins 2.300 hectares de terres" consacrées à cette activité sur le plateau de Saclay, au sud-ouest de Paris.

Le Grand Paris est un projet porté par Nicolas Sarkozy pour faire de la région capitale une "ville-monde", capable de concurrencer les grandes métropoles internationales.

Les élus socialistes se sont déclarés "satisfaits du contenu de cet accord parce qu'il permet de débloquer la question des transports en Ile-de-France, centrale pour l'amélioration du quotidien de millions de Franciliens".

Pour Cécile Duflot, présidente du groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil régional d'Ile-de-France, "la précipitation et la forme de l'annonce font craindre une opération de communication du gouvernement qui ne répondra pas aux besoins urgents des Franciliens".

"Bien éloigné de leur préoccupation, le contenu de l'accord est de la poudre aux yeux des usagers des transports en commun qui ont besoin d'une réponse urgente", déplore Cécile Duflot.

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_metro-grand-paris-oliv-2.jpg

Le futur métro du Grand Paris paraît plus fumeux que jamais. Ce qui n’empêche pas le machin chargé de l’installer de bénéficier d’un royal budget de 400 millions d’euros, dont 10 millions en salaires.

«Le projet de développement du Grand Paris, dont la double boucle de métro automatique n’est qu’une composante, vise, notamment, à favoriser la croissance économique de la région-capitale et par effet d’entraînement de la France entière». Voici comment au printemps dernier, défendant sa loi devant les sénateurs, Christian Blanc jouait les pères Noël avant l’heure.

Aujourd’hui le mégalomaniaque ministre n’est plus là, tombé pour une affaire de cigares, et son héritage peine à prendre son essor. Comme prévu, il n’y a pas un rond dans les caisses de l’Etat pour doter en 2011 la Société du grand Paris (SGP) de 4 milliards d’euros de capital. C’est elle qui doit coordonner les études, attribuer les contrats et lancer les travaux du super métro de près de 160 kilomètres. sa facture s’élève officiellement à 32,4 milliards d’euros.

Toujours est-il que le rêve de Blanc que tente de mettre en musique le ministre de la Ville, Maurice Leroy, a déjà une concrétisation bien tangible, sonnante et trébuchante. Elle va se traduire d’ici quelques jours par un renforcement des taxes sur les entreprises.

http://www.bakchich.info/local/cache-vignettes/L460xH178/jpg_picto_sgp-678ce.jpgCliquez pour lire le doc (pdf)

Comme le montre ce document, la Société du Grand Paris vient de se voter pour 2011 un joli budget de 399,1 millions d’euros dont 10,5 millions pour les salaires de l’équivalent de 55 personnes.

Sur un joli budget de 399,1 millions d’euros, la Société du Grand Paris va ainsi bénéficier en 2011 de 390 millions d’euros de ressources fiscales votés par le Parlement dans la loi de finances. 213 millions notamment proviendront de la modernisation de la taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement en Ile de France. 117 autres millions seront apportés par une taxe spéciale d’équipement créée par la loi. De quoi réjouir le Medef Ile de France, hostile au Grand Paris depuis l’origine. Il y voit l’effet inverse de l’objectif assigné par Christian Blanc, qui, pour reprendre ses paroles est "d’améliorer la compétitivité" de l’Ile de France.

Tout cet argent – auquel s’ajoute une subvention de l’Etat de 9,1 millions d’euros - ne sera pas de trop pour régler les salaires des membres de la SGP.

Le conseil de surveillance de ce machin crée et contrôlé par l’Etat vient ainsi le 16 décembre de se voter son budget. «  Le montant prévisionnel pour 2011 de la masse salariale de la Société du Grand Paris est de 10,5 M€ pour un effectif moyen de 55 ETPT » (équivalent temps plein travaillé) lit-on dans un document interne. Soit avec les charges, quelque 191 000 euros annuels en moyenne par tête de pipe. Ce qui n’est pas rien par temps de crise.

De quoi assurer un honorable train de vie aux membres de la SGP, constitués pour une grande part d’anciens de la RATP, de proches de Blanc comme son ancien directeur de cabinet Marc Véron, (devenu directeur général de l’établissement public) et souvent franc-macs à l’instar de leur mentor.

Reste que ces émoluments ne suffisent pas à donner le sourire aux promoteurs du Grand Paris. Jeudi 16 décembre, intervenant à un colloque organisé par le député UMP Hervé Mariton, l’un des membres du directoire du Grand Paris, Didier Bense a fait une présentation très laborieuse qui cachait à peine les insuffisances d’un métro mégalo à peine étudié. Surtout, l’intervenant avait l’air tout déconfit.

Explication. La veille, une sorte de Yalta est intervenu entre l’Etat, la région Ile de France (qui promeut avec Arc Express un projet de RER concurrent du "Grand huit de Blanc" et dans les cartons depuis un moment), la SGP et la RATP. L’annonce officielle d’une fusion entre les deux systèmes de transport devrait être faite prochainement, en reprenant une proposition formulée au lendemain du remaniement par Jean-Paul Huchon, le patron PS de la région Ile-de-France. Faute de moyens, l’Etat a accepté de faire ami-ami avec le conseil régional. Les études, la conduite du projet, le financement de la future ligne de transport en commun devraient ainsi être partagés.

http://static.lexpress.fr/medias/229/portzamparc-aubervilliers-grand-paris_235.jpg

 

 

Sources : NouvelObs.com, Bakchich.info

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 14:27

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 Yves Aubin de La Messuzière

L'ex-ambassadeur de France en Tunisie Yves Aubin de La Messuzière affirme que "les autorités politiques françaises étaient "parfaitement informées des dérives du système Ben Ali" et que l'expertise des diplomates a été "négligée", dans une tribune publiée aujourd'hui dans Libération. Lundi, Nicolas Sarkozy a déclaré que la France avait "sous-estimé les aspirations du peuple tunisien à la liberté", faisant ainsi un mea culpa après avoir été très critiqué pour n'avoir lâché l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali qu'après sa chute le 14 janvier.

"Les autorités politiques françaises étaient parfaitement informées des dérives du système Ben Ali, qui rejetait toute référence à la question des droits de l'Homme", écrit l'ancien diplomate, en poste en Tunisie entre 2002 et 2005. "L'expertise du Quai d'Orsay, marginalisé depuis 2007, était négligée", accuse-t-il. "Au cours de la décennie passée, les analyses de notre ambassade à Tunis et celles du Quai d'Orsay soulignaient régulièrement la dégradation des libertés publiques et la répression qui touchait les associations et les organisations non gouvernementales", affirme encore Yves Aubin de La Messuzière.

 

Selon l'ancien directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères (1999-2002), "les rapports diplomatiques mettaient aussi l'accent sur l'exaspération et le mal-être de la jeunesse tunisienne", ainsi que sur "la prévarication et le développement d'un système de prédation du secteur privé de l’économie par le clan Trabelsi". "L'analyse diplomatique privilégiait le risque de mouvements sociaux à la menace islamiste", affirme-t-il encore.

 

Yves Aubin de La Messuzière juge que "les premières déclarations françaises, au lendemain de la chute de Ben Ali, n'ont pas été à la hauteur". Il rappelle en outre que les propos de Nicolas Sarkozy au cours de sa visite en 2008 à Tunis, où il s'était félicité "des progrès de l'espace des libertés publiques, avaient suscité l'imcompréhension et l'indignation". Il conclut qu'"un effort important est nécessaire pour rétablir la confiance" avec la Tunisie.

 

 

Sources : Libération, LeFigaro.fr

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 13:10
La Tunisie lance un mandat d'arrêt international contre Ben Ali

Ben Ali-Trabelsi-jail

Le président déchu et son épouse, qui ont fui le pays, sont poursuivis pour s'être enrichis pendant vingt-trois ans sur le dos de la Tunisie, accumulant par la corruption et le racket une fortune évaluée à plusieurs milliards d'euros.

Leila Trabelsi-jailLe couple fugitif est désormais officiellement recherché. La Tunisie a lancé mercredi un mandat d'arrêt international contre le président déchu Zine El Abidine Ben Ali ainsi que contre son épouse Leïla Trabelsi. La justice tunisienne a précisé avoir demandé l'aide d'Interpol pour essayer de les arrêter. Ben Ali, qui a fui la Tunisie le 14 janvier, a désormais trouvé refuge en Arabie Saoudite, tandis que son épouse a également quitté le pays pour une destination inconnue (Dubaï ?).

Les deux fugitifs sont poursuivis pour «acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers» et «transferts illicites de devises à l'étranger», a précisé le ministre de la justice Lazhar Karoui Chebbi. En vingt-trois ans de règne, la famille de Ben Ali et celle de son épouse ont fait main basse sur des pans entiers de l'économie tunisienne. Selon le journaliste tunisien Slim Bagga, fin connaisseur de l'économie de son pays, la fortune des Ben Ali se monte à 5 milliards d'euros et celle du clan Trabelsi représente à elle seule 12 milliards d'euros. Des informations émanant des services secrets français indiquent par ailleurs que l'ex-première dame se serait enfuie de Tunisie en emportant 1,5 tonne d'or, soit l'équivalent de 45 millions d'euros.

L'annonce du gouvernement ne suffira probablement pas à calmer les manifestants qui continuent en Tunisie de protester contre la présence dans le nouveau gouvernement des caciques de l'ancien régime. Pour tenter de sauver sa formation, le premier ministre doit annoncer un remaniement dans la journée. Dans l'attente, la sécurité a été préventivement renforcée à Tunis dans le quartier des ministères, où la tension reste vive. Mercredi, des manifestants qui tentaient de forcer un barrage de barbelés ont essuyé des tirs de gaz lacrymogène. Dans la métropole économique de Sfax, bastion historique du syndicalisme tunisien, une «grève générale» a par ailleurs débuté mercredi avec «le débrayage de milliers de travailleurs de tous les secteurs», a déclaré un membre du bureau régional de la centrale syndicale UGTT, très active dans la révolution de jasmin.

La Suisse et la France, qui a ouvert une enquête pour corruption, ont récemment décidé de bloquer d'éventuels fonds appartenant au présidentBen Ali. L'Union européenne a également adopté le principe d'un gel des avoirs de l'ancien président.

POURSUITES CONTRE LE GÉNÉRAL SÉRIATI

Le ministre de la justice tunisien a par ailleurs indiqué que huit membres de la garde présidentielle, dont l'ancien chef de la sécurité du président Ben Ali, le général Ali Sériati, étaient poursuivis dans le cadre d'une enquête judiciaire distincte concernant des exactions contre la population.

La justice tunisienne avait déjà annoncé l'ouverture d'une information judiciaire le 16 janvier visant notamment le général Sériati pour "complot contre la sécurité intérieure de l'Etat, incitation à commettre des crimes et à s'armer, et provocation au désordre".

Homme-clé de la sécurité du président déchu, le général avait été interpellé à Ben Gardane, dans le sud du pays, alors qu'il tentait de s'enfuir en Libye, avait alors indiqué une source officielle citée par l'agence de presse Tunis Afrique Presse.

Les autorités de transition le considèrent comme le commanditaire de la campagne de terreur menée par des miliciens armés fidèles à l'ancien président dans les jours qui ont immédiatement suivi sa chute. Ces hommes avaient semé la terreur pendant plusieurs jours en se livrant à des exactions contre le population et en tirant sur des membres des forces de sécurité à Tunis et dans d'autres villes du pays.

Leila Trabelsi-jail3

 

 

Sources : LeMonde.fr, Lefigaro.fr

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 09:22

http://mimi40.m.i.pic.centerblog.net/av8928dm.jpg

 

Lien de cause à effet ?

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2010-01/2010-01-05/article_camus-crise.jpgSeulement 24 heures après que cet espèce de vieux pédophile de Jean-Claude Camus ait reçu sa Croix de Commandeur de l'Ordre National du Mérite qui lui a été remise par Line Renaud, un autre vieux débris, celui qui a été répudié par sa poule (aux œufs d'or) en septembre dernier et qui avait déclaré : «J'ai passé 35 années merveilleuses avec Johnny. Je lui ai tout donné mais je sais aussi ce que je lui dois. Je lui garde toute mon admiration et ma tendresse, et lui souhaite beaucoup de succès avec sa nouvelle équipe», le Canard Enchaîné révèle que le "taulier" serait sous le coup d'un contrôle fiscal puisqu'il aurait transféré une partie de ses actifs au Luxembourg via une boite dénommée Nerthus Invest SA. Une volonté vindicative aurait-elle sonné le glas pour celui qui chantait "le Pénitencier" ? Quoi qu'il en soit l'avenir pour le "chanteur abandonné" s'annonce de plus en plus "noir c'est noir"...

 

Démenti de Gilbert Coullier le nouveau producteur du chanteur :
«Jean-Claude Camus orchestre une campagne de dénigrement à l’encontre de Johnny et surtout de Laeticia. En accord avec eux, j’ai décidé de rétablir la vérité. Quand Jean-Claude Camus affirme que c’est lui qui a "jeté l’éponge" et que ce n’est pas Johnny qui aurait pris la décision de se séparer de lui, il ment. Le 1er septembre 2010, c’est Johnny Hallyday qui a appelé Jean-Claude Camus pour lui annoncer qu’il arrêtait sa collaboration. Cette conversation a duré plus d’une heure, au cours de laquelle Jean-Claude Camus a tenté, en vain, de l’en dissuader. Comprenant que la décision de Johnny était irrévocable, il lui a demandé, en désespoir de cause, de bien vouloir lui laisser une petite place à nos côtés dans la future production de ses spectacles… Quelques jours plus tard, Jean-Claude Camus m’a appelé pour me demander la même chose: lui trouver "un strapontin" pour reprendre son expression, dans la production du futur spectacle. Ce n’est pas très glorieux pour quelqu’un qui voudrait maintenant faire la morale à qui veut l’entendre.»

 

Explications par les professionnels de la presse...

Selon Le Canard Enchaîné de ce mercredi, des perquisitions chez le fondé de pouvoir du chanteur et chez son conseiller fiscal ont eu lieu le 2 décembre. L'hebdomadaire, qui s'appuie sur « plusieurs sources », écrit que les impôts disposent d'un «dossier épais et bien étayé» qui nourrit des soupçons d'évasion fiscale ou de montages «audacieux».

Principale curiosité, aux yeux des services fiscaux, le transfert au Luxembourg «d'une partie des actifs de la galaxie Hallyday».

Ce volet, si toutefois les enquêteurs parviennent à confirmer leurs soupçons, concernerait donc la partie professionnelle, et non privée, du patrimoine de Johnny Hallyday.

Johnny en 2007 : «Je suis français et je reste français»

http://storage.canalblog.com/58/25/105722/43349336.jpgCôté privé, on sait que Johnny Hallyday est résident fiscal en Suisse depuis 2006, avec l'approbation de Nicolas Sarkozy, selon ce qu'il avait déclaré en 2007 à l'hebdomadaire helvète Le Matin Dimanche. En 2006, il avait demandé la nationalité belge, avant d'y renoncer avec des accents patriotiques en 2007 : «Je suis français et je reste français.» Trente ans plus tôt, soit en 1976, le chanteur avait déjà eu maille à partir avec le fisc. Le présentateur du JT d'Antenne 2 Guy Thomas lançait le sujet par ces mots : «Encore une vedette de la chanson inculpée pour avoir dissimulé une partie de ses revenus».
A un reporter qui lui demandait s'il pourrait quitter la France au cas où une action judiciaire serait intentée contre lui, le chanteur répond :
«Je pourrais, mais je suis français, et ça m'ennuierait beaucoup »

Une plainte pourrait être déposée à l'encontre de la rockstar... On se rappelle des déclarations de Jojo sur le régime fiscal français, peu avant son départ vers la ville de Gstaad en Suisse. Visiblement, sa folle envie d'en donner le moins possible au gouvernement pourrait lui coûter bien plus cher, si les soupçons de fraude fiscale s'avéraient.

L'avocate, les conseillers fiscaux et les gestionnaires de fortune de Johnny Hallyday ont été contactés par le Canard Enchaîné, mais n'ont pas souhaité s'exprimer.

 

  

 

 

Sources : 20minutes.fr, Rue89, LeFigaro.fr

 

 


 

L'avis du Papy : *****

Message du fisc à Johnny Hallyday : A que coucou !

Après avoir reçu la bénédiction du président de la Jet Set le chanteur est totalement abandonné. Son "bienfaiteur fiscal" étant beaucoup plus affairé à redorer son propre blason en vue des prochaines présidentielles dont les sondages sont au plus bas. Pour preuve, les débats sécuritaires qui commencent à envahir nos écrans de télévisions...


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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 08:19

http://seo-contest.info/images/seocontest2008.jpg

Mondialisation : Français très critiques

http://www.artvalue.com/photos/auction/0/48/48596/sole-jean-1948-france-superdupont-2668899.jpgLes Français se montrent les plus critiques sur la mondialisation et le fossé se creuse entre les opinions des vieux pays industrialisés et celles des pays émergents, selon un sondage à paraître demain dans le quotidien La Croix. Parmi la population de dix pays interrogée, les Français sont les plus nombreux (33%) à juger qu'il faut désormais abandonner le système capitaliste. Seulement 3% des Chinois pensent la même chose.

Le sondage a été réalisé du 8 au 23 décembre, par l’Ifop pour la Croix, sur un échantillon de 6.023 personnes (France 604 personnes, Grande-Bretagne 600, Etats-Unis 605, Australie 600, Allemagne 600, Italie 600, Pays-Bas 600, Pologne 603, Chine 604, Brésil 607) représentatif des habitants âgés de 18 ans. Quelque 65% des Chinois (en tête de tous les pays de l'étude) considèrent même qu'il faut conserver ce système "qui fonctionne plutôt bien", quand seuls 15% des Français (le plus petit nombre dans l'étude) partagent ce point de vue.

Seulement 39% des Américains estiment en outre que "le développement des échanges commerciaux internationaux est une bonne chose". S'agissant de la forte probabilité d'une nouvelle crise économique: 91% des Français sont d'accord avec cette opinion, 77% des Chinois et 66% des Hollandais.

Ce sondage est publié à l'occasion de l'ouverture du 41e Forum économique mondial de Davos demain.

http://media.paperblog.fr/i/245/2455044/testez-degre-identitaire-L-1.jpeg

 

Source : LeFigaro.fr

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 20:37

http://asset.rue89.com/files/imagecache/asset_wizard_width/files/YannGugan/AC_Karima_Delli_inside02.jpg

 

Quoi que y'a ? Vous croyez que le Papy vous fait un retour de paludisme, bah pas du tout !

35 000 euros ne représentent jamais que 231 421 francs et je vous fait grâce des centimes. Ah non, c'est pas annuel mon gars, c'est tous les mois que ça tombe et le gros avantage c'est que tu peux continuer à picoler, fumer des Havanes et même que t'as pas besoin de courir comme un zèbre autour d'un terrain de foot pour percevoir une telle rente.

En années de cheminot ça doit représenter environ 3 ans de salaire soit bosser 36 fois plus sans compter les avantages.

Quel est le secret ?

Braquer une banque ? Effectivement ça pourait être une bonne solution mais c'est trop risqué.

Gagner au Loto ? Les probalités sont tellement faibles qu'il faudrait plus q'une vie pour parvenir à gagner autant.

On va pas procéder par élimination sinon on va y passer la nuit...

Non, Xarlo, c'est pas le vélo non plus, c'est trop "crevant" comme boulot ! Y'a beaucoup moins fatiguant et vachement plus lucratif...

La solution : ÊTRE EURO-DÉPUTÉ !

 

Démonstration...

Karima Delli, eurodéputée pour 8 580 € par mois

La militante associative, élue sur la liste Europe-Ecologie, touche aussi 26 700 euros par mois pour les frais liés à son mandat.

Ils sont 736, représentent près de 500 millions de personnes et dans certains domaines comme l'écologie, les mesures qu'ils prennent dictent jusqu'à 80% la législation française. Et pourtant, tout le monde s'en fout. Même Rachida Dati. Ce sont les députés européens.

 

Dans les couloirs ou sur les sièges du Parlement européen, ces élus par vous et moi contribuent à faire de l'Europe ce qu'elle est. Comment et à quel tarif ? Bonne question.

 

Karima Delli, 30 ans, a eu le courage de se prêter au jeu. L'une des quatre députés européens d'Europe Ecologie - Les Verts, élus en juin 2009, n'a pas hésité longtemps avant de me rencontrer. Déjà membre des collectifs « Jeudi noir et Sauvons les riches avant de rejoindre le Parlement, pour moi, Karima Delli, c'était ça. (Voir la vidéo satirique de Jeudi noir au sujet de Christine Boutin)

 


Les vacances de Mme Boutin

 

Mais “funky Karima” était en congé le jour où je l'ai rencontrée. Dans le large bureau parisien de la délégation européenne d'EE-LV, Karima Delli m'attend bien sagement devant ses feuilles de notes. Elle a déjà pris le pli ce de ceux qui pèsent leurs mots avant de distiller un message politique. Dommage.

De Tourcoing à l'Europe, pour “une écologie qui vient d'en bas”

Dans son parcours politique, tout semble s'être enchaîné de manière remarquable. Originaire de Tourcoing (Nord), la jeune femme poursuit des études dans les domaines du commerce et de la sciences politique. Quant à son engagement politique, on pourrait en trouver le germe dans la présidentielle de 2002 :

“J'avais 22 ans. J'ai été marquée par la campagne et le message de Noël Mamère qui représentait les Verts à l'époque. Cette idée d'une écologie populaire, qui vient d'en bas, dont tout le monde peut bénéficier, surtout les plus pauvres.

Encore maintenant, il faut se battre contre le fait que sont toujours les plus précaires qui doivent habiter au bord des autoroutes, à proximité des sites dangereux comme AZF, ou qui ne peuvent pas avoir accès aux produits bio.

Un peu plus tard, j'ai rencontré la sénatrice Marie-Christine Blandin pour qui j'ai fini par travailler comme assistante parlementaire.”

Karima adhère aux Verts et devient rapidement secrétaire fédérale des jeunes du parti. A l'approche des élections européennes de 2009, c'est un peu comme si on l'avait poussé sur les listes :

“On m'incitait : ‘Vas-y Karima, va sur la liste.’ Je ne savais pas trop quoi faire, mais j'avais envie de m'impliquer concrètement dans la campagne. Parce que quand on est sur la liste, il faut s'engager à fonds, faire beaucoup de meetings et de réunions publiques. Alors, je me suis lancée.

Le soir du 7 juin 2009, après l'annonce des premières estimations, on était tous très contents car on croyait avoir trois députés élus.

Je suis partie sur un plateau télé pendant un moment, et quand je suis revenue dans la salle, c'était la folie, l'euphorie. En fait, on avait un quatrième élu : moi. Les gens criaient ‘ Karima, députée ! ’. Moi je n'y croyais pas trop.

Il m'a fallu quelques jour pour réaliser, et accepter un costume qui m'apparaissait trop grand pour moi. Mais en bossant, je me suis dis que tout irait bien.”

“Vis ma vie” au Parlement européen

Arrivée au Parlement, Karima Delli intègre un des sept groupes politiques présents : les Verts/ALE. Et comme tous les eurodéputés, son agenda mensuel est bien vite ordonné : sur quatre semaines, elle en passe trois à Bruxelles (pour le travail en commissions), une à Strasbourg (pour les assemblées plénières).

“A Bruxelles, il faut aussi compter une semaine consacrée à notre groupe politique, où on prépare nos positions pour la session plénière, ainsi qu'une semaine ‘verte’ durant laquelle tous les députés sont censés aller sur le terrain, dans leur circonscription pour rencontrer des gens.

C'est un problème de fond : il faut que les députés quittent plus souvent Bruxelles pour ne pas se couper du monde. Ils ne doivent pas être nombreux à passer du temps dans les squats comme je le fais.”

http://asset.rue89.com/files/imagecache/asset_wizard_width/files/YannGugan/AC_Karima_Delli_inside01.jpg


Pour faire tourner la boutique : 26 700 € mensuels

Dans les sommes liées à Karima Delli, il convient de distinguer clairement ses enveloppes professionnelles, de ses revenus et dépenses personnelles. Comme elle l'avait déjà initié dans le blog qu'elle tient sur le site Libération, voici un détail des budgets mensuels mis à disposition par l'Europe pour la tenue de ses activités :

Frais de transports : 391 euros (4 696 euros par an)

Les frais de transports entre son domicile et le Parlement sont pris en charge par le Parlement. Karima Delli estime qu'en un an, elle a fait 46 allers-retours Paris-Bruxelles en Thalys (première classe) et 12 allers-retours Paris-Strasbourg (deuxième classe) avec la SNCF.

Le Parlement et la société Thalys ayant un accord commercial -38 euros par trajet simple pour les députés européens-, le montant annuel de ces trajets s'élève donc à 3 496 euros. A cela, il faut ajouter le coût des allers-retours Paris-Strasbourg qu'on peut évaluer à 1 200 euros par an (avec un billet aller simple à 50 euros).

Frais généraux : 4 202 euros

Loyer, matériel pour le bureau, connexions Internet, fournitures, appels téléphoniques, envoi d'invitations, déplacements supplémentaires, achat de livres et de documents : voilà à quoi est destiné ce budget.

“Cette somme, je la verse chaque mois sur un compte séparé de mes comptes personnels. Et avec mon équipe, on conserve tous les justificatifs de nos dépenses.

Ce que nous avons prévu avec les autres membres du groupe les Verts/ALE, c'est de reverser l'argent non-utilisé en fin de mandat au Parlement européen.”

Il est intéressant de noter qu'il n'y a pas un contrôle systématique de ces dépenses, même si les députés sont censés conserver tous leurs justificatifs de paiements. A la fin de son mandat, rien n'oblige un eurodéputé à reverser le surplus financier restant, puisqu'il est censé avoit tout dépensé. Un principe de “confiance”, certainement.

Activités de communication et d'études : 2 743, 75 euros (32 925 euros par an)

“Cette enveloppe sert à financer des missions à l'étranger, des études, des conférences ou des colloques qui concernent notre groupe politique et les problématiques sur lesquelles on travaille.

Quand il faut faire venir des intervenants d'un autre continent ou inviter 30 visiteurs au Parlement, les sommes grimpent vite.”

Rémunération des assistants : 19 364 euros

“J'ai trois collaborateurs à Bruxelles : ce sont mes oreilles, mes personnes de confiance. Je ne les ai pas choisis en fonction de leurs positions politiques, mais plutôt en fonction de leurs compétences et du partage de certaines valeurs et idées.

Cette somme sert donc à les rémunérer, à payer leurs frais de mission quand ils vont à Strasbourg… Et puis, de ce montant, je reverse 2 500 euros pour payer les collaborateurs communs aux 14 députés d'Europe Ecologie et les stagiaires.”

Revenus personnels : 8 580,33 euros

Salaire net : 6 080,33 euros

Comme tous les députés européens, la rémunération brut de Karima Delli s'élève à 7 807,12 euros par mois. A cela, il faut déduire un impôt communautaire de 1 713,57 euros alloués “au renforcement du budget de l'Europe”, ainsi que 13,22 euros de cotisation d'assurance.

“Je gagne très bien ma vie, je n'ai pas à me plaindre. Et je ne verrais pas de problèmes à ce que l'on gagne un peu moins en tant que député européen : entre 3 500 et 4 000 euros. Je serais déjà contente.

Je sais que je suis considérée comme riche, c'est pour ça qu'il y a des combats auxquels je tiens et que je mène au Parlement. Comme ceux de l'établissement d'un revenu maximum ou celui d'un logement décent pour tous.”

Indemnités journalières : 2 500 euros

Pour chaque jour de présence aux réunions du Parlement dont le député est membre, le Parlement lui verse une indemnité journalière de 298 euros. Mais uniquement s'il a signé le registre de présence. Grosso modo, cela représente trois jours par semaine, sauf pour la semaine verte où ces indemnités ne sont pas versées.

“Comme je suis présente 96% du temps à mon poste, le montant mensuel des mes indemnités est assez élevé. Mais je trouve ça choquant que l'on soit payé 300 euros par jour pour faire notre boulot, en plus de notre salaire.

Ce n'est pas la présence qui devrait être encouragée, mais bien l'absence qui devrait être sanctionnée.”

Dépenses fixes : 4 093,90 euros

Contribution à EELV : 1 800 euros

Chaque mois, Karima Delli verse ce montant à Europe Ecologie - Les Verts pour le fonctionnement général du parti.

Loyer : 830 euros

Notre députée a deux logements : un Bruxelles auquel correspond ce loyer, et un autre à Paris dans lequel elle vit en colocation. Pour ce dernier, elle ne paie que les charges. A part ça, Karima Delli n'est propriétaire de rien, “sauf d'une tente”.

Charges Bruxelles (gaz, eau, électricité) : 150 euros

Eau (Paris) : 100 euros

Électricité (Paris) : 75 euros

Taxe d'habitation : 25 euros (300 euros par an)

“Cette taxe correspond à mon appartement bruxellois. Pour l'appartement de Paris, c'est mon colocataire qui s'en charge.”

Mutuelle : 56 euros

Impôt sur le revenu : 333 euros (4 000 euros par an)

“C'est une estimation. Mais de toute façon, ça va augmenter lors du prochain paiement vu que je n'ai été imposée que sur la moitié d'une année de mandat. La prochaine fois, je débourserai autour de 7 000 euros.”

Transports en commun à Bruxelles : 24,60 euros (deux cartes de 10 trajets)

Pass Navigo mensuel à Paris : 60,40 euros

Frais de portable : 500 euros

Malgré un forfait de 200 euros signé auprès d'un opérateur téléphonique français, elle dépasse largement ce montant tous les mois.

Cela s'explique par le fait qu'il n'existe pas de forfait illimité entre la Belgique et la France. “Tout le monde” conservant son numéro français à Bruxelles, les surcoûts payés pour chaque communication grimpent rapidement.

Abonnement Internet : 19,90 euros

Cet abonnement vaut uniquement pour Paris. A Bruxelles, elle ne paie pas de connexion.

Lentilles : 120 euros (30 euros par semaine)

Dépenses aléatoires : 1 380 euros

Courses : 400 euros

Pour elle et son colocataire.

Déjeuners sur les frais personnels : 280 euros (70 euros par semaine)

“Cette somme de 70 euros par semaine, c'est ce que je débourse avec mes amis, ma famille. Mais c'est vrai que pour les déjeuners, ce n'est pas facile à dire parce que j'ai quand même beaucoup de déjeuners dans le cadre de mes activités.

Quand je suis avec 20 experts que j'ai invité, je fais passer ces dépenses sur mes frais généraux.”

Livres : 400 euros

“J'adore lire, je suis une malade du livre. J'adore la collection de la Pléiade mais ils coûtent chers. Je lis aussi beaucoup de livres politique.”

Sorties et cinéma : 300 euros

“J'aime beaucoup les films de David Lynch et de François Truffaut. J'ai été voir ‘Vénus noir’, ‘Les petits mouchoirs’ et ‘Potiche’ récemment. Je ne l'ai pas aimé celui-là, vraiment pas drôle.”

Dépenses diverses, aide et cadeaux à ses proches : ?

Depuis qu'elle gagne bien sa vie, Karima Delli soutient ses proches. Dans quelle mesure ? Elle tient à garder cette information à sa seule discrétion.

Epargne : 2 500 euros

Chaque mois, Karima Delli met de côté le montant total de ses indemnités journalières.

Allez, en guise de clin d'oeil et de conclusion, voici le dernier clip vidéo de Jeudi Noir où apparaît Karima Delli, tournée à l'occasion de l'ouverture récente d'un squat avec vue sur l'Elysée. (Voir la vidéo)

 


Jeudi Noir - Quelqu'un m'a dit - Matignon

 

Un grand merci à Karima Delli d'avoir jouer au jeu de la transparence auprès d'ECO89

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