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  • : Le blog satirique du Papy Mouzeot
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Erick Bernard

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 11:22

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Michèle Alliot-Marie est-elle allée trop loin, mardi 12 janvier, en proposant, à l'Assemblée nationale, le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires" ? Critiquée devant l'Assemblée nationale par l'opposition sur l'extrême retenue de la réaction française face à la répression en Tunisie, la ministre des affaires étrangères a répondu : "Plutôt que de lancer des anathèmes, je crois que notre devoir est de faire une analyse sereine et objective de la situation." 


"On ne doit pas s'ériger en donneurs de leçons"
face à une situation "complexe", a-t-elle expliqué. Tout en invitant les dirigeants à "mieux prendre en compte les attentes" des populations, elle a suggéré que "le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité, permette de régler des situations sécuritaires de ce type". "C'est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays [l'Algérie et la Tunisie] de permettre dans le cadre de nos coopérations d'agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité."


Depuis le début de la révolte tunisienne, la position de Paris sur la Tunisie est plus que prudente. Après avoir observé un silence embarrassé la France a condamné du bout des lèvres la répression, tout en maintenant son soutien au président Ben Ali. Plusieurs personnalités politiques, dont le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, et celui de la culture, Frédéric Mitterrand, se sont montrées plus que prudentes dans leur condamnation du régime.


ALLIOT-MARIE propose d'aider la Tunisie dans la répression

 

LA FRANCE, "PAILLASSON DE BEN ALI" POUR COHN-BENDIT

La vidéo de Michèle Alliot-Marie proposant d'aider les forces de police tunisienne circule depuis sur le Net et les réseaux sociaux, suscitant des réactions outrées des opposants au régime de Ben Ali. Sur Facebook, des dizaines d'internautes partagent le lien vers la vidéo en écrivant ironiquement "Merci la France !".

La gauche et les associations ont réagi, avec un léger retard, aux propositions de la ministre des affaires étrangères. Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a dénoncé, jeudi, sur Public Sénat, le "silence coupable" des autorités françaises. "On ne va pas former en temps réel la police tunisienne à maintenir l'ordre. Si c'est pour envoyer des compagnies de CRS ou de gardes mobiles en Tunisie, assurer l'ordre en lieu et place de la police tunisienne et défendre le régime en place (...) je pense que ça serait une erreur politique évidemment de la part de la France." Les sénateurs PCF ont également "vivement" protesté contre les propos de Michèle Alliot-Marie, dénonçant "un nouveau type d'ingérence, l'ingérence sécuritaire".

"Voilà la parole officielle du gouvernement devant les députés (...), je trouve que c'est ignoble de dire ça à l'égard d'un peuple qui souffre", s'est insurgé Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée. "Quand on réprime à balles réelles et que la France propose son concours en matière de sécurité... cela ne passe pas auprès de nos interlocuteurs tunisiens", notait le sénateur Jean-Pierre Sueur, président du groupe d'amitié France-Tunisie au Sénat, mercredi. "La sortie de Michèle Alliot-Marie proposant au gouvernement de Ben Ali une 'aide au maintien de l'ordre' ne saurait revêtir de qualificatif suffisamment sévère", dénonce également le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan sur son blog. Et l'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit assure dans un communiqué que "madame Alliot-Marie a démontré que la France demeure le paillasson du président Ben Ali."

Le président de la Ligue des droits de l'homme, Jean-Pierre Dubois, a également jugé "effrayants" les propos de Michèle Alliot-Marie. Et les proches de Hatem Bettahar, enseignant franco-tunisien à Compiègne tué mercredi en Tunisie, ont également dénoncé les propos de Michèle Alliot-Marie, rapporte Rue89.

En Algérie, le quotidien Liberté s'insurge et souligne que Michèle Alliot-Marie "n'a apparemment pas peur de réveiller des souvenirs des peuples, historiquement victimes du 'savoir-faire' policier de la France. Ces souvenirs sont faits, en ce qui concerne l'Algérie, du 11 décembre 1960 à Alger, au quartier Belcourt, et du 17 octobre 1961 à Paris, par exemple. Avec un tel crédit, suggérer la sous-traitance du maintien de l'ordre pour le compte des régimes de ses anciennes colonies reviendrait à vouloir organiser un jubilé de ratonnades de triste mémoire."

 

 

Source : LeMonde.fr

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 17:56

Mediator-800x600

On pensait être débarrassé de cette série hollywoodienne maintenant que Schwarzy est à la retraite, ben c'est râpé, Jack Servier reprend le rôle dans la version française. A la différence des studios d'Hollywood, en France on a moins de budget, donc y'a pas de cascadeurs et les victimes meurent pour de vrai !

 

Les victimes du Médiator réclament justice

Plus d’une centaine de plaintes contre le laboratoire Servier doivent être déposées ce matin par une association de malades, tandis que d’autres réclament un accord à l’amiable et la création d’un fonds public d’indemnisation.

Ce matin, quelque cent dix dossiers doivent être déposés au pôle de santé publique du tribunal de Paris par l’association d’aide aux victimes du Mediator et de l’Isoméride. Précisément cent plaintes pénales avec constitution de partie civile contre le laboratoire Servier pour « blessures involontaires », dix plaintes avec constitution de partie civile pour « homicide involontaire », auxquelles s’ajoute une plainte pénale déposée au nom de l’association elle-même. Ces procédures interviennent en parallèle à celle engagée par le parquet de Paris au mois de décembre et confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Une démarche jugée trop lourde par Georges-Alexandre Imbert, président de l’association d’aide aux victimes des accidents de médicaments. Lui préfère s’orienter vers une conciliation avec le laboratoire Servier afin de permettre une indemnisation des victimes plus rapide que ce que produirait une longue procédure pénale, qui pourrait durer plusieurs années. Et où il sera de toute façon difficile de prouver au cas par cas le lien entre la prise du Mediator et ses conséquences sur la santé. Signe d’un certain changement de ton dans la communication et la stratégie du laboratoire, celui-ci ne semble pas opposé à cette éventualité. Il faut dire qu’il était déjà passé par là avec les victimes de l’Isoméride, son autre médicament interdit, en 1997.

 

Dans l’attente du rapport de l’Igas

« Si notre responsabilité est engagée, Servier l’assumera, comme il l’a toujours fait », a déclaré hier la directrice générale du laboratoire, Lucy Vincent, au micro de RTL. Une promesse qui ne convainc guère le député PS Jean-Marie Le Guen, qui réclame que l’État mette en place « un fonds d’anticipation des indemnisations » et même « la mise sous séquestre des biens de Jacques Servier ». Difficile de s’y retrouver aujourd’hui pour les malades, autour desquels se pressent nombre d’avocats, flairant le procès de la décennie. Marc Paris, du collectif interassociatif sur la santé, conseille, lui, aux victimes de constituer leur dossier de plainte, démarche déjà longue et fastidieuse. Une seule certitude : tous attendent avec impatience le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), à la fin de la semaine, qui devrait nous éclairer un peu plus sur la chaîne des responsabilités. Si Servier est aujourd’hui visé, il ne sera sans doute pas le seul. Car c’est tout un système qui est à réformer.

 

Le cardiologue Bernard Lung accuse Servier d'avoir modifié son rapport

Dans une étude de 2009, un cardiologue avait démontré la dangerosité du Mediator. Etude commandée par Servier. Aujourd'hui, le médecin accuse le laboratoire d'avoir dénaturé son rapport.

 


Bernard Lung, professeur en cardiologie, s'explique dans un entretien à Libération. Ce spécialiste des atteintes des valves cardiaques a été rémunéré 5.000 € par le laboratoire Servier pour une étude qui s'est finalement avérée démontrer "le lien de causalité entre le Mediator et les valvulopathies". Le médecin accuse aujourd'hui le laboratoire d'avoir modifié son rapport lors de sa présentation, afin d'éviter le retrait du Mediator.

Une modification sur la dernière diapositive

"Initialement, je devais rendre un rapport écrit. Puis le laboratoire m'a demandé de le présenter à l'Afssaps", explique-t-il. Et de poursuivre : "J'avais écrit que vu le signal fort [de toxicité], une surveillance échocardiographique des patients traités au benfluorex était adéquate [...] sur la dernière diapo." C'est seulement le jour de la présentation de l'étude que Bernard Lung se rend compte que sur cette diapo, a été ajouté : "Les propositions du laboratoire sont adéquates."

Une conclusion qui ne "correspondait pas à son sentiment". Pour autant, il n'y prête pas attention, tout "focalisé sur les chiffres" qu'il était. "Ça peut poser la question de savoir si les experts ne devraient pas être mandatés directement par l'Afssaps", conclut le médecin. Contacté par Libération, Servier n'a pas souhaité réagir.

 

L'étude fatale réclamée en... 1999 !

Toujours aucune trace de l'étude réclamée par l'Agence européenne du médicament en 1999, et effectivement proposée par les laboratoires Servier en 2001. Il existe pourtant de troublantes similitudes avec une autre étude dévoilée... en 2009. Celle qui fut fatale au Mediator !

Où est passée l'étude évoquée par les laboratoires Servier dans un courrier adressé en février 2001 à une représentante de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ?

Aujourd'hui encore, personne ne sait ce qu'est vraiment devenue cette étude réclamée par l'Agence européenne du médicament deux ans plus tôt, en 1999, à la suite des inquiétantes révélations d'une étude italienne sur la toxicité potentielle du Mediator. Ce matin, lors d'un appel quelque peu surréaliste, les laboratoires Servier nous indiquaient, enfin, rechercher "activement" la trace de cette étude...

Encore Irène Frachon !
Il existe pourtant de troublantes similitudes (durée d'un an, et surtout existence du volet échocardiographique *) avec une autre étude des laboratoires Servier qu'on voit apparaître... en 2009 (étude Regulate). Selon les informations que nous avons pu collecter, cette étude portant sur 840 patients débute en janvier 2006. Elle dure un an. Il faut pourtant attendre encore deux ans et demi pour que les résultats commencent à être dévoilés.

Un peu par hasard
Et de quelle manière ! Irène Frachon, la pneumologue du CHU de Brest qui s'est battue pour faire interdire le Mediator, apprend presque par hasard son existence, "en avril ou mai 2009". "J'avais sollicité des confrères des CHU de toute la France pour savoir si, comme moi, ils rencontraient des cas suspects liés à la prise de Mediator. Un confrère de Lyon prend contact avec moi et m'informe que l'un de ses collègues a été chargé par les laboratoires Servier de conduire une étude internationale sur le benfluorex (la molécule du Mediator).

Celui-ci ignorait tout des suspicions d'atteintes des valves cardiaques. Les laboratoires Servier l'avaient rassuré à ce sujet un an plus tôt... L'étude qu'il conduisait ne prévoyait pas une étude fine des valves du coeur. Ce qui a finalement été pris en compte par la cardiologue chargée de l'étude échocardiographique. Mais il a fallu insister pour que l'Afssaps réclame les résultats", rapporte Irène Frachon.

L'incroyable réunion du 29 septembre
L'étude est évoquée pour la première fois lors de la réunion de la commission nationale de pharmacovigilance de l'Afssaps du 7 juillet 2009. Un représentant des laboratoires Servier est présent, et informe la commission que "l'étude est en cours d'analyse". Ses résultats "seraient disponibles début 2010" !

La commission, malgré la présentation très inquiétante qu'Irène Frachon a dressée quelques minutes plus tôt, se prononce, par 16 voix contre deux et deux abstentions, "en faveur de l'attente des résultats de l'ensemble des études en cours avant de proposer d'éventuelles mesures" !

Des résultats stupéfiants
La commission n'attendra finalement pas début 2010. Le 29 septembre, les résultats de l'étude tombent. Et ils sont stupéfiants : en un an, près d'un patient traité au benfluorex sur sept (13,33 %) présente des fuites aortiques anormales au niveau des valves cardiaques. "C'était un signal fort", explique dans une interview accordée au magazine en ligne Theheart.org, le 13 décembre dernier, la cardiologue qui a mené l'étude, le Pr Geneviève Derumeaux, par ailleurs présidente de la Société française de cardiologie.

Dix longues années
Cette fois-ci, la commission de pharmacovigilance entend bien le "signal" et juge "le profil de tolérance du produit inacceptable". Le 24 novembre, le directeur général de l'Afssaps suspend l'autorisation de mise sur le marché du Mediator. Il aura fallu dix longues années pour avoir la preuve de la dangerosité du Mediator et connaître la vérité.

Avec au final, cette question posée par l'expert de l'Afssaps que nous sollicitions hier : "Combien de morts auraient pu être évitées si, comme prévu, l'étude avait été conduite en 2001, comme annoncée par les laboratoires Servier ?"

 

 

(*) Le protocole de l’étude proposée en février 2001 par les laboratoires Servier comporte 700 patients et prévoit de comparer le benfluorex molécule du Mediator, à l’acarbose, un médicament antidiabétique concurrent. Celle dévoilée en 2009 opposait le benfluorex au pioglitazone. Elle comportait cependant la très décisive étude échocardiographique proposée en 2001 par Servier.

 

 

 

Sources : l'Humanité, Le Télégramme, Libération et le Papy Mouzeot

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 13:22

http://qc.novopress.info/wp-content/uploads/2011/01/koshner.jpg

Kouchner rebondit à l'ONU,
chargé d'Haïti

Il devrait être nommé haut représentant de l'ONU pour la reconstruction d'Haïti.

Bernard Kouchner devrait prochainement être nommé haut représentant de l'ONU pour la reconstruction d'Haïti, chargé de coordonner l'aide internationale, selon les informations obtenues par Europe 1.

L'ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy retrouverait donc un poste qui correspond à ses spécialités, alliant diplomatie et action humanitaire. Bernard Kouchner a déjà occupé une fonction similaire lorsqu'il était haut représentant de l'ONU pour le Kosovo de 1999 à 2001. Chargé à l'époque de diriger une autorité administrative internationale civile, avec pour mission de mettre en place une administration locale au Kosovo, son action avait été jugée efficace.

Nicolas Sarkozy se serait personnellement impliqué

http://www.lepoint.fr/images/2010/10/07/176231-sarkozy-kouchner-une-jpg_73772.jpg

Cette nomination confirmerait l'implication personnelle de Nicolas Sarkozy dans la reconversion de ses anciens ministres, comme il l'avait promis à Bernard Kouchner lorsqu'il l'a remplacé par Michèle Alliot-Marie lors du dernier remaniement. Le président de la République pourrait avoir convaincu le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon lors de son voyage sur la côté est des Etats-Unis, en début de semaine.

Une action coordonnée avec Bill Clinton ?

Reste à savoir s'il remplacera l'ancien président américain Bill Clinton, chargé par l'ONU de coordonner l'aide internationale, ou s'il coordonnera son action avec ce dernier. L'ancien Médecin sans frontière aura-t-il par ailleurs la même rémunération symbolique que celle de l'ex-président américain, à savoir un dollar par mois ?

Seule certitude, la reconstruction de l'île patine. Bill Clinton s'est dit "irrité" mardi par la lenteur de la reconstruction d'Haïti, un an tout juste après la catastrophe, le 12 janvier 2010. "Nul n'est plus irrité que moi que nous n'ayons pas fait davantage", a-t-il déclaré lors d'une visite à Port-au-Prince, la capitale haïtienne meurtrie par le tremblement de terre qui a fait au moins 220.000 morts et laissé plus de 1,2 million de sinistrés.

Pourtant pressenti au poste de Défenseur des droits

L'ancien ministre d'ouverture était jusqu'à présent pressenti pour occuper le futur poste de Défenseur des droits, une autorité qui va se substituer à plusieurs institutions existantes : le Défenseur des enfants, le Médiateur de la République, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

 

 

Source : Europe 1

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 05:23

http://i657.photobucket.com/albums/uu293/vianky/windows-vs-macintosh-vs-linux-1.jpg

Tout d'abord je souhaiterais remercier Anne-Claude Thevand, l'attachée de presse de Philip Sion (Wikileaks13), qui m'a permi de découvrir l'information concernant l'affaire de la migration informatique de Marseille.

Si vous êtes balèzes alors vous comprendrez peut-être l'irrationnel, parce que le Papy c'est pas un champion de l'informatique mais il est quand même logique et faudra m'expliquer pourquoi la ville de Marseille qui a choisi de migrer son parc informatique pour 2014, s'était orientée au départ vers une solution basée sur des systèmes d'exploitation libres a finalement rebroussé son chemin pour se tourner vers un système onéreux et qui a brillé pour son manque de fiabilité, le fameux OS Windows Vista, qui est quasiment devenu obsolète par les utilisateurs PC. On pourrait imaginer que le CG13 ait négocié une fantastique remise auprès du géant américain pour cet OS dépassé, du style une licence pour le prix de 2, mais ce raisonnement s'avèrerait futile car le tarif des diverses maintenances et mises à jour pour aboutir finalement sur la dernière version Windows 7 serait encore plus ruineux, sans s'étendre sur une probable version de Windows 13 qui sortira en 2014 !

 

D'autre part cette migration doit faire l'objet d'une étude technique appronfondie avant de lancer un appel d'offre, ce qui ne semble pas être bien perçu à Marseille comme d'autres villes sur notre territoire. Il paraît peu probable aussi que le CG13 négocie directement avec Microsoft et passe par de classiques intermédiaires qui, vous vous en doutez bien, n'interviendront pas à titre bénévole.

Voilà qui m'amène à une pensée qui me chiffonne depuis un certain temps et qui concerne nos impôts. Pour quelle raison l'état français et les collectivités dépensent des fortunes dans des suites informatiques alors que depuis le temps avec les moyens et les talents qu'ils disposent chez nous, ils auraient très bien pû financer et développer une suite de progiciels avec un OS (système d'exploitation, c'est pour Cyril, dès fois qu'il confondrait avec un os pour les toutoux) propre à l'administration donc inaccessible depuis "l'extérieur" ou par des petits "malins-tentionnés". Faudrait certainement être informaticien pour m'expliquer que ce raisonnement soit trop coûteux et encore j'ai des doutes sauf si cet informaticien bosse chez Microsoft !

 

Fermons la parenthèse et reviendons sur notre sujet principal qui est de tenter d'expliquer la motivation du choix de la ville de Marseille pour cet OS désuet.

 

Peut-être que ce qui suit pourra vous permmettre d'y voir un peu plus clair...


Suivi de la migration informatique
de la ville de Marseille

par

http://www.april.org/sites/default/themes/zen_april/logo.png

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 04:57

Poubelle-la-Vie-800x600

Suivi de la migration informatique
à la ville de Marseille

par

http://www.april.org/sites/default/themes/zen_april/logo.png

 

 

Depuis 2009, la ville de Marseille se préparait à migrer son parc informatique vers des postes de travail basés sur des systèmes d'exploitation libres. D'après les informations que l'April a collectées, cette migration avait fait l'objet d'un travail préparatoire minutieux. Alors que tous les indicateurs étaient au vert, la mise en application de cette décision a été renversée pendant l'été 2010 par une décision du nouveau DSI (Directeur des Systèmes d'Information) de la Ville, Jean-Marie Angi.
L'April s'est saisie de ce dossier. Vous trouverez ci-dessous un résumé de la situation et la chronologie des actions menées par l'April.

Résumé de la situation

La mairie étant équipée de plusieurs systèmes d'exploitation différents, l'ancienne DSI (Direction des Systèmes d'Information) voulait homogénéiser son parc informatique afin de faire des économies d'échelle sans pour autant frustrer les utilisateurs de Mac ou de PC.


Afin de préparer la migration, une étude a été commandée pour analyser l'opportunité des migrations vers des solutions libres ou non et évaluer les risques de celles-ci, notamment au regard des applications métiers. Des maquettes ont été réalisées pour s'assurer de la compatibilité entre les logiciels et les systèmes d'exploitation. Suite à cette étude, la DSI a opté pour une solution libre.


La migration vers des postes de travail libres, en plus de proposer une solution homogène respectueuse des utilisateurs, a été décidée par la direction de l'informatique précédente afin d'appliquer concrètement la volonté politique d'avoir une informatique tournée vers la citoyenneté. Cette migration s'inscrivait donc dans la lignée de la publication sous licence libre du logiciel Allo-Mairie et de la migration vers la suite OpenOffice.org (décidée en 2009).


Dans le cadre d'une réorganisation des services de la Ville, l'ancien DSI est nommé à d'autres fonctions, sans que cela ait de lien avec ce dossier précis.


Peu de temps après son arrivée, le nouveau DSI aurait demandé aux auteurs de l'étude de la réécrire afin d'y faire figurer des conclusions plus favorables à une migration vers Windows 7. Cette nouvelle version de l'étude est livrée en mars 2010.


Le 22 juillet, une note d'exploitation informe le personnel de la DSI de l'arrêt de migration vers des postes de travail libres pour migrer l'ensemble des postes de la mairie vers un système d'exploitation propriétaire.


Aucune raison technique valable n'explique la décision du nouveau DSI. Dans un document qui a fuité dans la presse, le DSI tente de justifier bien maladroitement sa décision en ânonnant des contre-arguments :


• Contrairement à ce qu'il prétend, faire le choix du Logiciel Libre c'est faire le choix de la pérennité : ses licences garantissent que, quels que soient les prestataires choisis, l'utilisateur reste maitre de ses logiciels. Dans ces circonstances, le DSI refuse des logiciels dont la pérennité est garantie par leurs licences en optant pour un système d'exploitation propriétaire, dont la version précédente n'a pourtant été poussée par son éditeur que pendant deux ans. De plus, l'argument de la pérennité des choix informatiques avait guidé en son temps les migrations des postes de travail d'institutions telles que l'Assemblée Nationale ou la Gendarmerie vers des solutions libres.

• Les systèmes d'exploitation libres offrent un choix varié d'interfaces utilisateur. Comme le mettait en lumière le travail préalable réalisé par les services techniques de la Ville, les conséquences des changements d'usage induits par le passage aux logiciels libres sont moins complexes pour les utilisateurs que celles des migrations entre deux systèmes d'exploitation propriétaires, voire que celles entre deux systèmes d'exploitation propriétaire d'un même éditeur.

• Alors qu'un travail préparatoire effectué par les équipes techniques avait permis de rechercher/trouver/proposer des solutions techniques pour assurer la compatibilité des applications métiers, rien de ceci n'a été réalisé concernant la plateforme propriétaire finalement/actuellement retenue par la Ville. Dans la mesure où ces logiciels n'ont pas été qualifiés par leurs éditeurs pour la plateforme finalement désignée unilatéralement par le DSI, le risque d'incompatibilité est très élevé et pourrait entraîner de nombreuses conséquences désastreuses pour la collectivité .


Ces éléments laissent évidemment penser que, contrairement à ce qu'il affirme, ce n'est pas réellement un « objectif de rationnalisation » qui gouverne les choix du DSI de Marseille. Celui-ci a en effet imposé son choix de la marque et du modèle de système d'exploitation avant même d'annoncer ne serait-ce que la mise en place de l'étude préalable. C'est en tout cas ce que confirme ce document, signé de Jean-Marie Angi, daté du 22 juillet 2010.
En outre, l'élu référent sur ce dossier ne semble pas avoir été tenu informé de cette décision1. Les risques pris par le nouveau DSI sont pourtant très importants, entre autres parce que sa décision est illégale au vu du Code des marchés publics. En effet, alors que le choix d'une technologie libre est autorisé2, faire le choix d'une marque particulière est strictement interdit par le Code des marchés publics3.

 

Chronologie des actions menées par l'April

Voici la chronologie des actions menées par l'April sur les changements de décision à la Ville de Marseille portant sur la migration des postes de travail de la Ville.

• Fin juillet 2010 : L'April est informée par l'un de ses membres de l'abandon de la migration vers des postes de travail libres grâce à un document sorti des services de la ville.

• Août 2010 : Une petite dizaine de fonctionnaires territoriaux et acteurs locaux ont été interrogés afin d'avoir un peu plus d'information sur la situation marseillaise.

• Début septembre 2010 : L'April écrit à l'élu en charge jusque-là des décisions informatiques : Daniel Sperling.

• Début octobre 2010 : Daniel Sperling informe l'April qu'il n'est pas en charge de ce dossier.

• 14 octobre 2010 : l'April écrit au Directeur Général des Services de la Ville obtenir les deux études comparatives dont l'accès est de droit au regard de la loi CADA (commission d'accès aux documents administratifs).

• 19 octobre 2010 : L'April et Libertis lance un appel aux élus marseillais.

 

 


 

1. il nous a ainsi lapidairement répondu par courriel ne pas être en charge de ce dossier.

2. la possibilité d'étude, de modification ou de diffusion offerte par le Logiciel Libre étant une fonctionnalité technique elle est reconnue valable au regard de l'article 6 du Code des marchés publics.

3.Article 6 du code des marchés publics: « Les spécifications techniques ne peuvent pas faire mention d'un mode ou procédé de fabrication particulier ou d'une provenance ou origine déterminée, ni faire référence à une marque, à un brevet ou à un type, dès lors qu'une telle mention ou référence aurait pour effet de favoriser ou d'éliminer certains opérateurs économiques ou certains produits. »

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 15:02

http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2011/01/06/image_66688106.jpg

L'agent du conseil général des Bouches-du-Rhône, créateur du site Internet baptisé "Wikileaks13" visant à "dénoncer les pratiques illégales" dans la région marseillaise, a tenté de se suicider, samedi 8 janvier. Le quotidien La Provence rapporte que Philippe Sion a été transporté à l'hôpital Nord de Marseille. Son état de santé n'inspire pas d'inquiétude.

Cet ingénieur informatique territorial de 39 ans avait lancé le 1er janvier son site afin de "dénoncer ce qui est mal, ce qui est faux, contraire à l'intérêt" de Marseille et de ses habitants, se revendiquant du travail de Julian Assange, un des fondateurs de WikiLeaks. Il avait été suspendu par le conseil général pour non-respect du devoir de réserve.

Il lui est notamment reproché d'avoir mis en ligne des enregistrements sonores d'une séance de la commission administrative paritaire, qui s'occupe de décider de l'avancement des cadres de la collectivité.

 

Le conseil général s'estime "victime d'une tentative de chantage". Lors de ses voeux à la presse vendredi, le président de la collectivité territoriale, Jean-Noël Guérini, a évoqué à propos de Philippe Sion "une menace clairement exprimée dans un mail en date du 20 décembre indiquant que le site serait mis en ligne s'il ne lui était pas confiée la mission de son choix à compter du 1er janvier 2011, avec à la clé un budget de 300 000 euros".

"Toujours selon l'institution, l'ingénieur a déjà été sanctionné à la suite de nombreux incidents en 2010, dont une sanction définitive prononcée le 17 décembre. Le conseil général, qui ne précise pas la teneur de cette sanction ni son motif, n'a pas exclu de donner une suite judiciaire à l'affaire".

 

 

Source : LeMonde.fr


 

L'avis du Papy : *****

 

Je vous laisse discerner la vérité du mensonge au travers de ce document réalisé il y a 3 jours par APM :

© Art Presse Média & Dédale Films Production

PLUS QUE JAMAIS PHILIP SION
A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN,
NE LAISSONS PAS LE MENSONGE
FAIRE UNE VICTIME DE PLUS !

Soyez nombreux à signer la pétition en faveur de Philip Sion : Pour la réouverture de wikileaks13 et la réintégration de son auteur



***** COMMUNIQUÉ DE PRESSE OFFICIEL *****

"Suite aux évènements concernant WikiLeaks13, Philip SION a eu beaucoup de mal à résister aux différentes pressions, ce qui explique son geste.

Ses jours ne sont pas en danger, fort heureusement. Ceci dit, il n'est pas en état de répondre aux questions des journalistes.

 

Philip SION n'a pas fait de chantage au Conseil Général, sa seule ambition est d'apporter sa pierre pour une meilleure société, une meilleure gestion de la vie publique et politique. Il aspire à une Politique noble, avec plus d'éthique, plus de transparence, chose qui dérange et ne plaît pas à certains ayant le pouvoir.

 

S'il y a un message à faire passer, c'est que les citoyens continuent de s'impliquer pour une meilleure société."

 

Anne-Claude THEVAND
attachée de presse officielle désignée par Philip Sion

 

Depuis le blog d'Anne-Claude Simon-Thevand


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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 07:44

http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2011/01/06/image_66688051.jpg

Bravo Philippe pour ce courage et cet intérêt
que tu démontre pour ta ville et ses habitants

 

En tant que combattants pour la vérité et la liberté, nous ne pouvons admettre la totale injustice et l'atteinte à la dignité dont est victime Philippe Sion.

 

A Voir, la reprise du blog de Philippe Sion sur Mediapart et l'article : La bonne mère de Philippe Sion

 

Je vous invite à signer la pétition en faveur de Philippe Sion adressée à Nicolas Sarközy : Pour la réouverture de wikileaks13 et la réintégration de son auteur

 

Si l'état prend conscience et a la volonté de se défendre des accusations d'être un état maffieux il doit impérativement réintégrer Philippe Sion dans ses fonctions qui n'a fait que dénoncer des faits existants et il doit condamner ceux qui ont poussé Philippe Sion à dévoiler ces magouilles.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 08:10

http://photo.europe1.fr/infos/politique/ramayade-christian-estrosi-fadela-amara-361999/6072321-1-fre-FR/RamaYade-Christian-Estrosi-Fadela-Amara_scalewidth_630.jpg

Les reconversions ont des saveurs différentes pour les anciens ministres du gouvernement Fillon. Dernière en date à hériter d'un poste, Fadela Amara. L'ancienne secrétaire d'Etat à la politique de la ville a été nommée mercredi en Conseil des ministres inspectrice générale des affaires sociales. Elle était entrée au gouvernement après l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, avant d'en être écartée à l'occasion du remaniement du 14 novembre 2010.

Certains anciens ministres héritent de poste de prestige, comme Rama Yade nommée ambassadrice à l’Unesco, d'autres de simples médailles. A l'image de celle épinglée au revers de la veste de Christian Estrosi, ancien ministre de l'Industrie, élevé au rang de chevalier de la Légion d'honneur lors de la dernière promotion.

Pour Pierre Charron, ancien conseiller en communication de l'Elysée, ce sera une mission sur le grand Paris.

"On continue de servir"

Roger Karoutchi, ancien ministre chargé des relations avec le Parlement, est devenu ambassadeur auprès de l'OCDE. Ce dernier prend sa nouvelle mission à coeur et entend l'assumer pleinement. "Ce n'est pas parce qu'on a été ministre qu'on est incompétent", lance-t-il, provocateur, au micro d'Europe 1. Roger Karoutchi rejette l'idée d'être recasé. "On continue de servir", affirme-t-il.

Les nominations après un passage au gouvernement ne sont pas un fait nouveau. En leur temps, Jacques Chirac et François Mitterrand avaient proposé des postes intéressants à certains de leurs collaborateurs. Tels Charles Millon, ancien ministre de la Défense, nommé en septembre 2003 représentant permanent à Rome auprès de la FAO à Rome ou André Rousselet, ancien directeur de cabinet à l'Elysée, nommé à la tête d'Havas en 1982.

 

 

Source : Camille Langlade pour Europe 1

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 07:32

Il voulait dénoncer les "marchés publics bidon"...http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2011-01/2011-01-06/article_wikileaks.jpg

Un fonctionnaire du conseil général des Bouches-du-Rhône a été suspendu de ses fonctions mercredi, après avoir lancé le 1er janvier le site wikileaks13 qui, un peu comme Julian Assange au niveau mondial, veut mettre au jour les turpitudes du monde politique de la région.

Sur le site, Philip Sion, ingénieur territorial spécialiste en informatique explique notamment: «Puisqu’on refuse de me laisser améliorer les choses de l’intérieur, je dois le faire de l’extérieur. Pour dénoncer ce qui est mal, ce qui est faux, ce qui est courbe et contraire à l’intérêt d’une ville magnifique et de ceux de tous ses habitants». Il  avait notamment publié les enregistrements sonores de commissions paritaires au conseil général, où sont décidés les avancements et recrutements.

Devoir de réserve

Dans un communiqué, la collectivité a estimé qu'il «n'a pas respecté son devoir de réserve» en publiant des informations «pouvant porter atteinte à l'institution». «Je ne pouvais pas créer un site demandant de la transparence et me cacher derrière un pseudonyme», indique le fonctionnaire, en difficulté avec son employeur depuis plusieurs années. Wikileaks 13 se propose de recueillir les témoignages d'internautes sur des faits de corruption ou de «marchés publics bidon», livrés à la presse pour vérification.

Sur le site de Wikileaks13 en tout cas, beaucoup d'internautes ont laissé des commentaires pour féliciter Philip Sion de son initiative. «Bravo pour ce courage et cet intérêt que vous avez pour votre ville et ses habitants», écrit un internaute mardi. Un autre, apprenant sa suspension, propose de lui verser 10 euros par mois et que 2.000 autres personnes en fasse de même pour qu'il puisse continuer.

 

 

Source : 20minutes.fr

 


 

L'avis du Papy : *****

 

Voilà un début d'année 2011 qui ne laisse rien présager de bon pour les auteurs de blogs désireux de combattre le mensonge. Nous observerons au passage la rapidité avec laquelle le Conseil Général des Bouches-du-Rhône est intervenu. A peine quelques jours après avoir mis son blog en ligne, Philip Sion se retrouve suspendu de ses fonctions parce qu'il, je cite : «n'a pas respecté son devoir de réserve en publiant des informations pouvant porter atteinte à l'institution». Point de tentative de justification de la part de ladite institution qui préfère utiliser la répression. Dénoncer les magouilles de nos élus est donc devenu un crime ! Les rôles sont inversés, les tricheurs fabriquent des lois derrière lesquelles ils se protègent et les citoyens honnêtes risquent la tôle s'ils ouvrent un peu trop leur gueule.

Ne soyons pas dupes sur ce qu'il arrive en ce moment même. La diffusion de l'information est réservée aux seuls journaleux accrédités par l'état. Ceci démontre un réel contrôle de l'information par les autorités supérieures. Ne serait-ce pas un signe de dictature ?

Ne confondons pas "liberté d'expression" et "liberté tout court" !

 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 16:18
"Rien ne justifie que l’on cherche
à préserver la liberté de l’internaute"

 
“Paradoxalement, la situation était moins désespérée dans l’ancienne RDA dans la mesure où ses habitants connaissaient leur «big brother», à savoir la Staatssicherheit (STASI), et qu’ils disposaient du «droit à l’insurrection», alors que nous sommes aujourd’hui non seulement confrontés à une multitude de «petits brothers» impossibles à localiser, mais que, en outre, nous ignorons délibérément la menace que ces derniers font peser sur les libertés individuelles.”

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