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  • : Le blog satirique du Papy Mouzeot
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Erick Bernard

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 16:42

4 617 400 chômeurs en France
4 904 900 DOM-TOM compris
L'homme du record de chômage en France...
Un sapin sans guirlande, ça fout les boules !

 

Parmi les nombreuses augmentations qui nous tombent sur le coin du museau (timbre postal, EDF, transports, assurances, bière...), le chômage atteint une nouvelle croissance et ceci pour le dix-neuvième mois consécutif avec un taux de 10,8% selon les derniers chiffres révélés ce soir à 18 heures (données publiées par le ministère du Travail).

 


Non monsieur Sapin, vous n'êtes pas à la tête d'une multinationale, votre rôle ne consiste pas à faire croître les résultats mais plutôt de les ramener à la baisse. Assez de langue de bois et de discours à double-sens, les français sont à bout (en deux mots). Nous n'avons que faire de vos plates excuses lorsque vous renvoyez la balle sur le gouvernement précédent, voilà maintenant sept mois que vous êtes ministre du Travail, de l'Emploi, de la formation professionnelle et du Dialogue social.

Dialoguer (définition du Larousse)

S'entretenir, converser avec quelqu'un au sujet de quelque chose : Ils dialoguaient des soirées entières sur l'avenir.
Exemple : confronter des points de vue, engager des négociations : Le patron accepta de dialoguer avec les syndicats. 

 

http://img4.hostingpics.net/pics/552379sapin.jpg« Nous ne sommes pas là pour faire de la comptabilité, nous sommes là pour agir »

Comme ministre du Travail mais aussi du Dialogue social on ne vous a pas beaucoup vu "agir" sur les sites de Florange, PSA, Lejaby, Fralib, Petroplus, Goodyear, Air France, Sodimedical, Sanofi... et j'en passe tellement la liste est longue, le serveur d'OverBlog n'y suffirait pas pour tout énumérer. Apparement votre fonction se limite à créer des "emplois d'avenir" et non de sauvegarder les emplois existants, rôle attribué au commando d'opérette du PS, Arnaud Montebourg. Vous n'êtes pas là pour faire de la comptabilité. La peur des chiffres vous tétanise-t-elle à ce point ? Le résultat est pourtant là, devant-vous, et vous ne pouvez feindre de l'ignorer, sous prétexte du bilan de cinq années de sarkozysme. 4 617 400 chômeurs ce sont autant d'hommes et de femmes privés d'emploi, livrés au bon vouloir de votre politique capitaliste, et qui se sont fait abuser par les promesses de changement de votre gouvernement.

 

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« Pendant un an, le chômage continuera d'augmenter »

Vous pensez peut-être que la politique de la "faute avouée" vous sera à moitié pardonnée, cependant les français ne sont pas si idiots que vous pouvez le croire. Ils ont encore en mémoire que vous, ministre du Travail fraîchement nommé, avez licencié le syndicaliste de la RATP, Mourad Ghazli, non pas pour avoir dénoncé des faits de harcèlements sexuels qui se déroulent dans l'entreprise de votre camarade de la promotion Voltaire, non plus pour avoir remplit ce que tout syndicaliste qui se respecte est censé dénoncer mais pour avoir tenu des propos "virulents et injurieux" sur son site internet.

"L'autorisation de licenciement a été accordée parce qu'une enquête contradictoire a été menée. Elle a permis de constater que des propos virulents et injurieux ont été tenus sur un site internet qui ont dépassé le cadre de la liberté d'expression et ont porté atteinte à l'entreprise" (lire l'article sur Le Point.fr).

Vous avez condamné ce syndicaliste sur la forme alors que vous savez très bien que sur le fond ce que Mourad Ghazli a dénoncé à la presse est inacceptable dans une telle entreprise ou tout autre établissement.

 

« Ma volonté, c'est qu'à la fin de l'année 2013, il y ait une inversion des courbes. Le chômage régressera »

Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer cette déclaration devant les 4 617 400 chômeurs de notre pays, au regard du nombre d'entreprises qui ferment leurs portes chaque jour en France ?

 

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« On a dépassé les 2.000 "emplois d'avenir", nous sommes au tout début »

Quant au "contrat de génération", mesure phare de votre gouvernement, vous sentez "une vraie attente dans les entreprises, tout particulièrement dans les petites entreprises de moins de 50 salariés". Des mesurettes 100% comptabiles MEDEF, qui se limitent à vos capacités olfactives, ce n'est rien d'autre.

 

Pourquoi ne pas jouer cartes sur table et annoncer aux français ce que vous et votre gouvernement envisagez réellement, à savoir l'abolition du SMIC en France ?

 

Une fois de plus, le premier à mettre les pieds dans le plat est encore le site d'information Mediapart qui nous a dévoilé ce qui vous permet d'annoncer une inversion des courbes du chômage pour fin 2013.

 

    Le Smic est en danger de mort
par Laurent Mauduit


http://img15.hostingpics.net/pics/224782LaurentMauduit.jpgAprès avoir été malmené sous Nicolas Sarközy, le Smic, qui figure parmi les principaux acquis sociaux des salariés les plus modestes, pourrait bien connaître de nouvelles vicissitudes sous la gauche, sinon même être purement et simplement démantelé. C’est en tout cas ce que suggèrent les dernières recommandations du groupe d’experts chargé d’éclairer le gouvernement avant toute mesure de revalorisation. A l’approche du 1er janvier 2013, date légale de la prochaine revalorisation, ce groupe d’experts avance en effet des suggestions sulfureuses. Pour le court terme, il recommande de revoir fortement à la baisse les modalités d’indexation du Smic et pour le long terme de le démanteler purement et simplement en avançant vers un Smic jeune ou des Smic régionaux. Autant de pistes qui dans le passé ont conduit à des flambées de colère sociale dans le pays.
Au terme de la loi, un groupe d’experts, qui est actuellement présidé par Paul Champsaur (président de l’Autorité de la statistique publique) et qui comprend Martine Durand (directrice des statistiques de l’OCDE), Gilbert Cette (économiste à la Banque de France), Francis Kramarz (professeur à l’Ecole Polytechnique) et Etienne Wasmer (professeur à Sciences-Po), est effectivement chargé de faire des recommandations au gouvernement. En prévision de la prochaine revalorisation qui doit intervenir le 1er janvier 2013, ce groupe vient donc de mettre la dernière main à son rapport, qui est daté du 26 novembre.

Les gouvernants des pays démocratiques sont supposés respecter ces principes dont, dans l’idéal, ils devraient être les premiers gardiens et les fidèles serviteurs. S’ils les bafouent, ce ne sont pas les journalistes qu’ils humilient mais la démocratie elle-même qu’ils méprisent. Ce simple rappel suffit à souligner l’absence de culture démocratique dont témoignent les réactions du pouvoir exécutif à nos nouvelles informations sur les secrets libyens de cette présidence finissante. Car accepter la liberté de la presse, c’est répondre aux questions des journalistes, et non pas insulter, discréditer et calomnier les journaux qui les posent.

Et c’est ce rapport qui contient ces recommandations explosives.
Le voici :


Pour comprendre les préconisations de ces experts, il faut avoir à l’esprit que depuis de longues années, le salaire minimum bénéficie de deux types de revalorisation. D’abord, il y a l’indexation légale : le Smic est chaque année (au 1er juillet autrefois, au 1er janvier depuis peu) revalorisé du montant de l’inflation majoré de la moitié des gains du pouvoir d’achat ouvrier. Mais la loi donne la faculté au gouvernement d’aller au-delà et de donner ce que l’on a coutume d’appeler un "coup de pouce" (voir ici la définition de l'Insee). 
Or, le gouvernement veut modifier ces règles, comme l’explique le rapport de ces experts : « Le gouvernement a indiqué lors de la "Grande conférence sociale" de juillet 2012 son intention de faire évoluer les règles du SMIC, notamment s’agissant des critères de revalorisation automatique. L’hypothèse d’une indexation, le cas échéant partielle, sur le taux de croissance de l’économie a été évoquée ».
C’est donc la raison pour laquelle les experts, cette fois, ne se bornent à faire leur traditionnelle recommandation de modération salariale, mais font des propositions beaucoup plus radicales.
D’abord, ils écartent la piste un moment évoquée par François Hollande d’une indexation sur la croissance. Et l’argument qu’ils évoquent pour exclure cette solution retient l’attention. Ils ne font en effet pas valoir qu’une telle indexation serait très défavorable aux salariés, puisque cela équivaudrait à une stagnation du Smic en période de croissance zéro et donc à une baisse de son pouvoir d’achat au prorata de l’inflation. Non ! Si les experts écartent cette hypothèse, c’est seulement pour une raison technique : « Il n’est pas souhaitable de baser la revalorisation automatique du SMIC sur de nouveaux indicateurs qui seraient issus de la comptabilité nationale, notamment ceux faisant référence à la croissance du PIB. Les révisions à la hausse ou à la baisse de ces indicateurs soulèveraient en effet de grandes difficultés au moment de leur prise en compte dans la fixation du SMIC. Or ces révisions peuvent à la fois intervenir tardivement et être de grande ampleur. Les chiffres du PIB sont en effet susceptibles d’être révisés pendant trois années après la période de référence et ensuite périodiquement à l’occasion des changements de base des comptes nationaux. Des révisions de l’ordre de 1 point sur le taux de croissance annuelle du PIB ont été observées », font-ils valoir.

Vers un smic jeune ou un smic régionalisé
Car sur le fond, le groupe d’experts est bien d’accord avec cette même philosophie : il faut fortement revoir à la baisse les modalités d’indexation du Smic. Dans des formules jargonnantes particulièrement hermétiques, il évoque ainsi cette première piste : « Les risques d’une dynamique spontanée non contrôlée du SMIC en cas d’inflation particulièrement volatile pourraient inviter à prévoir une fongibilité au moins partielle des termes de la revalorisation que sont l’indice des prix à la consommation de l’Insee et le demi pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier mesuré par l’enquête du ministère du travail. Cela reviendrait, en cas de baisse des prix par exemple, à imputer une partie des gains de pouvoir d’achat du salaire horaire brut ouvrier liés à cette baisse des prix sur ceux qui résultent du principe de non indexation du SMIC sur les prix en baisse. » Traduction en version décodée : il serait judicieux que l’indexation automatique cesse d’être… automatique quand elle est avantageuse pour les salariés.
Une deuxième piste est évoquée, visant à prendre dans le système d’indexation non plus le salaire ouvrier pour référence, mais un agrégat salarial qui évolue de manière moins dynamique.
La troisième piste est du même acabit : le groupe recommande de prendre pour référence non plus l’indicateur d’inflation habituel mais un indicateur qui évolue là encore de manière moins dynamique. Et dans une formule alambiquée, les experts recommandent les "coups de pouce" les plus faibles possibles. Et sans rire, ils osent écrire que ce serait plus conforme « à l’intérêt conjoint des salariés et des entreprises qui les emploient ».
Mais nos rapporteurs n’en restent pas là. Il suggèrent aussi, "à plus long terme", que des réformes plus radicales soient envisagées. Et c’est là que le groupe fait des préconisations qui risquent de déclencher un tollé.
Les experts s’étonnent d’abord de "l’homogénéité géographique du Smic, alors que les niveaux de prix différent fortement entre régions". Cette piste de la régionalisation du Smic est une bombe. Voilà en effet plus de trente ans que le patronat plaide en ce sens, mais aucun gouvernement, ni de droite ni de gauche, n’a jamais osé franchir le rubicon, qui constituerait un véritable chiffon rouge pour tous les syndicats.
Les mêmes s’étonnent ensuite de "l’homogénéité du Smic selon l’âge, alors que l’insertion sur le marché du travail des moins de 25 ans est difficile". En clair, les experts recommandent donc une différenciation du Smic selon l’âge. Cette proposition est tout aussi sulfureuse que la précédente, car cela pourrait conduire à l’instauration d’un "Smic jeune". C’est cette piste, en 1994, sous le gouvernement d’Edouard Balladur, qui avait fait descendre dans la rue des centaines de milliers de lycéens et d’étudiants, contraignant le premier ministre de l’époque à reculer après plusieurs semaines de tempête sociale.
Les experts invitent même le gouvernement à  se demander s’il ne faut pas démanteler totalement le Smic ou le supprimer purement et simplement. C’est suggéré de manière pas même discrète. Les experts pressent en effet le gouvernement à réfléchir au « principe même d’une revalorisation automatique ou au moins d’une revalorisation automatique dépassant le simple maintien du pouvoir d’achat du salaire minimum » ; et à réfléchir aussi au « fait que le Smic n’est pas un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et les bas revenus ». Fort de ce parti pris qui n’est évidemment pas établi, les rapporteurs suggèrent donc qu’on ferait aussi bien de se passer une bonne fois pour toute du Smic, et ne de garder qu’un seul instrument de lutte contre la pauvreté, celui du Revenu de solidarité active (RSA).
Cette position réjoint les thématiques des courants les plus libéraux selon lesquels l'Etat doit légiférer le moins possible en matière de droit du travail et seulement faire office de voiture-balai en corrigeant les pires excès de la pauvreté.
Lisant ces lignes, on pourrait certes penser que ces préconisations explosives n’engagent en rien le gouvernement. Or, si ! Tout est là : d’abord parce que c’est le gouvernement qui a pris la décision de lancer une réforme des modalités d’indexation. Et puis, surtout, cette proposition de réforme est l’aboutissement d’une histoire longue qui a vu travailler main dans la main des économistes proches des socialistes et des experts de droite ou proches des milieux patronaux. C’est même l’ultime rebondissement d’une histoire longue dans laquelle François Hollande a joué un rôle de premier plan.

 

Denis Olivennes et Alain Minc en éclaireur
C’est dans le courant des années 1990 qu’une ribambelle d’experts commencent à partir à l’assaut du Smic. Pour le compte de l’ex-Fondation Saint-Simon, Denis Olivennes, qui est à l’époque haut fonctionnaire et qui depuis est devenu le patron du pôle médias du groupe Lagardère,  écrit ainsi en février 1994 une note qui fait grand bruit. Intitulée "La préférence française pour le chômage", et publiée peu après par la revue Le débat (1994, n°82), elle défend la thèse très libérale selon laquelle des salaires trop élevés en France ont contribué à pousser le chômage à la hausse. La démonstration est en vérité très contestable, car depuis le tournant de la "rigueur" des années 1982-1983, c'est à l'inverse la "désindexation compétitive" (en clair la rigueur salariale) qui est l'alpha et l'oméga des politiques économiques conduites par la droite et par la gauche.

http://img15.hostingpics.net/pics/649360RapportMinc.pngIl n'empêche. Au sein de la deuxième gauche, la note fait sensation. Mais tout autant à droite, notamment dans les rangs des partisans d'Edouard Balladur. A l'époque, ce dernier prépare sa rupture avec Jacques Chirac, et veut commencer à dessiner ce que pourrait être son programme de candidat à l'élection présidentielle. Pour cela, il a donc l'idée d'utiliser un ami... Alain Minc : il le nomme à la présidence d'une commission qui, sous l'égide du Commissariat général du Plan, est chargée d'élaborer un rapport sur "La France de l'an 2000".
Pour Alain Minc, qui devient à quelques mois de l'élection présidentielle  de 1995 président du conseil de surveillance du Monde, l'offre ne peut mieux tomber. A la tête du plus prestigieux des quotidiens français qu'il va pouvoir instrumentaliser à sa guise; en position, au travers d'AM Conseil, de conseiller une bonne partie des patrons du CAC 40 ; et maintenant à la tête de la commission chargée d'élaborer le programme de celui des hommes politiques qui est donné favori à l'élection présidentielle : c'est pour lui la consécration. A la tête de cette commission du Plan, il se jette dans la campagne présidentielle.

Et de qui s'inspire-t-il pour conduire les travaux de sa commission ? On l'aura deviné : de Denis Olivennes ! Faisant sienne la thèse de la note de la Fondation, le rapport de Minc recommande une politique de rigueur accentuée : « La société française a fait, consciemment ou non, le choix du chômage [...] La Commission pense que le coût salarial par tête [...] doit augmenter moins vite que la productivité... » Et d'ajouter, au sujet du Smic : « La Commission a fait le choix d'une solution "raisonnable" : au minimum, remettre en cause le principe des coups de pouce [...] ; et au maximum, revenir à la simple indexation sur les prix » (au lieu du dispositif légal qui prévoit une indexation chaque 1er juillet sur les prix, majorée de la moitié de la hausse du pouvoir d'achat du salaire ouvrier). C'est donc bel et bien l'austérité salariale que recommande Alain Minc.
http://img15.hostingpics.net/pics/972453AlainMinc.jpgDès cette époque, Alain Minc, très proche d'Edouard Balladur et de son bras droit Nicolas Sarközy, travaille donc main dans la main avec Denis Olivennes. L’un et l’autre font partie des cibles de Jacques Chirac, quand il part en guerre contre la "pensée unique".
Puis, dans le courant des années 2000, c’est un économiste moins connu, Gilbert Cette, dont le port d’attache est la Banque de France et qui fait partie de l’actuel groupe d’experts à l’origine de ce sulfureux rapport, qui prend le relais, multipliant les rapports en faveur d’un démantèlement du Smic. Longtemps proche de Martine Aubry et aujourd’hui président de l’Association française de science économique, il s’illustre en applaudissant bruyamment la politique d’austérité salariale conduite lors du précédent quinquennat. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est violente.
 
Gilbert Cette, l'économiste de droite et de gauche
http://img15.hostingpics.net/pics/812348cette.jpgPour la première fois depuis la création du Smic, en janvier 1970 (Smic qui est le prolongement du Smig, créé lui en 1950), Nicolas Sarközy fait, en effet, le choix de ne procéder à aucun "coup de pouce" en faveur du salaire minimum. Multipliant les cadeaux fiscaux à ses richissimes amis du Fouquet’s, il se montre d’une rigueur extrême à l’encontre des salariés les plus modestes. Et durant toutes ces années, l’économiste Gilbert Cette appuie non seulement cette politique socialement inéquitable mais de surcroît, il plaide déjà pour que le salaire minimum soit remis en cause. Avec deux autres économistes, membres comme lui à l’époque du Conseil d’analyse économique, il co-signe ainsi en mars 2008 un rapport, révélé peu après par Mediapart, proposant de remettre en cause le salaire minimum.
Et le plus stupéfiant de l’histoire, c’est que Gilbert Cette reste un économiste parfaitement fréquentable pour la direction socialiste. Dans un premier temps, on peut certes penser qu’il a perdu un peu de son autorité académique. Car, au printemps 2011, quand le projet socialiste est élaboré, c’est une orientation radicalement opposée qui prévaut.

A la page 14 de ce document, l’engagement est en effet clairement consigné : « Le Smic constitue un levier à court terme pour améliorer les conditions de vie des plus modestes et stimuler la consommation. La revalorisation de son pouvoir d’achat sera engagée après des années d’abandon par la droite. »
Mais, durant l’été 2011, alors que se préparent les primaires socialistes, François Hollande et ses proches débattent du sujet et ne manifestent guère d’enthousiasme pour cette revalorisation du Smic. Et cela transparaît publiquement quand François Hollande organise le 24 août 2011, à la Maison de l’Amérique latine, une première réunion avec des économistes qui lui sont proches.
L’un des économistes présents, en effet, n’est autre que… Gilbert Cette, que l’on voit apparaître dans la vidéo ci-dessous, résumant les travaux de cette journée, aux côtés de Karine Berger ou encore de Jérôme Cahuzac.

 


Ce 24 août 2011, Gilbert Cette repart donc à la charge contre le Smic. Et le plus étonnant, c’est que ce qu’il dit est retenu comme parole d’évangile. On en trouve trace dans le compte-rendu officiel de la troisième table ronde qui a lieu ce jour-là, dénommée (ce n’est guère enthousiasmant ni mobilisateur) : « Concilier pouvoir d’achat, compétitivité, et consolidation des finances publiques ».
Cela commence par l’énoncé suivant: « Cette troisième table ronde a permis de définir des pistes de conciliation entre, d’une part, la sauvegarde du pouvoir d’achat et, d’autre part, deux forces contraires : un regain de compétitivité qui plaide pour une modération salariale et un contexte de sobriété budgétaire susceptible de toucher les dépenses dont bénéficient les foyers modestes. »
Autrement dit, la table ronde fait siens tous les poncifs réactionnaires de la politique libérale, qui a été le socle des politiques économiques suivies par la droite comme par la gauche depuis le virage de 1982/1983 : une politique salariale trop généreuse fait le lit du chômage et nuit à la compétitivité. Cela a été en particulier le credo de Pierre Bérégovoy comme celui d’Édouard Balladur. Il faut donc conduire une politique de l’offre plutôt qu’une politique de la demande. Tout est dit dans cette formule : il faut privilégier "un regain de compétitivité" et cela "plaide pour une modération salariale".
Et le compte-rendu officiel poursuit : « S’agissant des classes populaires, les participants font le constat d’un tassement de l’échelle des salaires lié à une progression du Smic plus rapide que celle du salaire médian. Les intervenants se sont accordés pour dire qu’un Smic élevé n’est pas le meilleur outil de soutien aux plus modestes, les dispositifs de solidarité de type RSA ou PPE étant mieux adaptés car sans incidence directe sur le coût du travail. Ces outils pourront être évalués et ajustés, mais les moyens qui leur sont alloués devront être ménagés afin que la phase de désendettement ne génère pas de nouvelles inégalités. » Plus brutalement dit, si « un Smic élevé n’est pas le meilleur outil », on peut en déduire qu’il ne faudrait donc pas donner de "coup de pouce" au Smic.
 
Les ravages de la "pensée unique"
En quelque sorte, les économistes proches de François Hollande donnent donc raison, sans le dire ouvertement, à Nicolas Sarközy de ne pas avoir donné de "coup de pouce" au Smic et prennent donc leur distance avec le projet du PS.
Quand François Hollande publie, en janvier 2012, son programme présidentiel, il n’est donc pas fait mention d’un "coup de pouce" au Smic : le candidat socialiste viole ouvertement le projet de son propre parti et fait quasiment l’impasse sur la question du pouvoir d’achat. Tout juste préconise-t-il quelques mesures : « « 1. Une nouvelle tarification progressive de l'eau, du gaz et de l'électricité ; 2. Baisse des frais bancaires et valorisation de l’épargne populaire ; 3. Lutte contre la spéculation sur les prix de l'essence ; 4. Fiscalité : protéger le pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires ; 5. Augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire ; 6. Encadrement des loyers ; 7. Baisse du prix des médicaments ». Mais du Smic, il n’est pas question.
Dans les semaines qui suivent, François Hollande devine-t-il pourtant que l’élection présidentielle est très serrée et qu’il aurait tout de même intérêt à prendre en engagement, aussi modeste soit-il, sur le Smic, face notamment à Jean-Luc Mélenchon qui prône un « Smic à 1.700 euros brut par mois pour 35 heures, conformément aux revendications syndicales, et 1.700 euros net pendant la législature? C’est donc ce qu’il fait : du bout des lèvres, durant la campagne, il consent finalement à dire qu’il est favorable à un « coup de pouce », même si ce n’est pas consigné dans son programme.
Quelques jours après sa victoire à l’élection présidentielle, à l’occasion de son premier entretien télévisé, il n’a donc d’autres solutions que de dire, sur France 2, qu’il tiendra parole et que le Smic sera revalorisé au 1er juillet suivant. Mais déjà, on ressent percer dans le propos présidentiel une infinie précaution.

 

 

Et dans les jours qui suivent, on comprend vite que François Hollande est totalement en arrière de la main : le gouvernement annonce en effet que le 1er juillet 2012, le salaire minimum ne sera revalorisé que de 2 %, soit, hors inflation, un "coup de pouce" de seulement 0,6 %. A la différence de tous les gouvernements qui se sont donc constitués au lendemain d’une alternance et qui se sont souvent montrés très généreux, y compris les gouvernements de droite (+4% en 1995, lors de la constitution du gouvernement Juppé, par exemple), celui de Jean-Marc Ayrault caresse le "peuple de gauche" totalement à rebrousse-poil et ne consent qu’à une minuscule aumône. Le "coup de pouce" accordé par François Hollande correspond en effet à une revalorisation du Smic de 6,45 euros par mois, ou si l’on préfère d’environ… 20 centimes par jour ! Une misère…
Et dans la foulée, le gouvernement fait clairement comprendre que le temps de ces maigres générosités est définitivement révolu et que le groupe des experts en charge des recommandations sur le Smic, nous y voilà, va se mettre au travail d’ici la fin de l’année afin de proposer une réforme de l’indexation du Smic.
Sans même attendre que le groupe d’experts dont il fait partie réponde à la sollicitation du gouvernement, le même Gilbert Cette décide donc de partir en éclaireur et de rédiger un premier rapport de son cru, avec l’aide d’un autre économiste, Etienne Wasmer, sous l’égide de Sciences-Po. Cet économiste Etienne Wasmer est comme Gilbert Cette membre du groupe des experts chargés de faire des recommandations sur le Smic.
Publié dans le courant du mois de novembre, ce rapport est un véritable brulot.

Le voici :

Si on lit ce rapport, on comprend vite que c’est lui qui est à l’origine de toutes les recommandations qui proposent de démanteler le Smic. Le rapport du groupe des experts a d’ailleurs la franchise de l’admettre : il n’a fait quasiment que recopier les propositions de régionalisation du SMIC jeunes ou de régionalisations du Smic, proposées dans un premier temps par Gilbert Cette et Etienne Wasmer, dans leur rapport rédigé sous l’égide de Sciences-Po. Le gouvernement peut donc difficilement dire que ce rapport ne l’engage pas. Car c’est un économiste proche de François Hollande qui en est le principal inspirateur.
Cette piste de réforme n’est, certes, pas la seule qui soit aujourd’hui à l’étude. Dans le même temps, une sous-commission de la Commission Nationale de la Négociation Collective (CNNC) planche aussi sur les modalités d'indexation. Et elle a visiblement une conception du débat démocratique et du pluralisme qui n’a rien à voir avec la "pensée unique" en vigueur au sein du groupe officiel d’experts. A preuve, des économistes opposés au démantèlement du Smic ont aussi pu y exposer leur point de vue, tel l’économiste de l’Institut de Recherche Économique et Social (Ires), Michel Husson qui, s’exprimant au nom de la CGT, a vivement défendu le Smic et ses effets sociaux vertueux. On trouvera ci-dessous le point de vue qu’il a défendu lors de son audition.

L'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) a, de son côté, publié récemment une étude allant dans le même sens, contestant que des hausses du salaire minimum aient des effets pernicieux.
Il n’empêche ! Après le cadeau de 20 milliards d’euros offert sans contrepartie aux entreprises sous formes de crédit d’impôt ; après l’oubli par le chef de l’Etat de sa promesse faite aux sidérurgistes de Florange, c’est un séisme social majeur que le gouvernement pourrait enclencher en dégoupillant la bombe que Gilbert Cette a préparé sur le Smic. Car il s’agit ni plus ni  moins que de mettre en œuvre une réforme dont rêve le patronat depuis plus de trois décennies et qu’aucun gouvernement de droite n’a osé mettre en œuvre. Ce qui risque de susciter l'indignation du mouvement syndical et des associations et syndicats de lycéens et d'étudiants.

 


Extrait de l'article de Mediapart paru le 11 décembre 

 

Voilà ce qu'attendent les français monsieur Sapin ! Qu'on leur dise enfin la vérité quitte à prendre le risque de les voir tous descendre dans la rue, la faux à la main, pour exprimer leur ras-le-bol de votre politique capitaliste. Auriez-vous peur pour votre tête ?


Avec chaque mois, une nouvelle vague, de plus en plus haute, de demandeurs d’emplois, nourrie par des plans sociaux à n'en plus finir, des charrettes interminables de licenciements ou de ruptures conventionnelles. Un séisme social, qui va porter le chômage dans le courant de l’année 2013 à un niveau historique et que vous et le gouvernement de François Hollande vous appliquez à minimiser, en promettant que la tendance va s’inverser dans le courant de l’année prochaine !

 

 

Sapin Guinness

 

 

Ze Papy Mouzeot

 

 

Sources : Mediapart, le blog de Cyril Lazaro

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 10:56

Black_Mic_Mac.jpgLa sombre colombe voudrait
qu'on lui foute la paix

 

Pas de bol pour Rama Yade (Mame Ramatoulaye Yade, de son vrai nom), ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas abordé le sujet de la politique sur ce beulogue qui est aussi référencé comme "blog politique". Faut pas croire qu'on fait qu'à déconner à l'hospice, des fois ils nous arrivent d'être sérieux aussi... Quoi qu'en y réfléchissant un tout petit peu, nous sommes en droit de nous demander si la politique est une affaire sérieuse.

Qu'il existe de sérieuses affaires en politique, nous n'en doutons pas, telle cette bombe à retardement qui vient d'éclater au joli minois de Rama Yade qui encourt jusqu' à "un à trois ans de prison ferme pour faux et 45 000 euros d'amende pour infraction au code électoral".

 

"LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT"

J'ai beau chercher longuement mais si changement il y a alors ce sont simplement les rôles qui se sont inversés. Les ex-plaignants sont devenus les justiciables d'aujourd'hui et inversement.

http://img15.hostingpics.net/pics/166910Psarre.jpg
 Philippe Sarre
Maire PS de Colombes

Voilà que Rama Yade fait l'objet d'une citation à comparaître par le parquet de Nanterre découlant d'une enquête préliminaire qui date de décembre dernier à la suite d'un signalement de Philippe Sarre, l'actuel maire de Colombes (PS).


Mais quel reproche Philippe Sarre adresse-t-il à Rama Yade par le biais du tribunal de Nanterre ?

Au départ de cette affaire, une simple plainte pour diffamation de l'élu PS qui reprochait à Rama Yade de faire courir la rumeur qu'il serait à l'origine d'un complot visant à faire radier l'ex-secrétaire d'État de François Fillon, des listes électorales de Colombes (Hauts-de-Seine), ville où Rama Yade est conseillère municipale d'opposition.

Jusque là rien d'anormal sur un plan politique, qui in finé se résume être une activité professionnelle et largement rémunérée consistant essentiellement à mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires, dans l'intérêt des administrés (c'est nous). On nous appelle des "administrés" parce que les politiciens arrivent toujours à nous administrer ce qu'ils ont envie de nous mettre profondément là où ils le veulent.

Dans le cas de Rama Yade, on comprendra que c'est elle qui s'est fait administrer bien profond lorsque l’huissier chargé de délivrer l'assignation s’est rendu en vain à plusieurs reprises à son domicile, censé se situer rue Colbert à Colombes.

En effet, l'ex-secrétaire d'État avait été radiée "d'office" des listes électorales de Colombes le 15 décembre 2011 parce qu'elle ne justifiait pas de son attache avec la ville où elle s'était installée depuis son arrivée du Sénégal. S'en est suivi un chassé croisé avec le tribunal d'instance de Colombes qui a fini par rejeter la demande de réinscription de Rama Yade, le 23 janvier dernier.

 

Il serait plus judicieux pour les partis politiques de veiller à ce que leurs capitaines soient équipés de parachutes de secours avant de les parachuter dans des villes "stratégiques".

 

Quant à Rama Yade, dont nous ignorons la date de comparution devant le tribunal correctionnel de Nanterre, gageons qu'elle s'en sortira sans même un blâme.

Et pendant ce temps en France...

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 11:05
l'Homme PresséC'est 'NORMAL" ça ?

 

Il n'est pas facile de trouver des casseroles à François Hollande, alors que font les journalistes de BMF TV ?

Ils lui filent le train ! Enfin, ils essaient...

Hier, alors que le nouveau président de la République se rendait "normalement" en voiture à Caen pour commémorer le Débarquement du 6 juin 1944, des journalistes de BFM TV ont tenté de prendre en chasse la voiture présidentielle. Selon les reporters, la voiture du Président a enfreint le code de la route dès les premiers kilomètres, roulant à 140 au lieu de 70 km/h en plein Paris. Sur l’autoroute, l’aiguille du compteur va même pointer jusqu’à 160 km/h, les radars flashant le cortège à plusieurs reprises.

 



Monsieur le président, votre route va être longue et difficile pour que vous teniez toutes vos promesses...

 


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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 14:05

Un gars une fille... front contre front !

 

Quand faut y aller, faut y aller ! Trois semaines après leur affrontement du premier tour des présidentielles, le héraut du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, s'est finalement décidé de prendre sa revanche en allant défier directement Marine Le Pen sur des terres qui lui sont inconnues et qui furent pourtant un haut lieu du socialisme, à Hénin-Beaumont.

 

Sur la toile quelques internautes qui ne manquent pas d'imagination ont remis à jour une séquence du film "La Chute" avec un Adolf Hitler plus vrai que nature.

Extrait en images qui bougent...

 

 

Mélenchon n’entend pas faire la moindre concession au localisme. Il ne s’engage seulement, concernant sa circonscription, que sur « la mise en œuvre d’ateliers législatifs avec qui veut, afin de préparer ensemble les textes de loi. Car nous, on veut de l’implication populaire, pas du clientélisme ! ». Selon lui, l’ambition n’est pas mince, et dépasse largement le bassin minier. « Je viens ici car c’est une bataille qui a une signification nationale et même, j’ose le dire, internationale. » Car selon Jean-Luc Mélenchon, battre Marine Le Pen, c’est battre « la figure principale de l’extrême droite européenne ».

L’objectif premier de Mélenchon reste dans un premier temps de passer devant le PS au premier tour. Et cela semble dans ses cordes. Les socialistes sont toujours plus divisés localement, les accusations de bourrages d’urnes internes se multiplient et des dissidences sont annoncées. Mélenchon ne le cache pas, il compte bien avoir quelques tête-à-tête avec des cadres socialistes locaux. Un signe ? Guy Bedos a déjà proposé ses services pour venir faire un spectacle de soutien !

La force électorale du clientélisme ne l’inquiète pas. « Je ne peux pas acheter, mais je peux convaincre », lance-t-il. Son objectif : « secouer les socialistes dans leurs convictions ». Et il appelle sans vergogne ses anciens camarades à une prise de conscience, face au socialisme local dévoyé. « J’ai été des leurs assez longtemps pour qu’ils puissent me donner leurs voix, quand même ! » dit-il. Comme un soulagement d’ancien cadre du PS ayant souvent fermé les yeux sur la situation, Mélenchon « confirme que les élections internes du PS du Pas-de-Calais sont truquées depuis 30 ans. J’ai toujours été accueilli de façon effrayante dans cette fédération ».

La ligne de discours de Jean-Luc Mélenchon est claire, devant les militants, dénonçant à la fois PS et FN : « Nous ne venons pas vous bercer, vous cajoler, sortir des emplois cachés de notre musette. Mais nous vous demandons de choisir quelle est la solution à nos problèmes ! S’en prendre à l’immigré ou s’en prendre au banquier ? Pour nous, c’est le banquier ! ». Cette fois hors de question de se laisser entraîner dans des spéculations et des projections vers le second tour, comme lors de la présidentielle. « Cette fois-ci, je ne répondrai pas aux questions sur le désistement et l’appel à voter, explique-t-il dans le train du retour. Car je vais les plier. Tous ! ».

 

 

 

Source : Mediapart

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 16:33

La Course a l EchaloteLe FN en train d'absorber l'UMP ?

 

Ça n'aura pas traîné... Au lendemain de la défaite de Sarközy, Jean-Paul Garraud, député UMP de la Gironde et membre de la Droite populaire, a été le premier lundi à poser publiquement la question du "rapprochement" avec le Front national, en se demandant s'il fallait devenir "pragmatique" ou rester "dans les blocages idéologiques".

« De nombreuses questions se posent qu'il va falloir trancher rapidement et qui tournent autour de la recomposition de la droite », écrit Jean-Paul Garraud, membre de l'aile droite de l'UMP, dans un texte intitulé "La défaite de Nicolas Sarkozy: analyse d'un scrutin", rendu public lundi.

« Une majorité des électeurs de l'UMP et des électeurs du FN veulent un rapprochement. Qu'est-ce qui est le plus important pour la France ? Cette question, seule, doit nous guider. On devient pragmatique ou on reste dans les blocages idéologiques ? », demande-t-il, en indiquant que la Droite populaire « a un rôle important à jouer ».

Selon Jean-Paul Garraud, « le pays est majoritairement à droite » mais « il existe un risque majeur de voir cependant tous les pouvoirs entre les mains de la gauche à la faveur de triangulaires mortifères pour la droite lors des prochaines législatives ».

« Qu'on le veuille ou non, la dynamique est sur le FN depuis 2002 » et « aujourd'hui, il représente près de 20% de l'électorat, sans aucune représentation nationale », poursuit le secrétaire national de l'UMP à la Justice.

Enfin, « la gauche n'a aucune leçon de morale à nous donner, elle qui, sans état d'âme, s'allie avec des extrémistes révolutionnaires patentés » déclare le député.

La question du rapprochement avec le FN a déjà agité l'UMP durant l'entre-deux-tours de la présidentielle, avec des déclarations dans Minute du ministre de la Défense sortant Gérard Longuet, qualifiant Marine Le Pen d'« interlocuteur qui n'est pas bienveillant mais qui, au moins, n'est pas disqualifié ».

L'auteur du "nous, au Front national..."  avait ensuite précisé que « la seule majorité de gouvernement possible était l'alliance du centre et de la droite républicaine ».

Jean-François Copé, aurait également écarté toute idée d'accord avec le FN flairant une tentative d'OPA sur ce qui reste de son parti.

Les prochaines semaines à venir avec l'échéance des élections législatives pourraient être décisives pour l'avenir dans l'ancien parti de la majorité présidentielle. Une scission entre les partisans d'une droite modérée et son opposition ultra droitière se profile inexorablement. 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 13:32

http://img11.hostingpics.net/pics/925175SarkoFranceForte.jpg 

7 avril 2012, Sarközy : « Je sens monter la vague »
6 mai 2012, Sarközy : « Merde, c'est un tsunami ! »

 

 

Lundi 7 mai 2012, dans le camp de l'UMP c'est plutôt "les femmes et les enfants d'abord". Quelques rats ont même déjà quitté le navire qui prend l'eau de toutes parts.

 

Le 15 mai prochain, le président sortant Sarközy, battu par François Hollande, quittera l'Elysée. Privé de son immunité de chef de l'Etat, il pourrait être interrogé dans plusieurs affaires en cours.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/763382SarkoPied.jpg

Sarközy redevient un justiciable comme les autres. Battu hier, par François Hollande,  l'ancien président n'est plus protégé par l'article 67 de la Constitution. Celui-ci, dans sa version modifiée le 23 février 2007, précise que le chef de l'Etat "ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que de faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, ­d'instruction ou de poursuite".

Les magistrats qui souhaiteraient entendre Nicolas Sarközy devront toutefois patienter jusqu'à l'expiration du délai d'un mois suivant la cessation de ses fonctions. Trois affaires distinctes pourraient alors inquiéter le ­simple citoyen Sarközy. Le site Mediapart a publié le 28 avril un document libyen daté du 10 décembre 2006. Rédigé en arabe, il évoque un financement irrégulier de la campagne présidentielle victorieuse de 2007 : le colonel Kadhafi aurait à l'époque ordonné le versement de 50 millions d'euros au candidat de l'UMP. Ce dernier a contesté l'authenticité du document, de même que ­l'actuel pouvoir libyen. Une enquête préliminaire pour "faux et usage" a été ouverte, le 30 avril, par le parquet de Paris à la suite d'une plainte de l'ancien président Sarközy qui a entraîné une autre plainte déposée par Mediapart le 2 mai pour dénonciation calomnieuse. 48 heures après le journal indépendant révélait une confidence de l'ancien premier ministre libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, actuellement détenu en Tunisie, qui a reconnu le 25 octobre 2011 devant la cour d’appel de Tunis qui examinait la demande d’extradition déposée par la Libye à son encontre : « Oui, en tant que premier ministre, j’ai moi-même supervisé le dossier du financement de la campagne de Sarközy depuis Tripoli ». Il a notamment détaillé le financement par le régime Kadhafi de la campagne de Nicolas Sarközy en 2007.

 

L'ancien président est aussi l'un des protagonistes du dossier Bettencourt. Les juges d'instruction de Bordeaux seraient susceptibles de ­l'interroger sur d'autres soupçons de financement illégal en 2007. Nicolas Sarközy a-t-il reçu de l'argent du couple de milliardaires André et Liliane Bettencourt, directement ou par l'intermédiaire d'Eric Wœrth, le trésorier de la campagne ? Patrice de Maistre, l'ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, incarcéré depuis le 23 mars, a affirmé avoir remis à la même période de ­l'argent destiné à Eric Wœrth et sera convoqué jeudi matin pour une nouvelle audition par les juges d'instruction bordelais.

 

Enfin, l'enquête sur un ­financement illégal de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, lié à des contrats ­d'armement avec l'Arabie saoudite et le ­Pakistan, pourrait valoir à l'ex-président une ­convocation des juges.

 

Un agenda déjà chargé pour un tout nouveau retraité...

 

 

 

Sources : L'Express, Mediapart

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 08:03
Sarkozy vs HollandeSarközy K.O. debout...
Hollande vainqueur aux "poings"

 

C'est presque devant 18 millions de téléspectateurs que s'est déroulé hier soir le pugilat tant attendu. Le "champion" en titre avait annoncé la couleur à ses proches : « Hollande, je vais me le faire exploser, le défoncer.  C'est un nul ! Je vais sortir la sulfateuse ! ». On attendait un François Hollande fébrile, certes en tête des sondages, mais qui ne possède pas les qualités oratoires de son adversaire de l'UMPFN. A la droite de la droite on pronostiquait même une boucherie.

Dès son arrivée François Hollande s'est prêté au jeu des questions posées par quelques journalistes qui s'étaient pressés devant les studios quand à Nicolas Sarközy, fidèle à lui-même, il a clairement affiché son dédain pour la presse sans adresser une parole aimable aux nombreux journalistes venus l'accueillir.

 

Mais avant de poursuivre votre lecture je sollicite votre avis sur celui qui vous a paru le plus convaincant.

 

 

 

 

Une stratégie simple déjà rodée en 2007, face à une femme

Ce devait être une simple formalité pour le candidat de l'UMPFN qui avait longuement répété ce combat avec son équipe. Objectif : être pugnace, offensif, tout en gardant une hauteur de vues, une posture, un ton quasiment élyséens. Il devait attaquer son adversaire, le "débusquer", le faire sortir de sa réserve, sans perdre de sa stature. Ce fût une réussite incontestable... Sauf que là on ne parle pas là du président sortant, mais de son challenger François Hollande !

Sarközy aurait dû bénéficier de son auréole de chef de l'Etat et dont on sait qu'il est d'ordinaire animé par une énergie d'autant plus inépuisable qu'il n'est pas favori et doit combler son retard ; c'est son concurrent, François Hollande qui est parvenu à retourner la situation à son avantage.

Le monarque sortant s'était promis "d'exploser" ce "nul" de Hollande (voir ici). Ici à l'hospice, devant notre écran, on croyait voir un remake de Rocky, où le champion en titre était convaincu de mettre K.O son adversaire en moins de trois minutes. Non seulement le candidat socialiste n'a pas mis un genou à terre mais il a tenu la distance pendant 2h50 pour ce qui fût le plus long débat de toute l'histoire pour un second tour des présidentielles. A la surprise générale, le challenger s'est même offert le luxe d'envoyer Sarközy plusieurs fois au tapis !


Déroulé du combat

21 heures, les arbitres du match, David Pujadas et Laurence Ferrari, font retentir le gong.

Il s'agit là d'un round d'observation où les deux combattants sont conviés à exprimer leur état d'esprit sur le match qui les attend. Hollande débute l'échange par quelques passes sur le rassemblement tout en glissant quelques uppercuts sur la division orchestrée par le candidat de l'UMPFN. Face à lui le président sortant, qui a l'avantage de la contre-attaque décoche un : « Il y a ceux qui parlent de rassemblement et ceux qui les font vivre » sans grande conviction puis enchaîne un : « Parler à tous, y compris, ceux qui n'ont pas vos idées, c'est peut-être ce qui fait notre différence ». En guise de réponse, François Hollande asséne un contre dévastateur : « Si vous avez le sentiment que pendant 5 ans vous avez rassemblé les Français, vous ne les avez pas divisés, pas opposés alors je vous donnerais quitus mais je sais que les Français ont eu ce sentiment d'avoir toujours été soumis à des séparations, à des clivages ». Celle-là, Sarközy ne l'a pas vu venir ! Dès lors le président sortant est destabilisé, quasiment groggy. D'entrée de jeu Hollande l'a attiré sur un terrain miné qu'il lui faut éviter à tout prix : le raccolage effreiné effectué auprès des électeurs du FN depuis dix jours. S'en suit un surprenant changement de stratégie de la part de Sarközy, il maintient sa garde en pratiquant sa défense favorite : le déni. C'est parti pour une série de "Calomnie", "Mensonge", le président sortant semble avoir oublié son texte et se répète inlassablement tel un vieux vinyle rayé.

 

 

A partir de ce moment le combat est quasiment terminé, Hollande a pris l'ascendant et frappera de plus en plus fort sur le point faible de son adversaire : son bilan !

Sarközy est piégé, il tente quelques esquives en revenant à plusieurs reprises sur la politique menée par l'Espagne et celle de l'Allemagne évitant de défendre un programme que bien entendu il n'a pas. Il ira même jusqu'à adresser des éloges par trois fois à Didier Migaud, le socialiste qui est à la tête de la Cour des comptes. N'ayant aucun nom à citer en exemple dans ses propres rangs Sarközy se laissera aller à dénigrer plusieurs noms de socialistes (Manuel Valls, Martine Aubry, Laurent Fabius) allant jusqu'à se ridiculiser en déclarant : « je ne suis pas votre élève », une réplique empruntée à... François Mitterrand ! Ça sent presque l'improvisation.

 

« Monsieur Sarközy, vous aurez du mal à passer pour une victime »

Le candidat de l'UMPFN adopte encore une nouvelle stratégie, cette fois la victimisation : « Quand on m'a comparé à Franco, à Pétain, à Laval, pourquoi pas à Hitler, vous n'avez pas dit un mot. Quand Martine Aubry me compare à Bernard Madoff et que le leader de la famille ne dit rien, c'est qu'il cautionne ».

 

 

« C’est terrible d’avoir toujours dans votre esprit le mot “mensonge” »

Le débat a alors viré à la bataille de chiffres. Sarközy adoptant un ton de maître d’école « Je vais me permettre de vous apprendre quelque chose », Hollande ne se départissant pas de son ironie :

« Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, vous êtes toujours content.
– C’est un mensonge.
– Ah ? Alors je vous présente mes excuses : vous êtes très mécontent de vous. »

Régulièrement accusé ces dernières semaines de mentir, Sarközy s’est évertué à démontrer de façon un peu obsessionnelle que le menteur n’est pas celui qu’on croit. « C’est terrible d’avoir toujours dans votre esprit le mot “mensonge” », a fini par glisser Hollande, l’air de dire que son adversaire avait peut-être quelque chose à se reprocher.

 

Les rounds s'enchaînent alors dans le même rythme, François Hollande, imperturbable, ne laisse rien passer des approximations de Sarközy. Le candidat socialiste s'installe confortablement dans son profil "rassembleur", celui d'un futur Président de "tous les Français". A chaque sujets abordés, François Hollande renvoie Sarközy à son bilan. Le candidat de l'UMPFN a bien tenté d'agiter son épouvantail sur la crise et là aussi le candidat socialiste l'a renvoyé au bilan de son quinquennat, chiffres à l'appui. Sur le dossier de l'Europe où Sarközy ne s'est pas privé de rappeler à François Hollande qu'il n'avait jamais occupé de responsabilité gouvernementale, le candidat socialiste ne s'en est pas laissé compter : « on a une banque centrale européenne qui prête dans limite aux banques à un taux de 1%. Et quand elle prête aux Etats comme l'Espagne, c'est à un taux de 6%. Je sens les lignes bouger. Il faudra renégocier pour obtenir ce soutien indispensable à la croissance ».

 

Enfin le thème fétiche de Sarközy : l'immigration... Hollande est moins à l'aise sur ce sujet et propose une limitation de l'immigration économique : « L'immigration légale doit être maîtrisée, mais on ne peut pas fixer des objectifs irréalisables ». Aussitôt le candidat de l'UMPFN lui rétorque : « la France est un pays ouvert et je sais d'où je viens. Mais le problème est que nous avons accueilli trop de monde. J'ai proposé sur les cinq années qui viennent que nous divisions le flux migratoire par deux ». Le président sortant chercherait-il à nous faire oublier qui a géré notre pays au cours des cinq dernières années et les 150 000 expulsions qui ont été éxécutées sous son mandat ?

Nous arrivons à la question du droit de vote des étrangers, pour laquelle le candidat socialiste est favorable : « sur le droit de vote des étrangers, c'est une position que je soutiens pour les élections municipales pour les personnes qui sont sur le territoire depuis 5 ans. Pour faire passer cette réforme, il nous faudra une majorité des 3/5e puisque c'est une réforme de la Constitution ».

Voilà un sujet que le candidat de l'UMPFN a bien potassé : « j'ai beaucoup réfléchi à cette question, je pense qu'il ne faut pas céder à un vote communautaire, à la pression d'un Islam en France alors que nous voulons un Islam de France ». François Hollande s'étonne de la relation faite entre l'immigration et la religion.

Réponse immédiate de Sarközy : « vous savez très bien que le droit de vote pour les immigrés ne s’adresse pas aux Canadiens, aux Norvégiens, il s'adresse aux Africains, aux Maghrébins. Si vous prenez les pays d'Afrique du Nord, ce sont des pays de confession musulmane. Je ne vous l'apprends pas ? »

Le candidat de l'UMPFN confirme donc que les étrangers ne sont pas tous égaux sur le sol français, malgré tout , faute de mieux, j'accorderais cet échange à l'avantage du président sortant.

 

Puis vint le tour du nucléaire pour lequel je retiendrais simplement cette sarkonade : « Le problème de Fukushima était un problème de tsunami et je ne pense qu'aux frontières du Rhin, il n'y a pas de problème de tsunami ». Enfin un peu d'humour, il était temps à presque 23 heures ! Visiblement le président sortant a manqué deux événement importants concernant la sécurité et la surveillance de nos centrales nucléaires qui se sont pourtant déroulés dans la même journée.

 

Finalement le candidat de l'UMPFN craque et glisse sur le terrain de la calomnie... « je ne prendrai pas de leçons d'un parti qui voulait placer Dominique Strauss-Kahn à la tête de la France ».

 

 

Mauvaise pioche car François Hollande contre-attaque aussitôt sur les collectes de fonds récueillies par un certain Éric Wœrth dans le grand hôtel du Bristol...

 

 

Le président candidat a nié catégoriquement avoir participé à une rencontre au Bristol pour collecter des fonds. Le Parisien a pourtant publié, le 7 décembre 2009, une photo montrant Sarközy en compagnie d'Eric Wœrth, alors trésorier de l'UMP, devant le Bristol, à la sortie d'une réunion des plus gros donateurs du parti présidentiel.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/391320sarkozybristol.jpg(photo non truquée)

 

 

Parti sur sa lancée François Hollande achève son adversaire avec une litanie en guise de profession de foi. Le futur président s'adresse aux français par seize fois :

 

 

La conclusion de ce débat musclé s'achèvera sur ces dernières paroles du président sortant :

« Je veux m'adresser à tous les Français qui n'ont pas voté pour moi, remerciant les autres. Ceux qui ont voté Le Pen, je ne leur fait pas de leçon de morale, je veux leur parler que leur choix, qui n'est pas le mien, je le respecte, je le considère et je l'ai entendu. Ceux qui ont voté Bayrou : le cœur de sa campagne est la règle d'or, je la ferai adopter, s'il le faut, par référendum. Nous sommes dans un monde où il faut savoir tenir un cap et assumer ses responsabilités. J'ai beaucoup réfléchi avant d'être candidat, si je le suis, c'est que j'ai la passion de la France ».

 

François Bayrou a bien reçu le message en annonçant son soutien à François Hollande dès aujourd'hui...

 

La réaction de Jean-Luc Mélenchon à ne pas manquer

 



« François Hollande a plié en quatre Nicolas Sarközy, qui était fébrile, peu sûr de lui, se prenant les pieds dans le tapis des chiffres, déclamant des absurdités du genre "il y a plus d'immigration illégale que légale", chiffrant à 10% l'augmentation du pouvoir d'achat des fonctionnaires ».

 

 


 

 

L'analyse du Papy Mouzeot :

 

http://img11.hostingpics.net/pics/530177Papy2012.jpgDeux candidats avec deux objectifs diamétralement opposés. Nous avons pu voir un président sortant aux abois, qui avait pour unique but "d'exploser" son adversaire en le faisant tomber dans le piège qui avait coûté la victoire à Ségolène Royal en 2007. Face à lui, le candidat du PS, avait la nécessité de prouver aux français qu'il possède une stature présidentielle, incarnée par la justice et la franchise. La grande force de François Hollande a été de ne jamais se laisser dominer par le président bientôt sorti.

Le débat fût très technique et nombre de profanes en politique n'ont pu en saisir tous les ficelles ce qui a résulté sur un affrontement difficilement compréhensible. Il en ressort d'une manière générale que François Hollande a quasiment réussi à déjouer tous les pièges qui lui étaient tendus excepté le sujet sur l'immigration où le candidat socialiste a peiné sur le fait qu'il voulait maintenir les centres de rétention ou en faire une exception. Sur le reste des sujets "imposés" je pense que François Hollande s'en est tiré brillament mettant à mal plusieurs fois son adversaire face à son médiocre quiquennat remontant même jusqu'aux dix dernières années où le président sortant n'était encore que ministre de l'Intérieur.

Je crois que tout s'est joué lors du sprint final lorsque le candidat socialiste s'est jeté dans sa litanie du "Moi Président de la République". A ce moment même Sarközy a dû réalisé qu'il était inutile de résister, la passation de pouvoir venait d'être effectuée. Le candidat de l'UMPFN a tout misé sur l'extrême-droitisation de sa campagne, croyant peut-être que le rôle qu'il s'est inventé en se proclamant sauveur de la crise le rendrait invincible. Sarközy a perdu les élections par pêché d'orgueil, ce ne peut être plus limpide. Son médiocre quiquennat lui est revenu dans la figure tel un boomerang, sur ce point il n'aura pu tromper les français.

Il paie sa campagne dirigée par l'obscur Patrick Buisson, qui au final faisait probablement plus le jeu de la candidate FN que celui qui l'a grassement payé. La question sera certainement disséquée au sein de l'UMP après cette défaite maintenant plus que prévisible. Il est peu probable que ce parti survive même à sa défaite, la chasse aux sorcières est déjà programmée. Qui entre Fillon, Juppé ou Copé sauvera cette future-ex majorité présidentielle ?

 

A moins que la candidate du FN s'interpose comme la première force d'opposition comme elle l'avait annoncé à la suite du premier tour ou qu'un François Bayrou ne parvienne à fédérer autour de lui une grande partie de la droité modérée qui ne se reconnait plus dans les propos d'un président sortant à la dérive.

 

Un autre point très important concerne les affaires qui ne quittent plus le président prochainement sorti et malgré sa plainte inutile contre Mediapart il vient d'être confondu par Baghdadi Ali al-Mahmoudi, l'ancien premier ministre libyen, qui vient de confirmer aujourd'hui au site Internet Mediapart que le président sortant a bien reçu 50 millions d'euros à l'époque où il était candidat : « Nous avons participé à la réussite de Nicolas Sarközy et au financement de sa campagne présidentielle de 2007. Le montant de 50 millions d’euros est juste ».

Visiblement il reste encore quelques témoins qui ont la langue bien pendue...

 

A moins d'une énorme tricherie, comme par exemple l'usage non démocratique des machines à voter, je vois mal comment le président sortant arriverait à se sortir d'une telle logique de looser.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/662418flamby.gif


N'étant qu'un modeste amateur de la vie politique de notre pays, avec mes seuls dix doigts comme moyens techniques, la rédaction de ce sujet ma pris beaucoup de temps. Entre temps nous avez pu lire beaucoup d'autres informations et interprétations du débat qui s'est déroulé hier soir. Afin de lever toute ambiguïté sur les résulats obtenus juste après cette confrontation télévisée, j'ai effectué quelques captures d'écran se rapportant aux sondages issus directement de ce duel.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/571094tweets.jpg

 

http://img11.hostingpics.net/pics/319416Sondage01.gif

Source : NouvelsObs

 

http://img11.hostingpics.net/pics/984230Sondage02.gif

Source : Europe1

 

http://img11.hostingpics.net/pics/419838Europe1.gifSource : toujours Europe1 un peu plus tard


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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 16:17

UMP CorralLe pas bon, la brute et le truand...

 

 

Les vautours commencent déjà à décrire quelques cercles autour de ce qui se présente comme la future carcasse de l'ex-patron de l'UMP.

Jusqu'à présent François Fillon s'était plutôt manifesté par un soutien assez modéré envers son président de candidat. Ses quelques allusions sur son désaccord avec la stratégie de campagne menée tambours battants par l'extrême droitisation mise en place par Partick Buisson, avaient été rapidement recadrées par le monarque en personne.

Ce matin sur RTL, l'actuel premier ministre pour encore quelques jours, a donc décidé de rompre avec l'UMPFN en se positionnant vers la droite modérée de l'UMP : « Nous devrions éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats [...]. Je n'aime pas qu'on critique les syndicats en tant que tels ».

En réponse à son intervieweur qui lui faisait bien sûr remarquer que ces propos seraient lus comme une critique du positionnement président sortant, il a très tranquillement ajouté: « C’est mon opinion et je l’ai toujours défendue. Personne ne sera surpris que je la défende à nouveau ».

En adressant ce message à l'attention de "Nous", François Fillon s'inscrit déjà dans une logique de défaite et envisage l'après présidentielle en marquant clairement sa différence avec  la dérive populiste de Sarközy apportant ainsi de l'eau au moulin de Hollande, à deux jours du débat qui va opposer les deux candidats finalistes.

C'est aussi un signal lancé à son concurrent Jean-François Copé car en cas de défaite, la droite modérée de l'UMP cherchera à condamner les responsables de la dérive de cette campagne qui patauge dans l'idéal du Front national.

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 04:15

http://img15.hostingpics.net/pics/232150Modem.jpgLa force tranquille du MoDem :
RESTER DÉGROUPIR !

 

 

Après les révélations cette semaine de Marielle de Sarnez, la directrice de campagne de François Bayrou, qui a annoncé que le candidat du MoDem votera pour Sarközy au second tour (s'il y parvient), en échange d'un hypothétique poste de premier ministre, le reste du parti centriste ne semble par partager le choix du cinquième homme en appelant à voter pour François Hollande.

 

Un document confidentiel qui ne devait être publié que dans l'entre-deux tours s'est retrouvé étalé dans les colonnes du Nouvel Observateur. Le message ne laisse planer aucune ambiguïté : les centristes voteront pour le candidat socialiste en cas d'affrontement entre François Hollande et Sarközy : « Le 6 mai, nous faisons le choix de l'alternance ».

 

(...) Pour nous, notre choix est fait, notre choix est clair, c'est le changement avec F. Hollande. Nous ne pouvons pas accorder notre confiance aujourd'hui à N. Sarközy. D'autant que le bilan du quinquennat qui s'achève est clair : entre nous et Nicolas Sarkozy, c'est 'valeurs contre valeurs'. Or les valeurs sont plus importantes que les programmes. La conclusion du soutien politique et moral de l'alternance s'impose. (...) ❞

 

❝ Nous n'avons eu de cesse tout au long de ces cinq années de dénoncer l'argent public gaspillé, la préparation de l'avenir négligée, la pratique autocentrée du pouvoir, les valeurs humanistes de la France trop souvent remisées. Notre jugement pour le passé et nos craintes pour l'avenir n'ont pas changé. Or, notre pays a été trop mal géré au cours des cinq dernières années pour que nous en confions les rênes au même homme cinq ans de plus. Au contraire, nous retrouvons beaucoup de nos priorités essentielles dans le projet présidentiel de F. Hollande. (...) ❞

 

❝ Il faut le dire clairement : F. Hollande est pour nous le Président qu'il faut à la France pour retrouver ses valeurs, celles de la République, celle d'une grande démocratie humaniste. (...) ❞

 

 

 

 

 

 

 

Source : Julien Martin (Nouvel Observateur)

 


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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 09:49

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Les terres du FN :
la Lorraine et les Ardennes en tête

 

 

Cet article est une réponse à certains de mes interlocuteurs qui ne s'expriment pas aux travers des commentaires de ce blog et qui m'envoient directement leurs questions par e-mail, ils se reconnaîtront facilement...

Je vais donc répondre à la question redondante qui m'est souvent posée : "Pourquoi vous ne tapez jamais sur le FN ?". Je ne traite pas du parti de la haine pour la simple et bonne raison que je ne souhaite pas faire de publicité à un courant d'idées racistes.

La vie m'a enseigné que le mal attire le mal. D'autre part, j'affirme que le Front National n'est qu'un sous-parti de l'UMP où à la fin on ne sait plus qui est le maître à penser de l'autre. Cependant je ne désapprouve pas le fait que la candidate du FN ait pu obtenir le nombre suffisant de signatures nécessaires à sa candidature, ce qui tendrait à nous faire croire que la France est encore une démocratie. Nous devrions aussi demander l'avis à Dominique de Villepin, Corinne Lepage et tous les autres candidats qui ont été censurés par cette loi organique relative aux 500 parrainages pour savoir ce qu'ils en pensent.  

 

Une autre question qui revient assez souvent : "Ne craignez-vous pas de faire jeu commun avec le FN quand vous vous complaisez dans votre anti-sarkozysme ?".

D'abord je précise qu'il ne s'agit pas d'un jeu quand on défend ses propres idéaux politiques. L'anti-sarkozysme est évidemment tellement vaste qu'il dépasse tous les clivages politiques. Effectivement il est probablement plus fédérateur que tous les discours politiques. Le seul responsable de cette situation étant le monarque Sarközy 1er en personne. On récolte ce qu'on sème.

 

Le journal officiel a publié la semaine dernière la liste des noms des 500 élus qui ont signé pour Marine Le Pen, candidate du Front national. La représentation géographique des parrainages a de quoi surprendre car là où l'on aurait pu s'attendre au plus fort soutien en région PACA cette région n'arrive qu'en 7ème position, loin derrière la Lorraine et Champagne-Ardenne, respectivement à la première et seconde place. Des régions réputées historiquement ouvrières.

 

Nous pouvons noter une faible mobilisation, voire quasi inéxistante, de la Bretagne (terre familiale des Le Pen), de Saint-Pierre et Miquelon, l'Auvergne, le Limousin et la Polynésie française.

 

Ci-dessous la liste complète des signataires, région par région, en ordre décroissant.

 

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LORRAINE

Dominique BILDE-PIERRON, conseiller régional de LORRAINE (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Éric BOUCHER, maire de FRAISNES-EN-SAINTOIS (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Gérald ERZEN, maire de SANZEY (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Andrée GERVAIS, maire de BIONVILLE (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Denis KRYZS, maire de BROUVILLE (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Jean-Luc MANOURY, conseiller régional de LORRAINE (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Jean-Marie PILOIS, maire d’ANTHELUPT (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Régis PIONNIER, maire d’ANSAUVILLE (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Patrice POIREL, maire de MARTINCOURT (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Bernadette THOMAS, maire de THEY-SOUS-VAUDEMONT (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Christian THOUVENOT, maire de GERBÉCOURT-ET-HAPLEMONT (MEURTHE-ET-MOSELLE)
Mickaël ADAM, maire de MOUILLY (MEUSE)
Patrick ANDRÉ, maire de SAINT-GERMAIN-SUR-MEUSE (MEUSE)
Fabrice BARDOT, maire délégué d’une commune associée à HARGÉVILLE-SUR-CHÉE (MEUSE)
Luc BREUIL, maire de RIBEAUCOURT (MEUSE)
Christiane BUTTIER, conseiller régional de LORRAINE (MEUSE)
Gabriel COLLIGNON, maire délégué d’une commune associée à GUIRLANGE (MOSELLE)
Roger COLLIGNON, maire de VASSINCOURT (MEUSE)
François DE RUNZ, maire délégué d’une commune associée à PAROIS (MEUSE)
Anne-Marie DELBART, maire de WOIMBEY (MEUSE)
Marcel FISCHER, maire délégué d'une commune associée à RAULECOURT (MEUSE)
Lucien HICKEL, maire de GÉRY (MEUSE)
Thierry JACQUET, maire de SASSEYSUR-MEUSE (MEUSE)
Jean LAMBERT, maire de GOURAINCOURT (MEUSE)
Yves PILLEMENT, maire de WALY (MEUSE)
Gilbert SOMEIL, maire de VALBOIS (MEUSE)
Olivier VERLET, maire délégué d’une commune associée à JUBÉCOURT (MEUSE)
Antoine ALLARD, maire de BROUVILLER (MOSELLE)
Fabrice BAGNON, maire d’ABONCOURT-SUR-SEILLE (MOSELLE)
Michel BEHR, maire de LENGELSHEIM (MOSELLE)
Alain BOUTRON, maire d’ANZELING (MOSELLE)
Bernard CLAVE, maire de HOLVING (MOSELLE)
Jean-Luc ETIENNE, maire de FOVILLE (MOSELLE)
Yves GELSZINNIS, conseiller régional de LORRAINE (MOSELLE)
Dany GIRARDIN, maire de BERLING (MOSELLE)
François GOSSLER, maire de BANNAY (MOSELLE)
Thierry GOURLOT, conseiller régional de LORRAINE (MOSELLE)
Joseph GRAFF, maire de HOLLING (MOSELLE)
Françoise GROLET, conseiller régional de LORRAINE (MOSELLE)
Jean GROSSE, maire de SAINT-JEAN KOURTZERODE (MOSELLE)
Michel GUERIN, maire de MULCEY (MOSELLE)
Alain GUTH, maire de MORVILLE-SUR-NIED (MOSELLE)
Gilbert HANTZO, maire de WITTRING (MOSELLE)
Norbert HEMMERTER, maire de METTING (MOSELLE)
Christine HERZOG, maire de HERTZING (MOSELLE)
Didier L’HUILLIER, maire de LHOR (MOSELLE)
Serge LAURENCE, maire de MENSKIRCH (MOSELLE)
Jean-Paul LECLERC, maire de VATIMONT (MOSELLE)
Hubert MATHIEU, maire délégué d’une commune associée à LOUTREMANGE (MOSELLE)
Vincent MULLER, maire de PETIT-TENQUIN (MOSELLE)
Jean Paul PELTIER, maire de BARONVILLE (MOSELLE)
Alfred PERRIN, maire de VOELFLING-LÈS-BOUZONVILLE (MOSELLE)
Nathalie PIGEOT, conseiller régional de LORRAINE (MOSELLE)
Jean RENAUT, maire de SILLY-EN-SAULNOIS (MOSELLE)
Roland TETERCHEN, maire de FAILLY (MOSELLE)
Éric VILAIN, conseiller régional de LORRAINE (MOSELLE)
Dominique VINA, maire de CHANVILLE (MOSELLE)
Pierre BOULANGER, maire de MÉNARMONT (VOSGES)
Daniel FRESNAIS, maire de CLÉREY-LA-CÔTE (VOSGES)
Guy HINZELIN, maire de FIMÉNIL (VOSGES)
Jean-François JALKH, conseiller régional de LORRAINE (VOSGES)
Roger JEANMAIRE, maire de GELVÉCOURT-ET-ADOMPT (VOSGES)
Chantal ODILE, conseiller régional de LORRAINE (VOSGES)

 

 

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CHAMPAGNE-ARDENNE

François BECHECLOUX, maire de MÉNIL-ANNELLES (ARDENNES)
Francis CANNAUX, maire de SAINT-JUVIN (ARDENNES)
Thierry DOUCE, maire de SAINT-QUENTIN-LE-PETIT (ARDENNES)
Pascal GENTY, maire délégué d’une commune associée à ANDEVANNE (ARDENNES)
Jean-Pierre GROUSSARD, maire d’OMONT (ARDENNES)
Olivier LAMBERT, maire de HAGNICOURT (ARDENNES)
Denis LANDART, maire de LA GRANDVILLE (ARDENNES)
Jean-Pierre LELARGE, maire de LOUVERGNY (ARDENNES)
Yannick RENAUDIN, maire de BRIENNE-SUR-AISNE (ARDENNES)
Éric SAMYN, conseiller régional de CHAMPAGNE-ARDENNE (ARDENNES)
Pierre THIERY, maire de VAUX-LÈS-MOURON (ARDENNES)
Michel ADOLPHE, maire de LA LOGE-POMBLIN (AUBE)
Jean-François BOULARD, maire de LONGUEVILLE-SUR-AUBE (AUBE)
Dominique CARTIER, maire de LA MOTTE-TILLY (AUBE)
Dany CORDIER, maire de CHAUMESNIL (AUBE)
Nicolas DESPRES, maire de CHASEREY (AUBE)
Patrick DILIGENT, maire de BUXEUIL (AUBE)
Yvonne DOLAT, épouse DRIAT, maire de FRESNOY-LECHÂTEAU (AUBE)
Gilbert FAURE, maire de VILLACERF (AUBE)
Éric FOURNIER, maire de BALNOT-SUR-LAIGNES (AUBE)
Fernand GODOT, maire de BOULAGES (AUBE)
Anicet HAUPAIS, maire de LONGEVILLE-SUR-MOGNE (AUBE)
Régis LALLE, maire de SALON (AUBE)
Robert LUDOT, maire de CHAMPFLEURY (AUBE)
Brice MARTIN, maire de ROSNAY-L’HÔPITAL (AUBE)
Maurice MARY, maire de CHARMONT-SOUS-BARBUISE (AUBE)
Didier PARTOUT, maire de SAINT-LÉGER-SOUS-BRIENNE (AUBE)
Jean-Pierre PETITET, maire de MESNIL-LETTRE (AUBE)
Marcel SPILMANN, maire de SAINT-LYÉ (AUBE)
Christian THIBAUT, maire des BORDES-AUMONT (AUBE)
Alain TOURNEBISE, maire de LONGCHAMP-SUR-AUJON (AUBE)
Jacky BOUSSEL, maire d’ÉCHENAY (HAUTE-MARNE)
Francis BOUVENOT, maire de BOURG-SAINTE-MARIE (HAUTE-MARNE)
Alain CORNEVIN, maire délégué d’une commune associée à LANNES (HAUTE-MARNE)
Jean-Luc DAUBANTON, maire délégué d’une commune associée à ARGENTOLLES (HAUTE-MARNE)
Henri DESCHIEN, maire de DONCOURT-SUR-MEUSE (HAUTE-MARNE)
André FONTAINE, maire délégué d’une commune associée à VILLIERS-SUR-MARNE (HAUTE-MARNE)
Luc HISPART, maire délégué d’une commune associée à BRAUCOURT (HAUTE-MARNE)
Jean-Marie HUTINET, maire de MAIZIÈRES-SUR-AMANCE (HAUTE-MARNE)
Gérard MARCHAND, maire de BRACHAY (HAUTE-MARNE)
Bernard MENAUCOURT, maire de TROISFONTAINES-LA-VILLE (HAUTE-MARNE)
Michel PERRIN, conseiller régional de CHAMPAGNE-ARDENNE (HAUTE-MARNE)
Maryse URBAIN, maire de PAROY-SURSAULX (HAUTE-MARNE)
Thierry BESSON, conseiller régional de CHAMPAGNE-ARDENNE (MARNE)
Marie-Christine BOUTONNET, conseiller régional de CHAMPAGNE-ARDENNE (MARNE)
Gabriel DOCHY, maire de GIZAUCOURT (MARNE)
Pascal ERRE, conseiller régional de CHAMPAGNE-ARDENNE (MARNE)
Pascal FRIQUOT, maire de CLAMANGES (MARNE)
Georges GERARD, maire de VAVRAY-LE-PETIT (MARNE)
Jacques GUÉRIN, maire de RIEUX (MARNE)
René HANOT, maire de CHÂTELRAOULD-SAINT-LOUVENT (MARNE)
Jacques LE TOUZE, maire de SOMME-SUIPPE (MARNE)
Jean-Claude MANFÉ, maire de CHANGY (MARNE)
Bernard PERSON, maire de SAINT-UTIN (MARNE)
Michel POLY, maire de GIVRY-LÈS-LOISY (MARNE)
André VARLET, maire de REUIL (MARNE)
Joël VARLET, maire de GERMINON (MARNE)
Jean-Marie VIEVILLE, maire de VRIGNY (MARNE)

 

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PICARDIE

Franck BRIFFAUT, conseiller régional de PICARDIE (AISNE)
André CAËR, maire de NEUVILLE-SURMARGIVAL (AISNE)
Vincent CHAMPENOIS, maire de BRUMETZ (AISNE)
Claude CHAMPY, maire de NOYANT-ET-ACONIN (AISNE)
Véronique CHARPENTIER, maire de CHAVIGNY (AISNE)
Pascal CREPEAUX, maire de CHAMPS (AISNE)
Georges DE BERTOULT, maire de PLOYART-ET-VAURSEINE (AISNE)
Alain DESBOVES, maire d’ANCIENVILLE (AISNE)
Jean-Pierre DESCHAMPS, maire de FLEURY (AISNE)
Jean-Claude DOUBLET, maire de BUZANCY (AISNE)
Jean-Jacques GUILBERT, maire de CRÉCY-AU-MONT (AISNE)
Christian LEFEVRE, maire de SAINT-PIERREMONT (AISNE)
Claude LEFÈVRE, maire de VIGNEUX-HOCQUET (AISNE)
Patrick MELLING, maire de VILLE-SAVOYE (AISNE)
Jean MICHEL, maire de VIELS MAISONS (AISNE)
Johnny MOGLIA, maire de CHERMIZY-AILLES (AISNE)
Dominique PADIEU, conseiller régional de PICARDIE (AISNE)
Paul SÉRET, maire de ROCQUIGNY (AISNE)
Bernard VALLIET, maire de MALZY (AISNE)
Jean-Jacques ADOUX, maire du HAMEL (OISE)
Jacques BOCQUET, maire de TRICOT (OISE)
Alain CARRIERE, maire de GOLANCOURT (OISE)
Michel GUINIOT, conseiller régional de PICARDIE (OISE)
Charly LEFEBVRE, maire de DARGIES (OISE)
Pascal LEMMENS, maire de SAINT-PIERRE-LÈS-BITRY (OISE)
Sandrine LEROY, conseiller régional de PICARDIE (OISE)
Philippe MOQUET, maire de BARON (OISE)
Georges SAMSON, maire de BRÉTIGNY (OISE)
Christelle SIMON, conseiller régional de PICARDIE (OISE)
Francis ARCHINTINI, maire de SAINT-CHRIST-BRIOST (SOMME)
Joël BAZIN, maire de DOMESMONT (SOMME)
Jean-Pierre BECQUET, maire de FRETTECUISSE (SOMME)
Bernard BELGUISE, maire délégué d’une commune associée à LINCHEUX-HALLIVILLERS (SOMME)
Jean-Claude CHATELAIN, maire de BEAUCOURT-SUR-L’ANCRE (SOMME)
Wallerand DE SAINT JUST, conseiller régional de PICARDIE (SOMME)
Jean DERAMECOURT, maire d’ÉPÉCAMPS (SOMME)
Yannick DESSAINT, maire d’ERCOURT (SOMME)
Claude DUBERSEUIL, maire délégué d’une commune associée, ONVILLERS (SOMME)
Hugues DUCATELLE, maire de MARCHÉ-ALLOUARDE (SOMME)
Benoît DUPRÉ, maire de GRÉCOURT (SOMME)
Bernard FRANCOIS, maire de HARDECOURT-AUX-BOIS (SOMME)
Pierre HECQUET DE BEAUFORT, maire délégué d’une commune associée à HOCQUINCOURT (SOMME)
Charles HURTEBISE, maire de FOSSEMANANT (SOMME)
Jean-Pierre OSSART, maire de BOISBERGUES (SOMME)
Mylène TROSZCZYNSKI, conseiller régional de PICARDIE (SOMME)

 

 

BOURGOGNE

Rémy BOURSOT, conseiller régional de BOURGOGNE (CÔTE-D’OR)
Christian BRESSOULALY, maire d’IVRY-ENMONTAGNE (CÔTE-D’OR)
Jean-Claude CHARLOT, maire de CHASSEY (CÔTE-D’OR)
Michel DECUPPER, maire de LECHÂTELET (CÔTE-D’OR)
Michel FOURTIER, maire de BELLENOD-SUR-SEINE (CÔTE-D’OR)
Alain GUYOT, maire de BARJON (CÔTE-D’OR)
Jean-Luc LECOUR, maire de GRENANT-LÈS-SOMBERNON (CÔTE-D’OR)
Daniel LHOMME, maire de TERREFONDRÉE (CÔTE-D’OR)
Bernard MONGENET, maire de DUESME (CÔTE-D’OR)
Jean-Michel MOYEMONT, maire d’AVELANGES (CÔTE-D’OR)
Françoise MUNIER, maire de SAINT-MARTIN-SUR-ARMANÇON (YONNE)
Thierry NAUDINOT, maire de BELAN-SUROURCE (CÔTE-D’OR)
Pierre NOUVEAU, maire délégué d’une commune associée à LA VILLENEUVE-SUR-VINGEANNE (CÔTE-D’OR)
Josette ROMUALDO, conseiller régional de BOURGOGNE (CÔTE-D’OR)
Stéphane ROUSSEL, maire de VANNAIRE (CÔTE-D’OR)
Bernard VILA, maire de MUSSY-LA-FOSSE (CÔTE-D’OR)
Isabelle VOINCHET, maire de BALOT (CÔTE-D’OR)
Marcel STEPHAN, conseiller régional de BOURGOGNE (NIÈVRE)
Didier VAIL, maire de LA MAISON-DIEU (NIÈVRE)
Michel AUGOYAT, maire de LA CHAPELLE-DU-MONT-DE-FRANCE (SAÔNE-ET-LOIRE)
Marie-Christiane COLAS, conseiller régional de BOURGOGNE (SAÔNE-ET-LOIRE)
François DUPARAY, maire de SAINT-AMBREUIL (SAÔNE-ET-LOIRE)
François FORET, maire de MARCILLY-LAGUEURCE (SAÔNE-ET-LOIRE)
Henry GERMAIN, maire de SAINTE-FOY (SAÔNE-ET-LOIRE)
Christian LAUNAY, conseiller régional de BOURGOGNE (SAÔNE-ET-LOIRE)
Charles BERTHOLLET, maire de ROUVRAY (YONNE)
Jean DECHAMBRE, maire de PONT-SUR-VANNE (YONNE)
Thierry DURAND, maire de CRUZY-LE-CHÂTEL (YONNE)
Édouard FERRAND, conseiller régional de BOURGOGNE (YONNE)
Pierre GOUJON, maire de THIZY (YONNE)
René MEYER, maire de SOMMECAISE (YONNE)
Monique MILLEREAUX, maire de SAINT-MORÉ (YONNE)
Sandrine NEYENS, maire de GLAND (YONNE)
Denise PICOT, épouse BROSSERON, maire de CHAUMONT (YONNE)
Sylvain PINON, maire de DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES (YONNE)
Marie-José ROCHÉ, maire de VAUMORT (YONNE)
Jean-Marc STILLER, maire de PACY-SUR-ARMANÇON (YONNE)
Jérôme THOMAS, maire délégué d'une commune associée à SAINT-MARTIN-SUR-OREUSE (YONNE)

 

 

FRANCHE-COMTE

Frédéric BAUD, maire d’ÉVILLERS (DOUBS)
Roland BOILLOT, conseiller régional de FRANCHE-COMTÉ (DOUBS)
Christophe COLIN, maire de LUXIOL (DOUBS)
Danièle FIÉTIER, maire de CHÂTEAUVIEUX-LESFOSSÉS (DOUBS)
François GENEVOIS, maire d’UZELLE (DOUBS)
Gilles GUINCHARD, maire délégué d’une commune associée à ALAISE (DOUBS)
Jean-Pierre GUINCHARD, maire de MALANS (DOUBS)
Henri LAMBERT, maire délégué d’une commune associée à VERNOIS-LE-FOL (DOUBS)
Jean-Pierre LECLERCQ, maire d’ÉPENOUSE (DOUBS)
Patrick LORIAU, maire de GOUMOIS (DOUBS)
Sophie MONTEL, conseiller régional de FRANCHE-COMTÉ (DOUBS)
Nathalie PARENT, maire de SOURANS (DOUBS)
Marcel PARISOT, maire d’ABBENANS (DOUBS)
Jean-François CERCLEY, maire délégué d’une commune associée à AUBIGNEY (HAUTE-SAÔNE)
Henri DE ROGIER, maire de GÉZIER ET FONTENELAY (HAUTE-SAÔNE)
Jacques EUVRARD, maire de COURTESOULT-ET-GATEY (HAUTE-SAÔNE)
Noël FENOUILLOT, maire de BOUSSERAUCOURT (HAUTE-SAÔNE)
Arnaud FORMET, maire de LA VOIVRE (HAUTE-SAÔNE)
Alain FRANCHEQUIN, maire de VEZET (HAUTE-SAÔNE)
Christian GEOFFROY, maire de PERCEY-LEGRAND (HAUTE-SAÔNE)
Jean-Luc JEUDY, maire de LA LONGINE (HAUTE-SAÔNE)
Patrice LOMBARD, maire de FRESSE (HAUTE-SAÔNE)
Jean-Louis MEUNIER, maire de VENÈRE (HAUTE-SAÔNE)
Jean PÉRY, maire de VILLERS-BOUTON (HAUTE-SAÔNE)
Michel RICHARD, maire de LA BASSE-VAIVRE (HAUTE-SAÔNE)
Robert SENNERICH, conseiller régional de FRANCHE-COMTÉ (HAUTE-SAÔNE)
Judith SINNGRUN, maire de ROSIÈRES-SUR-MANCE (HAUTE-SAÔNE)
Luc BEJEAN, maire de MONTEPLAIN (JURA)
Mathilde CYROT-LALUBIN, maire de SERGENON (JURA)
Jean-Louis ESPUCHE, maire de DAMMARTIN-MARPAIN (JURA)
Pascal FÉAU, maire de DESSIA (JURA)
François GAUTHIER, maire de FONTAINEBRUX (JURA)
Jean-Pierre GROS, maire d’ALIÈZE (JURA)
Daniel MONNERET, maire de VILLARD-SAINTSAUVEUR (JURA)
Jean-Pierre MOUGET, conseiller régional de FRANCHE-COMTÉ (JURA)
André VAUBOURG, maire de CHAMPLIVE (DOUBS)
Gérard FESSELET, maire de CHAVANNES-LESGRANDS (TERRITOIRE DE BELFORT)

 

 

RHONE-ALPES

Patrick BATTISTA, maire de NIÉVROZ (AIN)
Nicole DE LACHEISSERIE, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (AIN)
Olivier EYRAUD, conseiller général de REYRIEUX (AIN)
Claude JUILLET, maire de CHAMPAGNE-EN-VALROMEY (AIN)
Michel THIEBAUT, maire d’ÉVOSGES (AIN)
Christian GRANGIS, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (ARDÈCHE)
Micaël BORDAS, maire de SAINT-MARTIN D’AOÛT (DRÔME)
Jean-Paul CHASTAN, maire d’EYROLES (DRÔME)
Joël CHEVAL, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (DRÔME)
Denis DEROUX, maire de BATHERNAY (DRÔME)
Maurice MAGAUD, maire de POYOLS (DRÔME)
Jean-Paul ROSATI, maire d’EYGALIERS (DRÔME)
Dominique MARTIN, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (HAUTE-SAVOIE)
Mireille D’ORNANO, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (ISÈRE)
Maurice FAUROBERT, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (ISÈRE)
Yves GENTIL, maire d’ANNOISIN-CHATELANS (ISÈRE)
Alain HERMIL-BOUDIN, maire de LAVARS (ISÈRE)
Léon-Paul MORGUE, maire de VERNAS (ISÈRE)
Hubert COUDOUR, maire de CEZAY (LOIRE)
Gabriel DE PEYRECAVE, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (LOIRE)
Charles PERROT, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (LOIRE)
Philippe PIGNARD, maire de CLEPPÉ (LOIRE)
Sophie ROBERT, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (LOIRE)
Christophe BOUDOT, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (RHÔNE)
Patrick LOUIS, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (RHÔNE)
Alain PERSIN, maire d’AMBÉRIEUX (RHÔNE)
Blanche SIGRIST-CHAUSSAT, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (RHÔNE)
Joëlle REGAIRAZ, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (SAVOIE)

 

 

PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR

André-Luc BLANC, maire délégué d’une commune associée à ARGENS (ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE)
Fabrice BLANC, maire délégué d’une commune associée à CARNIOL (ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE)
Jean-Claude CASTEL, maire de CORBIÈRES (ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE)
André ESMIEU, maire délégué d’une commune associée à VALSAINTES (ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE)
Robert NICOLAS, maire de BELLAFFAIRE (ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE)
Sébastien COPIN, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (ALPES-MARITIMES)
Hubert DE MESMAY, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (ALPES-MARITIMES)
Jean ICART, conseiller général de NICE-2 (ALPES-MARITIMES)
Monique LARTIGUE, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (ALPES-MARITIMES)
Lydia SEROIN, épouse SCHENARDI, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (ALPES-MARITIMES)
Marie-Claude AUCOUTURIER, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Laurent COMAS, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Gérald GERIN, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Valérie LAUPIES, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Bernard MARANDAT, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Joëlle MELIN, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Élisabeth PHILIPPE, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Stéphane RAVIER, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (BOUCHES-DU-RHÔNE)
Guy MICHEL, maire de SAINT-DISDIER (HAUTES-ALPES)
Jean-Louis BOUGUEREAU, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (VAR)
Armelle DE PIERREFEU, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (VAR)
Jean-Paul DISPARD, conseiller général de BRIGNOLES (VAR)
David RACHLINE, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (VAR)
Frédéric BOCCALETTI, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (VAUCLUSE)
Thibaut DE LA TOCNAYE, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (VAUCLUSE)
Marie-Odile RAYÉ, conseiller régional de PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR (VAUCLUSE)

 

 

CENTRE

Raymond JOURDAIN, maire de SANCOINS (CHER)
Alain SOGNI, conseiller régional du CENTRE (CHER)
Bernard DUVERGER, maire de SAINT-LUCIEN (EURE-ET-LOIR)
Philippe LOISEAU, conseiller régional du CENTRE (EURE-ET-LOIR)
Antoine MALVOS, maire délégué d’une commune associée à SAINT-GERMAIN-LA-GÂTINE (EURE-ET-LOIR)
Dominique MASSIAS, maire de PRASVILLE (EURE-ET-LOIR)
Régis PERCHERON, maire de BLANDAINVILLE (EURE-ET-LOIR)
Philippe AUBRUN SASSIER, maire de LACS (INDRE)
Guy JULO, maire de POULAINES (INDRE)
Alain ARNOULD, maire de SAINT-JEAN-SAINT-GERMAIN (INDRE-ET-LOIRE)
Alain GASPARD, maire de CHAMPIGNY-SUR-VEUDE (INDRE-ET-LOIRE)
Gilles GODEFROY, conseiller régional du CENTRE (INDRE-ET-LOIRE)
Gérard JACQUES, maire de CIGOGNÉ (INDRE-ET-LOIRE)
Gérard MARTINEAU, maire de BEAUMONT-LA-RONCE (INDRE-ET-LOIRE)
Gérard BOUCHER, maire délégué d’une commune associée à ÉCOMAN (LOIR-ET-CHER)
Michel CHASSIER, conseiller régional du CENTRE (LOIR-ET-CHER)
Jean-Pierre GIRODON, maire de BOUFFRY (LOIR-ET-CHER)
Jean-Yves NARQUIN, maire de VILLEDIEU-LE-CHÂTEAU (LOIR-ET-CHER)
Alain BARANGER, maire de PIERREFITTE-ÈS-BOIS (LOIRET)
Raoul CHANCEAU, maire de BORDEAUX-EN-GÂTINAIS (LOIRET)
Philippe LECOQ, conseiller régional du CENTRE (LOIRET)
Nicole PEOT, maire de SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS (LOIRET)

 

 

NORD-PAS-DE-CALAIS

Nathalie ACS, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (NORD)
Bruno BILDE, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (NORD)
Françoise COOLZAET, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (NORD)
Philippe EYMERY, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (NORD)
Paul LAMOITIER, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (NORD)
Jean-Richard SULZER, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (NORD)
Freddy BAUDRIN, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)
Chantal BOJANEK, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)
Jean-Pierre CUVILLIEZ, maire de SAUDEMONT (PAS-DE-CALAIS)
Olivier DELBÉ, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)
Sébastien DESBUREAUX, maire de HÉNU (PAS-DE-CALAIS)
Daniel LAVOISIER, maire d’ACHIET-LE-PETIT (PAS-DE-CALAIS)
Marine LE PEN, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)
Geneviève LEGAULT, épouse GRARDEL, maire de MONCHEAUX-LÈS-FRÉVENT (PAS-DE-CALAIS)
Philippe LEJOSNE, maire de WAMIN (PAS-DE-CALAIS)
André MARTIN, maire de TORTEQUESNE (PAS-DE-CALAIS)
Jean-Marc MAURICE, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)
Régis MEHL, maire de BRIAS (PAS-DE-CALAIS)
Siméon MENUGE, maire de GAUDIEMPRÉ (PAS-DE-CALAIS)
Marcel MUSELET, maire de SAINT-DENOEUX (PAS-DE-CALAIS)
Francis SAVOYE, maire de COUIN (PAS-DE-CALAIS)
Monique SGARD, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)
Gabriel TRANNIN, maire de LÉCHELLE (PAS-DE-CALAIS)
Françoise VERNALDE, conseiller régional de NORD-PAS-DE-CALAIS (PAS-DE-CALAIS)

 

 

BASSE-NORMANDIE

Frédéric BROGNIART, maire de BERNIÈRES-LEPATRY (CALVADOS)
Benoît CHATEL, maire de LONGUEVILLE (CALVADOS)
Monique MÉNAGE, maire de RUSSY (CALVADOS)
Jean-Michel ROMAIN, maire du PIN (CALVADOS)
Thérèse THORETTON, maire de COURCY (CALVADOS)
Michel VERGER, maire du BRÉVEDENT (CALVADOS)
André AMIOT, maire de SORTOSVILLE (MANCHE)
Michel AUMONT, maire de SAINT-SAUVEUR-LA-POMMERAYE (MANCHE)
Daniel COUREUIL, maire délégué d’une commune associée à MOIDREY (MANCHE)
Pierre FAUVEL, maire de SAINT-CÔMEDU-MONT (MANCHE)
Vincent LANGEVIN, maire de GONFREVILLE (MANCHE)
Michel LEMOSQUET, maire de BOISROGER (MANCHE)
Alain MICHEL, maire de LESTRE (MANCHE)
André PERIER, maire de CAMPROND (MANCHE)
Rose-Noëlle PIERRE, maire de SAINT-JEAN-DU-CORAIL-DES-BOIS (MANCHE)
Stelliane BETTEFORT, maire du CERCUEIL (ORNE)
Jacky DAGONNEAU, maire de SAINT-ÉVROULT-DE-MONTFORT (ORNE)
Raymond HERBRETEAU, maire des VENTES-DE-BOURSE (ORNE)
Michel LEPOIVRE, maire de SAINTAUBIN-DE-COURTERAIE (ORNE)
Éric QUENARDEL, maire de BEAULIEU (ORNE)
Jean-Édouard SYLVESTRE, maire de LA POTERIE-AU-PERCHE (ORNE)

 

 

MIDI-PYRENEES

Valérie HUART, maire de LANOUX (ARIÈGE)
Robert MOUREAU, maire de SIGUER (ARIÈGE)
Vincent ROZÉS, maire d’OUST (ARIÈGE)
Alban BATAILLE, maire de MONFERRAN-PLAVÈS (GERS)
Jean-René BRUN, maire de SAINT-ARROMAN (GERS)
Danièle GUILBERT, maire de PUYSÉGUR (GERS)
Joël SAINT-LAURENT, maire de MONTIES (GERS)
Jean-Charles BAULE, maire de NOGARET (HAUTE-GARONNE)
Claude CORTIADE, maire de MONTÉGUT-BOURJAC (HAUTE-GARONNE)
Armand ENTAJAN, maire de LÉCUSSAN (HAUTE-GARONNE)
Didier FRÉCHOU, maire de PEYRISSAS (HAUTE-GARONNE)
Jean-Luc LASSERRE, maire de MARIGNAC-LASPEYRES (HAUTE-GARONNE)
Patrick NODINOT, maire de MONÈS (HAUTE-GARONNE)
Jacques RENAUD, maire de PAYSSOUS (HAUTE-GARONNE)
André RIGONI, maire de MELLES (HAUTE-GARONNE)
Jacques SAINT-MARTIN, maire de FRANCON (HAUTE-GARONNE)
Thierry SALLES, maire de FRONTIGNAN-SAVÈS (HAUTE-GARONNE)
Jean-Louis BISCONS, maire de SAINT-MICHEL-LABADIÉ (TARN)
Olivier PALAZY, maire de MONTAURIOL (TARN)
Pierre BIRMES, maire de PUYLAROQUE (TARN-ET-GARONNE)

 

 

CORSE

Vannina LUCIANI, maire de MOCA-CROCE (CORSE-DU-SUD)
André MARCHI, maire de ROSAZIA (CORSE-DU-SUD)
Vincent MICHELETTI, maire de CASALABRIVA (CORSE-DU-SUD)
Désiré SUSINI, maire d’OLMICCIA (CORSE-DU-SUD)
Charles BELLINI, maire de VALLECALLE (HAUTE-CORSE)
Napoléon CASTELLI, maire de CARCHETO-BRUSTICO (HAUTE-CORSE)
Ange CHERUBINI, maire de FARINOLE (HAUTE-CORSE)
Lucien COSTA, maire de POPOLASCA (HAUTE-CORSE)
Jean-Claude FONDACCI DE PAOLI, maire de RAPALE (HAUTE-CORSE)
Carl-Anton GUASTALLI, maire de PIAZZOLE (HAUTE-CORSE)
Joseph GUGLIELMI, maire de FELCE (HAUTE-CORSE)
Jean Nicolas IMPERINETTI, maire de PIANO (HAUTE-CORSE)
Jean LUCIANI, maire de MONCALE (HAUTE-CORSE)
Stéphane ORSONI, maire d’OCCHIATANA (HAUTE-CORSE)
Marie-Hyacinthe PAOLI, maire de SAN-DAMIANO (HAUTE-CORSE)
Charles POLI, maire de PRUNO (HAUTE-CORSE)
Jean-Philippe PUTTI, maire de VALLE-D’ALESANI (HAUTE-CORSE)
Jean Antoine SANGUINETTI, maire de SANTA-LUCIA-DI-MORIANI (HAUTE-CORSE)
Michelle VANROSSOM, épouse ANTONIOTTI, maire de VALLICA (HAUTE-CORSE)

 

 

LANGUEDOC-ROUSSILLON

Dominique BRUCHET, maire de GINCLA (AUDE)
Gilles DELAUR, maire de LIMOUSIS (AUDE)
Gérard FABRE, maire de MÉRIAL (AUDE)
Alain JOURDAIN, maire de FONTANÈS-DE-SAULT (AUDE)
Jean-Louis BERNE, maire de CASTILLONDU-GARD (GARD)
Marie-Thérèse COSTA-FESENBECK, conseiller régional LANGUEDOC-ROUSSILLON (GARD)
Jean-François PARDIGON, conseiller régional de LANGUEDOC-ROUSSILLON (GARD)
Sandrine PERIDIER, maire de SAINT-BONNET-DU-GARD (GARD)
Francis CABANNE, conseiller régional de LANGUEDOC-ROUSSILLON (HÉRAULT)
Eugène CAVAILLE, maire d’USCLAS-DU-BOSC (HÉRAULT)
Jean-Pierre GAUBIAC, maire de MOULÈS-ET-BAUCELS (HÉRAULT)
France JAMET, conseiller régional, LANGUEDOC-ROUSSILLON (HÉRAULT)
Julien SANCHEZ, conseiller régional, LANGUEDOC-ROUSSILLON (HÉRAULT)
Hélène ZOUROUDIS, conseiller régional de LANGUEDOC-ROUSSILLON (HÉRAULT)
Denis GRAS, maire de LA CHAZE-DE-PEYRE (LOZÈRE)
Irina KORTANEK, conseiller régional de LANGUEDOC-ROUSSILLON (PYRÉNÉES-ORIENTALES)
Louis ALIOT, conseiller régional de LANGUEDOC-ROUSSILLON (PYRÉNÉES-ORIENTALES)

 

 

ALSACE

Jean-Claude ALTHERR, conseiller régional d’ALSACE (BAS-RHIN)
Christian COTELLE, conseiller régional d’ALSACE (BAS-RHIN)
Bernard ENCLOS, maire de SAINT-BLAISE-LA-ROCHE (BAS-RHIN)
Huguette FATNA, conseiller régional d’ALSACE (BAS-RHIN)
Gilbert HAEHNEL, maire de RIMSDORF (BAS-RHIN)
Gérard JANUS, maire de FORT-LOUIS (BAS-RHIN)
Jeannot NUSSBAUM, maire d’INGOLSHEIM (BAS-RHIN)
Richard SCHALCK, maire de SIEGEN (BAS-RHIN)
Christophe SCHERTZ, maire de NIEDERSTEINBACH (BAS-RHIN)
Claude SCHMITT, maire de DIMBSTHAL (BAS-RHIN)
Alfred SLOVENCIK, maire d’UHRWILLER (BAS-RHIN)
Laurent SUTTER, maire de ROHRWILLER (BAS-RHIN)
Patrick BINDER, conseiller régional d’ALSACE (HAUT-RHIN)
Martine METZGER, épouse BINDER, conseiller régional d’ALSACE (HAUT-RHIN)
Lucien RICHARD, maire de MAGNY (HAUT-RHIN)
Gérard VONAU, maire de FROENINGEN (HAUT-RHIN)
Jean WOLFARTH, maire de BOURBACH-LE-BAS (HAUT-RHIN)

 

 

HAUTE-NORMANDIE

Christian DE LANGHE, maire de SAINT-MARTIN-LA-CAMPAGNE (EURE)
Jean-Michel DUBOIS, conseiller régional de HAUTE-NORMANDIE (EURE)
Robert LEMARIEY, maire de FRESNE-CAUVERVILLE (EURE)
Chrystelle SAULIERE, conseiller régional de HAUTE-NORMANDIE (EURE)
Christian ALEXANDRE, maire de HÉRONCHELLES (SEINE-MARITIME)
Nicolas BAY, conseiller régional de HAUTE-NORMANDIE (SEINE-MARITIME)
Jacques CARRÉ, maire de NOLLÉVAL (SEINE-MARITIME)
Gilbert COUTARD, maire de MÉSANGUEVILLE (SEINE-MARITIME)
Françoise DESCHAMPS, maire d’AVESNES-EN-BRAY (SEINE-MARITIME)
Daniel FREBOURG, maire de PLEINE-SÈVE (SEINE-MARITIME)
Paul GREVET, maire de PIERREVAL (SEINE-MARITIME)
Élisabeth LALANNE DE HAUT, conseiller régional de HAUTE-NORMANDIE (SEINE-MARITIME)
Thierry LEGIER, conseiller régional de HAUTE-NORMANDIE (SEINE-MARITIME)
Guy LEMOINE, maire d’OUDALLE (SEINE-MARITIME)
Claude MICHEL, maire de CRIQUIERS (SEINE-MARITIME)
Marie-Estelle PREJEAN, conseiller régional de HAUTE-NORMANDIE (SEINE-MARITIME)

 

 

AQUITAINE

Roland COLLINET, maire de BREUILH (DORDOGNE)
Jean-Claude DE ROYERE, maire de MOUZENS (DORDOGNE)
Pierre NIQUOT, maire de CANTILLAC (DORDOGNE)
Lucien POMEDIO, maire de SAINT-PERDOUX (DORDOGNE)
Gino CECCHINI, maire de JAU-DIGNAC-ET-LOIRAC (GIRONDE)
Jean-Pierre GASNAULT, maire de LANDERROUET-SUR-SÉGUR (GIRONDE)
Thierry LABORDE, maire de NEUFFONS (GIRONDE)
Bernard LOUVANCOUR, maire de RUFFIAC (LOT-ET-GARONNE)
Marcel MELLI, maire de SAINT-URCISSE (LOT-ET-GARONNE)
Maurice MENESPLIER, maire de MONVIEL (LOT-ET-GARONNE)
Véronique POURCHOT, maire de DÉVILLAC (LOT-ET-GARONNE)
Michel JESER, maire de LACADÉE (PYRÉNÉES-ATLANTIQUES)

 

 

POITOU-CHARENTES

Dominique BODET, maire de SAUVIGNAC (CHARENTE)
Jean-Pierre CLAEYS, maire de GRASSAC (CHARENTE)
Jean-François ALLIGNÉ, maire de SAINT-MÉDARD (CHARENTE-MARITIME)
Hervé DE CHANGY, maire de MURON (CHARENTE-MARITIME)
Gérard MASSÉ, maire de SAINT-LAURENT-DE-LA-BARRIÈRE (CHARENTE-MARITIME)
Jean-Marie BARRAUD DUCHÈRON, maire de BELLEFONDS (VIENNE)
Yanick CHICOT, maire de SAINT-RÉMYSUR-CREUSE (VIENNE)
René DEMEOCQ, maire délégué d’une commune associée à MESSAIS (VIENNE)
Dominique GREMIAUX, maire de BEAUMONT (VIENNE)

 

 

PAYS DE LA LOIRE

Bernard BERNIER, maire de TANCOIGNÉ (MAINE-ET-LOIRE)
Bernard LAHONDÈS, maire de SERMAISE (MAINE-ET-LOIRE)
Jean-Marie LAURENCEAU, président d’une communauté de communes, RÉGION DU LION D’ANGERS (MAINE-ET-LOIRE)
Patrice POIREL, maire de de TANCOIGNÉ (MAINE-ET-LOIRE)
Daniel LODE, maire de TORCE-VIVIERS-EN-CHARNIE (MAYENNE)
Pierre RIOULT, maire de SAINTE-MARIE-DU-BOIS (MAYENNE)
Loïc TRICHET, maire de SAINT-GEORGES-DE-POINTINDOUX (VENDÉE)

 

 

ILE-DE-FRANCE

Alexandre DENAMIEL, maire de PÉZARCHES (SEINE-ET-MARNE)
James DUBOIS, maire de SAINT-RÉMY-DE-LA-VANNE (SEINE-ET-MARNE)
Chantal DWIEL-BURGEAT, maire de BURCY (SEINE-ET-MARNE)
Michel ABRAHAM, maire de THÉMÉRICOURT (VAL-D’OISE)
Jean-Claude COURMONT-LEPAPE, maire de HÉDOUVILLE (VAL-D’OISE)
Nicolas PELARD, maire de MULCENT (YVELINES)

 

 

AUVERGNE

Christian ROCCO, maire délégué d’une commune associée de SAINT-RÉMY DE SALERS (CANTAL)
Gilles SAUMET, maire de SAINT-MAURICE-DE-LIGNON (HAUTE-LOIRE)
Pierre MERY, maire de FOURNOLS (PUY-DE-DÔME)

 

 

LIMOUSIN

Bruno GAUGNION, maire de SOUDAINE-LAVINADIÈRE (CORRÈZE)
Pascal GUY, maire de LA CELLE-SOUS-GOUZON (CREUSE)
Gérard RUMEAU, maire de CHÂTEAUPONSAC (HAUTE-VIENNE)

 

 

POLYNÉSIE FRANÇAISE

Ernest-Igino TEAGAI, maire de TATAKOTO (POLYNÉSIE FRANÇAISE)
Benjamin TEHEURA, maire délégué d’une commune associée à TEHURUI (POLYNÉSIE
FRANÇAISE)
Cyril TETUANUI, maire de TUMARAA, POLYNÉSIE FRANÇAISE)

 

 

FRANÇAIS DE L'ETRANGER

Geneviève BERAUD SUBERVILLE, assemblée des Français de l’étranger
Marie-Hélène PONTVIANNE, assemblée des Français de l’étranger
Bernard SADET, assemblée des Français de l’étranger

 

 

SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON

Franck DETCHEVERRY, conseiller territorial de SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON
Isabelle OZON, conseiller territorial de SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON

 

 

BRETAGNE

Honoré LESCOAT, maire de TRÉOGAN (CÔTES-D’ARMOR)

 

 

PARLEMENT EUROPEEN

Bruno GOLLNISCH, représentant au Parlement européen

 

 


 

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