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Erick Bernard

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 03:59

http://img11.hostingpics.net/pics/297962Gremetz00.jpg

Je préfère démissionner plutôt
que d'être payé par la République
à ne rien faire !

 

Le trublion de l'Assemblée Nationale, celui qui dérange par son franc-parler et dernier député ouvrier s'est livré dans les colonnes du Point :

 

Le Point.fr : Vous quittez l'Assemblée nationale sur un coup de tête ?

Maxime Gremetz : Pas du tout, c'est une décision mûrement réfléchie. Mon exclusion de l'Assemblée par Bernard Accoyer en avril dernier a été la goutte d'eau. Je ne supporte pas l'injustice.
 

 

• À voir le compte rendu de cette réunion sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima, vous l'avez un peu cherché, non ?

J'ignorais l'ordre du jour de cette rencontre avec les ministres. Les raisons de mon indignation sont claires : j'ai vu dans la désinvolture des ministres présents un signe de plus du mépris du Parlement et son abaissement par le gouvernement. C'est pour cette raison que j'ai réagi de cette manière. Bernard Accoyer n'est pas de la trempe de Jean-Louis Debré qui, lui, savait faire respecter la représentation nationale.
 

 

• Vous avez attaqué sa décision d'exclusion temporaire en justice, votre démission remet-elle en cause la procédure judiciaire ?

Le procès se déroulera comme convenu le 6 juillet et Accoyer devra s'expliquer face aux juges. Avec lui, il y a deux poids, deux mesures. À l'époque du vote de la loi sur la réforme des retraites, il avait décidé d'interrompre les débats, à la demande du gouvernement - signe de sa soumission. Quelques députés socialistes l'avaient poursuivi en courant jusqu'à l'hôtel de Lassay. Il a eu peur mais ne les a pas sanctionnés. Et quand Jean-François Copé a organisé la venue, dans les murs de l'Assemblée, d'un journaliste condamné pour racisme, Bernard Accoyer n'a pas bronché !
 

 

• Comment expliquez-vous votre exclusion du groupe parlementaire GDR, qui réunit communistes et écologistes ?

Certains au Parti communiste ont profité de cette situation. Je dérange la direction depuis plusieurs années. Je vois que le parti abandonne ses fondamentaux. Et la présidentielle qui vient n'annonce rien de bon pour les idées communistes. En soutenant Mélenchon, le PCF va droit dans le mur. Mélenchon a soutenu toutes les mesures sociales-démocrates qui ont laminé le peuple et notamment les ouvriers. Je ne l'ai jamais entendu critiquer les privatisations, à l'époque où il était ministre ou même sous le gouvernement Jospin. Les communistes doivent avoir un candidat à l'élection présidentielle de 2012.


• Vous ne détenez plus aucun mandat électoral, comment allez-vous vous faire entendre ?

L'Assemblée a exclu le seul député ouvrier et mon groupe parlementaire m'a privé des moyens de travailler, je n'avais plus le droit à la parole et plus aucune possibilité de déposer une proposition de loi. Je ne veux pas être un demi-député. J'étais le plus assidu des parlementaires. En devenant non-inscrit, j'aurais été condamné à faire de la figuration. Je ne suis pas François Bayrou. Je n'aurais été là que pour profiter des honneurs et du salaire. J'ai une trop haute idée de la République pour me satisfaire de percevoir mon traitement sans rien faire ; je préfère démissionner. Je n'ai pas grand-chose sauf ma dignité. En partant, elle reste intacte. Mais je vais continuer à militer.

 

 


Propos recueillis par AZIZ ZEMOURI pour Le Point.fr

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 22:32

http://img11.hostingpics.net/pics/880638MaximeGremetz.jpgFATIGUÉ, USÉ, ABANDONNÉ,
MAXIME GREMETZ JETTE L'ÉPONGE

 

Maxime Gremetz a démissionné de son mandat de député de la Somme, estimant "ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des conditions satisfaisantes" depuis qu'il a été exclu de son groupe politique, a annoncé lundi 16 mai l'un de ses proches.

Selon ce proche, la lettre de démission de M. Gremetz a été envoyée lundi en fin de matinée en recommandé au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

« Il est aujourd'hui totalement isolé, il a le sentiment de ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des conditions satisfaisantes » , a dit sous couvert de l'anonymat, ce proche de M. Gremetz.


FATIGUÉ

 Un second proche de l'élu a confirmé qu'une lettre de démission avait été envoyée.  « Il est fatigué, il voudrait se consacrer à sa vie personnelle » , a déclaré ce proche, qui a également désiré garder l'anonymat.

Une fois cette démission effective, Maxime Gremetz, qui fut député européen, conseiller régional de Picardie et conseiller municipal à Amiens, ne détiendra plus aucun mandat.


Le service de presse de la présidence de l'Assemblée nationale a dit lundi soir n'avoir reçu aucun courrier de M. Gremetz. Le groupe GDR (PCF, PG et écologistes) auquel appartenait M. Gremetz avant d'en être exclu, a déclaré ne pas être au courant de la démarche du député.

 

UN HOMME DE CARACTÈRE ET UN ÉLU EXUBÉRANT

« On en veut à Maxime parce qu’il est proche des gens», souligne-t-elle encore. Il a un "caractère exubérant", mais n’est «pas violent, il réagit parfois avec ses tripes, mais n’est pas du tout irrespectueux », assure-t-elle, mentionnant son assiduité aux travaux de l’Assemblée.

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/319800maximegremetzfrappe.jpgMaxime Gremetz au sol et inconscient, suite à une charge des CRS
lors des manifestions contre la réforme des retraites en 2010.

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:25

Sarkozy-IT.jpg

 

Nicolas Sarkozy cherche-t-il à reproduire un "21 avril" en 2012, en espérant affronter Marine Le Pen au second tour ? L'hypothèse, déjà évoquée dans la presse, a été confirmée hier soir sur France 2 par un "proche" (anonyme) de Sarkozy au cours de l'émission Complément d'enquête.

 

Décryptant la stratégie élaborée par Patrick Buisson, conseiller de l'Elysée passé par l'extrême droite, ce témoin raconte que la manoeuvre consiste à créer "dans l'esprit public des stress complémentaires sur les sujets immigration, sécurité" pour en faire "une marotte, une obsession" pendant la campagne, et ainsi éliminer la gauche du deuxième tour. Quitte à pousser Marine Le Pen en tête au premier tour.

 

Les mots employés - "créer du stress" - font d'autant plus froid dans le dos que France 2 a bien travaillé la mise en scène. Pour conserver l'anonymat de cette source, la discussion entre ce témoin et le journaliste auteur du reportage a été "restituée" mot pour mot avec une voix déformée.

 

 

 

 

 

Source : Arrêt sur Images.net

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 13:55

http://img11.hostingpics.net/pics/252676gerinandre.jpg

2012 : avec Jean-Luc Mélenchon
c'est la vente aux enchères du PCF !

 

Suite à l'intervention du camarade Roquet sur ce blog il était logique de vous présenter l'interview d'André Gerin, qui s'est déroulé à Lyon, au micro de Sylvie Roland, l'animatrice de l'émission "Dehors".


http://img11.hostingpics.net/pics/127125andregerin.jpgAndré Gerin, qui fût l'un de rares députés communistes à voter contre l'exclusion de Maxime Gremetz du groupe GDR : « L’apport de notre camarade au travail du groupe n’est pas à démontrer. Nous nous passerions d’une contribution utile dans le combat de classes, ce qui ne revient évidemment pas à approuver ses excès. J’ajoute que bien d’autres questions mériteraient d’être posées. Nous continuons à siéger aux côtés des députés Verts avec lesquels nous sommes en désaccord sur les sujets majeurs. Lors des récentes élections cantonales, Europe Ecologie les Verts a tenté, dans plusieurs départements, de faire battre nos candidats, souvent sortants, en se maintenant alors que nous étions arrivés en tête de la gauche au premier tour. En clair, nous offrons une tribune, la Présidence du groupe GDR à des élus qui nous combattent comme des adversaires ».

 

André Gerin a abordé le cas de la candidature Mélenchon devant les caméras de France 2 puis il est revenu sur la loi interdisant le port du voile intégral. L'ex-député-maire a entre autre répondu aux questions concernant sa succession à la mairie de Vénissieux.

 

 

L'interview d'André Gerin le 14 avril pour l'émission "Dehors"

Lien direct : Dehors 14 avril, André Gerin

 

 

En 2002, avec Robert Hue, nous avons assisté au dépôt de bilan.

En 2007, avec Marie-George Buffet, nous sommes au bord de la faillite.

En 2012, si nous avons Jean-Luc Mélenchon, c’est la vente aux enchères du PCF.

 

André Gerin

 

 

 

Sources : France2.fr, le blog d'André Gerin

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 11:58
Sarkozy-irriteRejet massif des français
envers la politique sarkozienne

 

 

Selon une étude BVA pour BFM, Challenges, Avanquest publié aujou'dhui, près des trois quarts des Français jugent mauvais le bilan de 4 ans de présidence Sarkozy, même si "certaines réformes éminemment symboliques sont soutenues par l'opinion".

A la question "globalement, depuis quatre ans, diriez-vous que le bilan de Nicolas Sarkozy en tant que président de la République" est mauvais ou bon, 73% des personnes interrogées répondent "mauvais", en hausse de six points par rapport à mai 2010, contre 27% qui disent "bon", au lieu de 31% il y a un an (-4).

Sur 12 grandes réformes lancées depuis quatre ans par Nicolas Sarkozy, l'allégement des droits de succession reçoit le soutien de 60% des sondés.

 

Le moral des Français s'effondre

L'indice de moral économique, qui synthétise la différence entre les sondés qui se disent plus confiants et ceux qui se disent moins confiants, s'établit en mars à -55 points contre -44 en février.

Chez les sympathisants de droite, la défiance atteint 63%. "Les troubles dans le monde arabe conjugués aux errements de l’exécutif sur le régalien (affaires étrangères mais aussi justice et sécurité) explique sans doute leur désarroi", analyse BVA, pour qui le "remaniement d’urgence" n'a "pas suffi, pour le moment, à les rassurer".

"La hausse des prix de l’énergie incite les Français à anticiper la réduction de nombre de leurs dépenses", avec des intentions "même plus fortes que ce qu’elles furent lors de la crise financière", souligne l'institut.

 

Près d'un Français sur deux (49%) compte réduire ses dépenses du fait de la hausse des prix de l’énergie. Plus de 60% annoncent qu’ils "se serreront la ceinture" pour les loisirs (64%), les vacances (66%), ou encore les dépenses liés à l’aménagement de leur domicile (66%).

 

 

Les RETRAITES et le BOUCLIER FISCAL divisent 

Les réformes jugées le plus négativement sont le bouclier fiscal, avec un solde négatif de 34 points (seuls 16 % lui accordent un "impact positif"), le grand emprunt et la réforme des retraites, qui recueillent toutes deux un solde négatif de 18 points. Pour les retraites, seuls 36 % évoquent un "impact positif" à la réforme, 9 % "aucun impact" et 54 % un "impact négatif". Il faut aussi signaler que cette réforme divise : elle est jugée très positivement (+ 40 points) par l'électorat de droite, et très négativement (+ 64 points) à gauche.


La réforme des universités, pourtant considérée à droite comme une grande avancée du quiquennat, obtient un solde négatif de 14 points. La réforme des régimes spéciaux de retraites, pourtant là encore considérée comme un succès à porter au crédit de M. Sarkozy, est jugée négativement par les Français (solde négatif de 8 points), de même que la création du Pôle emploi, qui recueille un solde négatif de 7 points.

 

 

 

• Téléchargez l'étude BVA au format pdf (937 ko)

pdf

Cliquez sur l'icône pour lancer le téléchargement

 

 

 

 

Sources : Europe1.fr, LeMonde.fr

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 14:55

Altercation avec Gilles Seguin : 

 Maxime Gremetz relaxé
Le député de la Somme était poursuivi pour violence sur Gilles Seguin. Il a été relaxé vendredi au bénéfice du doute.

L'ex-conseiller régional Gilles Seguin (PS) avait porté plainte contre M. Gremetz, également membre du conseil régional, en l'accusant de l'avoir "violemment jeté à terre" lors d'une séance du conseil régional, le 28 avril 2008 à Amiens.

 

M. Seguin, qui souffre d'insuffisance respiratoire, avait perdu l'équilibre et était tombé à terre sur le dos.

Sur une vidéo prise par le collaborateur d'un élu, on peut voir M. Gremetz donner un coup de coude en direction de M. Seguin, mais il est impossible de dire si ce geste visait délibérément à faire chuter l'élu socialiste.

 

"Je n'ai exercé aucune violence", s'est défendu le député devant le tribunal, en reconnaissant avoir eu un échange verbal assez agressif avec M. Seguin et d'autres élus avant l'incident.

 

Selon plusieurs élus témoins, il est "évident que le coup a provoqué la chute". "Je n'ai pas vu partir le coup et je me suis retrouvé par terre", a déclaré lors de l'audience M. Seguin, selon lequel "Maxime Gremetz est toujours dans la gesticulation et la provocation". Et s'il ne peut dire que M. Gremetz ait eu "l'intention de (le) faire tomber", il n'y a en revanche pour lui aucun doute, sa chute est "absolument" due au coup reçu.

 

"Il y a une cause à la chute de M. Seguin, cette cause c'est M. Gremetz", a fait valoir l'avocat du plaignant, Me Bertrand Savreux, pour lequel "il y a des limites à ne pas franchir, en particulier quand on a des responsabilités politiques".

 

"Je parle avec les mains, sans doute l'ai-je touché avec les mains, mais un coup de coude, non c'est impossible, je ne l'ai pas volontairement agressé", a déclaré M. Gremetz. "Maxime Gremetz n'a jamais été poursuivi dans le cadre de violences volontaires, ne l'installons pas dans le rôle d'agresseur", a plaidé son avocat, Me Patrick Maisonneuve, en insistant sur "le doute" quant à la réalité des coups.

 

Le parquet avait requis une peine de un à deux mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de principe.

 

En mai 2010, le président PS du conseil régional de Picardie avait été condamné pour diffamation pour avoir brocardé, dans la presse, le comportement de M. Gremetz lors de l'incident.

 

M. Gremetz, 70 ans, coutumier des coups de sang, a récemment été exclu du groupe communiste et exclu temporairement de l'Assemblée nationale après un esclandre dans l'enceinte du Palais-Bourbon.

 

Mais le bouillant député a saisi la justice contre cette sanction exceptionnelle au Parlement. L'audience est prévue le 6 juillet.

 


Source picardie.france3.fr

 

 

 

 

 

Vu sur le blog Cyril-Lazaro.com

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 00:48

Sarkozy_doube-face.jpg

Campagne 2012 : retournement de veste

 

Mercredi 27 avril, le président des riches, Nicolas Sarközy a lancé le Conseil national du numérique.

Ce n'est plus un secret, à part faire du vélo sans roulettes que sait-il faire correctement ?

Le Naboléon n'a jamais fait preuve d'une grande compétence en matière de nouvelles technologies. Souvenez-vous qu'en 2002, il avait amplement sous-estimé l'impact de la toile ce que François Bayrou avait su anticiper et manqué de peu de griller la politesse au futur président pour l'accès au second tour des présidentielles.

 

Depuis sa présidence, Internet aura connu la répression où les internautes sont considérés d'office comme des délinquants. La loi nous oblige en effet à prouver que nos connexions ne sont pas piratées à des fins déclarées illégales. Bon courage aux profanes !

 

Sa complaisance avec les yankees a permis la création de la loi liberticide connue sous le sigle HADOPI  2, sensée faire le bonheur des majors, principalement américaines (qui irait pirater des œuvres cinématographiques françaises pour peu qu'on en trouve ?). Cette loi s'attaque essentiellement au principe du partage de fichiers, le fameux PeerToPeer plus communément baptisé P2P. Dans les faits cette loi est une erreur monumentale car le problème du téléchargement illégal n'a toujours pas été réglé malgré les investissements colossaux des majors. La réaction anti-HADOPI a été immédiate et le problème a été contourné via des plateformes de téléchargement ultra-rapides (MegaUpload, RapidShare etc...) non prévues par la loi HADOPI et d'autres réseaux P2P privés (cryptage des données) ont vu le jour.


Jusqu'à présent internet n'était qu'un repaire de brigands qui n'ont que pour seul objectif le pillage des œuvres culturelles, musicales ou cinématographiques ! Enfin, c'est ce qui est pensé en haut lieu car ici bas nous savons tous qu'Internet permet l'accès à bien d'autres échanges.

 

Les événements qui se sont déroulés notamement en Tunisie mais aussi dans d'autres pays du Maghreb ont fait prendre conscience à nos dirigeants qu'ils n'avaient plus le monopole de la désinformation. Désormais les citoyens s'expriment et vont même jusqu'à se révolter ! Rendez-vous compte !

 

A quelques semaines du lancement officiel de sa campagne Sarközy a enfin réalisé que derrière les écrans ne se trouvaient pas que des ados boutonneux, il y aussi des électeurs qui eux ne sont pas virtuels.

Nous assistons donc à un total revirement de situation à en écouter le futur candidat UMP...

 

Le CNN aura une double mission : améliorer le dialogue entre le monde politique et le secteur de l'Internet et des nouvelles technologies, et participer à la définition de la politique numérique. Une façon d’impliquer les acteurs du Net "le plus en amont possible" sur "tout projet" législatif (avant-projet de loi, décret ou texte réglementaire), comme le détaillait déjà le rapport remis en février dernier par Pierre Kosciusko-Morizet (l'époux de l'actuelle ministre de l'Écologie, ex-secrétaire d'État chargée justement de la Prospective eu du Développement de l'Économie Numérique). Je vous rassure, tout est fait dans la légalité, il n'y a aucun conflit d'intérêt.

 

 

En clair, éviter que les textes soient discutés et votés par des députés et des sénateurs pas forcément calés en Internet, et qui ne mesurent pas tous les tenants et les aboutissants de leurs décisions. Et faire en sorte que le couac de la loi Hadopi ne se répète pas. A ce sujet, Nicolas Sarközy a tenu à faire un léger mea culpa. «Hadopi n’a jamais été une fin en soi mais une solution, imparfaite, trouvée à un moment de l’histoire, a fait valoir le chef de l’Etat. Bien sûr que je suis prêt à un Hadopi 3, même à un Hadopi 4 qui signifierait la fin d'Hadopi, si vous me proposez une solution.»

«Je prends d'ailleurs ma part de l'erreur», a poursuivi Nicolas Sarközy, évoquant «une maladresse» de communication. Selon lui, la loi a été créée pour défendre les créateurs du Net mais a été perçue comme une attaque envers les internautes et certains entrepreneurs.

 

UMP-Book

Taxer Google, le retour

«Le CNN sera libre de ses avis et de ses saisines, il formulera également des recommandations en faveur du développement de l'Internet en France. Le gouvernement est à votre écoute», a assuré Nicolas Sarközy, soulignant que le Conseil traitera tous «les sujets sans tabou», citant notamment la fiscalité numérique, le terrorisme numérique, le droit d'auteur ou encore la taxe Google. Ce dossier sera sans doute celui qui arrivera le premier entre les mains des 18 membres de ce Conseil* avant que les députés ne s’en emparent de nouveau, après son adoption en commission mixte paritaire en décembre dernier, en juillet prochain.

Le CNN, qui devrait rencontrer directement Nicolas Sarközy trois à quatre fois par an, doit tenir sa première réunion dans l'après-midi pour élire son président. Le chef de l’Etat espère que cette initiative française donnera des idées aux autres pays et compte bien l’évoquer lors du G8 de l’Internet qui sera organisé les 24 et 25 mai prochain à Paris. «Le CNN n'a pas de sens s'il n'a pas vocation à s'appliquer ailleurs», a souligne Nicolas Sarközy, se prenant à rêver que l’organe français devienne «le CNN des CNN».

En offrant aux acteurs du Net la possibilité de discuter des textes avant leur vote, Nicolas Sarközy fait d’une pierre deux coups : non seulement il offre l’image d’un gouvernement ouvert à la discussion («Je ne veux plus que l’on puisse dire «j’ai été pris en traitre» ou «je n’ai pas pu défendre mes opinions», a martelé le chef de l’Etat, mercredi) mais il refile en outre la patate chaude des dossiers sensibles du Net à ces principaux acteurs. A eux de s’organiser pour se mettre d’accord sur ces sujets et veiller au bon déroulement des débats. Car en cas de couac, cette fois, c’est vers le CNN que les regards se tourneront.

 

*Le CNN compte 18 membres : Gilles Babinet (entrepreneur co-fondateur de CaptainDash, MXP4, Eyeka), Patrick Bertrand ( Directeur Général de la Cegid et président de l'Afdel), Jean-Baptiste Descroix-Vernier (PDG-fondateur de Rentabiliweb), Giuseppe De Martino (directeur juridique de Dailymotion.com, vice-président de l'Asic), Frank Esser (PDG de SFR, président de la Fédération Française des Télécoms), Emmanuel Forest (Directeur Général Délégué de Bouygues Telecom), Gabrielle Gauthey (Directrice des relations institutionnelles d'Alcatel-Lucent), Pierre Louette (Directeur Exécutif d'Orange), Daniel Marhely (cofondateur de Deezer.com), Alexandre Malsch (fondateur de Melty.fr), François Monboisse (Responsable de Fnac.com, et président de la Fevad), Xavier Niel (fondateur de Free), Jean-Pierre Remy  (PDG de PagesJaunes.fr), Marie-Laure Sauty de Chalons (PDG d'AuFéminin.com), Marc Simoncini  (fondateur de Meetic.com, et Jaina Capital), Jérôme Stioui ( fondateur de Directinet et Ad4Screen), Bruno Vanryb ( PDG d'Avanquest Software et président du collège Éditeurs de logiciels du Syntec Numérique), Nicolas Voisin (fondateur 22 mars).

 

 

A noter ce communiqué important publié par la Quadrature du Net, seul véritable acteur des défenses de la liberté et des droits des internautes, en réponse à l'invitation de l'Élysée et qui résume à lui tout seul la manœuvre électorale de ce fameux CNN :

 

Communiqué http://www.laquadrature.net/sites/all/themes/zen/lqdn/logo.png

 

Paris, 27 avril 2011 - La Quadrature du Net a refusé l'invitation de l'Élysée pour l'installation du Conseil national du numérique. Le CNN n'est qu'un écran de fumée pour tenter de faire oublier le bilan calamiteux de Nicolas Sarkozy en matière d'Internet à l'approche des élections.

 

 

 

Source : 20Minutes.fr

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 14:11

Sarko-prime-a-la-casseUne prime pour éviter la casse sociale ?

 

Pas question de céder, face aux frilosités des corps intermédiaires. Nicolas Sarkozy va obliger les groupes qui augmentent leurs dividendes à accorder une prime à leurs salariés. Au risque de créer une nouvelle usine à gaz.

 

« Mauvaise idée, mauvais signal », affirme Etienne Bernard, président des PME au sein du Medef pour qui « aucun compte n'a été tenu de la situation des entreprises alors que l'économie démarre tout juste ». Les patrons s'étranglent, les syndicats renâclent : paradoxalement, Nicolas Sarkozy ne pouvait rêver meilleur accueil à sa décision d'instaurer une prime, initialement de 1000 €, pour les salariés dont l'entreprise distribue des dividendes. Car cette décision politique marque son souci "d'améliorer le pouvoir d'achat", d'afficher son volontarisme, au-delà des frilosités habituelles des corps intermédiaires, et de répondre à l'agacement de tous ceux qui voient exploser les bénéfices des grands groupes et les dividendes versés à leurs actionnaires, sans que personne, à la base, n'en profite.

Reste à savoir qui va pouvoir toucher cette fameuse prime et comment. A l'issue d'ultimes arbitrages rendus mercredi soir à l'Elysée, on en sait un peu plus : un projet de loi sera présenté au Parlement avant la fin du mois de juillet, rendant cette prime obligatoire, chaque année et non de façon exceptionnelle, pour les entreprises de plus de 50 salariés "lorsque le montant des dividendes versés à leurs actionnaires est en augmentation". Cette prime, dont le montant n'est pas fixé, est en revanche facultative pour les entreprises de moins de 50 salariés : on en comptait 1,63 million en 2009, employant près de 5 millions de personnes.

La prime ne pourra naturellement pas bénéficier aux fonctionnaires, aux salariés des hôpitaux, à ceux du secteur coopératif ainsi qu'aux entreprises ne distribuant pas de dividendes ou en distribuant un qui soit égal ou inférieur à celui de l'année précédente. Dès lors, qui sera concerné ? « 8 millions de salariés dans 30.000 entreprises », a affirmé jeudi le ministre du travail, Xavier Bertrand, en ajoutant un adjectif, « potentiellement », qui réduit singulièrement la portée de son affirmation.

En 2009, l'INSEE comptait 33.439 entreprises de plus de 50 salariés dont seulement 506 employaient plus de 2.000 personnes. Seules 41 % d'entre elles versent des dividendes à leurs actionnaires et il est encore trop tôt pour savoir dans combien d'entre elles, celui-ci est en augmentation en 2011 (sur les résultats de 2010) par rapport à l'année précédente.

De nombreuses incertitudes demeurent. On ne sait pas, par exemple, quel sera le statut des filiales des grands groupes. Devra-t-on prendre en compte les dividendes versés à la maison mère ou bien ceux versés par celle-ci à ses actionnaires ? Total France perd de l'argent et ne distribue pas de dividende : ses salariés seront-ils privés de prime ? Le Conseil d'Etat validera-t-il les décisions prises pour fixer les dividendes, sans que soit connue l'obligation associée de verser une prime aux salariés ? Pour les salariés, il y a donc encore loin de la coupe aux lèvres. D'où leur scepticisme actuel. 

 

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« Les gens n’y croient pas vraiment  »


Romain, salarié chez Renault...
Ils sont sceptiques. Autour de la machine à café, l’annonce de la prime à 1.000 € a suscité quelques réactions, mais les salariés des grands groupes du CAC 40 n’y croient pas vraiment. « C’est une belle promesse mais elle reste très électoraliste, lance Romain, ingénieur chez Renault. Ici, on n’y croit pas vraiment. » Dans les couloirs du groupe, les salariés évoquent surtout les 11 millions d’euros qui devraient être versés aux trois anciens de Renault, soupçonnés d’espionnage puis réhabilités. « Nous, il ne nous reste que les miettes, reprend le jeune homme. On est un peu blasés et on ne croit plus vraiment à toutes ces annonces. »

Même discours chez Alstom où aucune annonce « n’a été faite ni du côté des syndicats, ni de la direction ». Pour le moment, c’est le statu quo et chacun interprète comme il veut les informations. « J’en ai entendu parlé à la radio, raconte Pierre. Etant donné que nous avons augmenté nos dividendes et que nous sommes un grand groupe, nous aurons peut-être la chance de toucher cette prime. Mais reste à savoir le montant… ». C’est précisément ce qui intéresse Pierre et ses collègues. Car l’an dernier, les augmentations de salaires ont été quasi nulles et, cette année, elles sont restées très faibles. Alors, c’est sûr, le jeune homme l’assure : « Une prime de 1.000 €, on est tous d’accord. Mais, pour l’instant, on n’a rien de concret ».

 

Quatre ans d'action : mai 2007 - mai 2011

Comme en 2009 et 2010, les services du chef de l'État diffusent un petit fascicule destiné aux "leaders d'opinion", pour vanter son action depuis le début de son quinquennat.

Le président, dont la cote se maintient sous le seuil de 30 % d'avis positifs dans les dernières enquêtes d'opinion publiées, demande à être jugé à la fin de son mandat et pas avant. « En quatre ans, tout n'a pas encore pu être entrepris, tout n'a pas été réussi, mais tout sera mis en oeuvre pour apporter aux Français les résultats promis et attendus" (...) "C'est pour cette raison que le chef de l'État entend demeurer au service des Français jusqu'à la dernière minute de son mandat. C'est alors, et alors seulement, qu'un bilan de son action, complet et juste, pourra être dressé ».

Le document invoque les difficultés liées à la crise financière et économique de 2008-2009, "la plus grave depuis la grande dépression des années 1930" et assure que Nicolas Sarkozy a "une seule obsession": "Protéger les Français dans un monde de plus en plus dur !!!!!!! "

 

Non, je vous assure il faut le lire pour le croire !

 

Pouvoir d'achat

Suivent une soixantaine de pages d'éléments de langage défendant point par point la politique économique, sociale et internationale du chef de l'État et surtout d'autosatisfaction.

Le petit despote, dont la volonté de briguer un second mandat ne fait guère de doute, assure vouloir poursuivre "pleinement" sa mission jusqu'au terme de son mandat, pour "restaurer" et "affermir" la confiance des Français. « Nos concitoyens exigent des résultats dans tous les domaines (...) mais plus particulièrement encore sur les priorités gouvernementales que sont l'emploi, le rétablissement de l'autorité et le pouvoir d'achat" (...) "Obtenir ces résultats pour les Français demeure l'unique objectif du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement ».

 

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Sources : LePoint.fr, France-Soir.fr

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 00:52

Sarkozy-CampagneAprès le "Mangez des pommes" de Chirac...
le "J'vous prends pour des poires" de Sarközy !

 

Voyager plus pour gagner plus de voix en 2012. Nicolas Sarközy a effectué, mardi matin, un déplacement dans une usine des Ardennes pour parler du pouvoir d'achat. En 2006, c'est dans ce même département et sur ce même thème qu'il avait lancé sa campagne présidentielle. En matière de déplacements, les choix du président de la République ne doivent rien au hasard.

 

Il vise les ouvriers et les paysans

http://img10.hostingpics.net/pics/277829vachesexy.jpgPremier enseignement : le chef de l'Etat a pris la clé des champs depuis la rentrée de septembre 2010. Au propre comme au figuré. Sur les huit derniers mois, il a ainsi effectué 54 déplacements, dont 38 en France, contre 37 voyages, dont 28 dans l'Hexagone un an auparavant. L'international mis à part, ce sont les thèmes de l'agriculture et de la ruralité qui préoccupent le plus le chef de l'Etat (18%). «Le monde rural n'est pas forcément une clientèle énorme pour lui, précise Frédéric Dabi, directeur du département opinion à l'Ifop. Mais un Français sur quatre vit en campagne. Et le Président le sait bien». Derrière la ruralité, le second thème de prédilection du chef de l'Etat n'est ni la sécurité ni l'immigration, mais bien l'industrie et le sort des ouvriers au chevet desquels il s'est rendu à six reprises depuis septembre. Un an auparavant, le chef de l'Etat n'y avait consacré qu'une seule visite.

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Souvenir du Salon de l'Agriculture 2008

Ça se passe de commentaire...

 

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Un déficit de notoriété

«On pense souvent à l'insécurité. Et votre enquête vient corriger cette impression, poursuit Frédéric Dabi. C'est clairement une stratégie présidentielle basée, d'un côté, sur le thème du social et du pouvoir d'achat et, de l'autre, sur celui de la société». Mais, en 2007, Nicolas Sarkozy était au top de sa notoriété. Aujourd'hui, il est à 28 % de bonnes opinions. Il reste un an pour reconquérir le terrain. Demain, il fera un nouveau déplacement en province.


Cinq ans après, que reste-t-il des promesses sociales de Sarkozy ?

 

Discours de Charleville-Mézières

 

Le 18 décembre 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et candidat à l'élection présidentielle, tenait à Charleville-Mézières un discours important adressé à «la France qui souffre», introduisant son slogan de campagne «travailler plus pour gagner davantage».

Ce mardi, le président de la République est revenu dans les Ardennes, où il a visité une usine avant de rencontrer des élus locaux. Ce retour dans ce département est l’occasion de dresser les réussites et les échecs de plusieurs promesses annoncées par le Président en 2006. 

 

Découpage des moments clés de ce discours :


38’01 : «Je propose de donner aux Français la possibilité de s'endetter davantage pour investir»

Depuis la crise économique et financière, l’idée de l’endettement des ménages pour relancer la croissance a pris du plomb dans l’aile. Les crédits renouvelables "revolving" et leurs abus ont notamment fait l’objet d’une loi sur la réforme sur le crédit à la consommation.

38’55 : «Je propose que les heures supplémentaires soient exonérées de charges sociales et même d'impôts»

La promesse a été tenue. La loi TEPA "en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat" d’août 2007 a permis l'exonération des heures supplémentaires. En 2007, la ministre de l’Economie Christine Lagarde a déclaré que le coût des heures supplémentaires était de six milliards d’euros par an pour l'Etat, soit plus de la moitié du coût global du projet de loi, estimé entre 10 à 11 milliards d'euros et à 13,6 milliards d’euros en régime de croisière.

40’00 : «Je propose qu'on bascule sur une fiscalité écologique une partie des charges qui pèsent sur le travail»

La fiscalité écologique était au programme du Grenelle de l'environnement. Mais les mécanismes mettant en place la taxe carbone ont progressivement visé les particuliers plus que les entreprises. La taxe carbone a été annulée par le Conseil constitutionnel en décembre 2009.

40’30 : «Je propose (…) la création d'un contrat de travail unique, à durée indéterminée, à droits progressifs»

L'idée d'un contrat de travail unique, proposé par Dominique de Villepin, alors Premier ministre, puis reprise par Nicolas  Sarkozy a été abandonnée. 

50’10 : «Je n’accepterai pas sur le sol de la République française (…) des femmes battues, des femmes prisonnières»

Selon les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) entre 2008 et 2009, les déclarations de femmes battues ont enregistré une hausse de 15%: 654.000 femmes déclarent avoir subi des violences, physiques ou sexuelles en 2009. Indicateur en légère baisse : le nombre de femmes tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints: 140 femmes en 2009 contre 156 en 2008. Ces violences en hausse sont pourtant médiatisées. Sous l’impulsion d’un collectif d’associations, la lutte contre les violences faites aux femmes était désignée «grande cause nationale 2010» par le Premier ministre, François Fillon.

51’04 : «Je propose l'immigration choisie, qui est une immigration partagée. Je propose l'immigration choisie qui répond aux besoins et aux moyens du pays d'accueil et à ceux du pays d'origine»

L’immigration choisie passerait aujourd’hui, pour la majorité, par une baisse de l’immigration légale, selon le ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Quant à Xavier Bertrand, le ministre du Travail s’est déclaré favorable à la formation des chômeurs dans les métiers dits "en tension", plutôt qu’aux immigrés. Quant aux besoins du pays d’origine, le thème n’est pas évoqué par la majorité.

53’00 : «Je veux que, d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid»

Promesse irréalisable? Depuis le début de l’année 2011, 82 personnes sont mortes dans la rue, selon le collectif les Morts dans la rue.

53’30 : «Je veux que, d'ici cinq ans, les universités soient en mesure de loger leurs étudiants»

Des efforts auraient été faits dans cette politique de politique de construction du logement étudiant : En 2010, 30 000 chambres supplémentaires sont prévues en trois ans, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Valérie Pécresse a également indiqué très récemment que "Le plan Anciaux de 2004 prévoit la réhabilitation de 70 000 chambres et la construction de 50 000 autres d'ici à 2014".

Pour plus de précision voir cette vidéo du collectif Jeudi Noir :



 
57’43 : «Ici, nous inventerons la métallurgie du futur»

La désindustrialisation s’est poursuivie dans les Ardennes. Selon l'Union des maires des Ardennes, le département des Ardennes a perdu 3351 emplois salariés depuis dix ans et plus de 20% de ses effectifs dans le secteur industriel. «La situation de la vallée de la Meuse avec la fermeture, par Idéal Standard, de l'usine Porcher et le licenciement de ses 148 salariés est l'exemple le plus cruel de cette mort lente», a précisé Claudine Ledoux, maire PS de Charleville-Mézières.

 

 

Source : 20minutes.fr


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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 10:50

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ENSEMBLE TOUT DEVIENT IMPOSSIBLE

Vous savez ce que je pense des sociétés privées de sondage, ce sujet a été suffisament traité sur ce beulogue, mais il n'en demeure pas moins que les récents chiffres annoncés me réjouissent (en partie) et me donne l'occasion de m'adonner au plaisir de réaliser une nouvelle "papyrodie".

 

Selon un sondage TNS-Sofres réalisé pour "Le Nouvel Observateur" en partenariat avec i>Télé, le chef de l'Etat ne cesse de perdre du terrain au premier tour de la présidentielle...

http://img10.hostingpics.net/pics/653576Sarkosondage.jpgNicolas Sarkozy est entré dans les eaux profondes des sondages. Sa cote de popularité est en berne et, sur ce terrain-là, il est en train de battre tous les records de la Ve République. Mais voilà qu’aujourd’hui il plonge aussi dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Le sondage TNS-Sofres, réalisé pour "le Nouvel Observateur" en partenariat avec i>Télé, constitue un tournant dans la campagne qui s’engage, à plus d’un an des échéances électorales. Lors d’une précédente enquête, fin août 2010, le président obtenait, en fonction des hypothèses de candidature socialiste, entre 26% et 29%. Trois mois plus tard, il variait entre 26% et 24%. Désormais son score oscille entre 21% et 25% (Sondage réalisé du 18 au 19 février 2011 par téléphone auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus).

Ce décrochage est d’autant plus spectaculaire que Nicolas Sarkozy réalise sa plus piètre performance face à celui qui reste le plus probable de ses compétiteurs, côté PS, c'est-à-dire Dominique Strauss-Kahn. Dans cette hypothèse, le président ne devance plus que de 4 points Marine Le Pen qui, depuis l’enquête Sofres de fin novembre, progresse de 3,5 à 4,5 points et réalise ainsi une performance très supérieure à celle de son père dans les enquêtes d’opinion. Le paysage de la prochaine présidentielle, progressivement, se dirige vers les abysses. Il est désormais tripolaire. D’un point de vue stratégique, c’est la pire des configurations pour un président sortant qui voit toutes ses prédictions battues en brèche. Il jurait, il y a encore peu de temps, que le phénomène Marine Le Pen était une pure émulsion médiatique. Il se disait convaincu que la poussée de l’extrême-gauche, même désunie, qui totalise entre 14,5% et 16,5%, se ferait immanquablement aux dépens des candidats socialistes. Or il n’en est rien. Pis, Nicolas Sarkozy se retrouve aujourd’hui dans une impasse stratégique qui rend désormais sa réélection extrêmement compliquée. Le président a toujours expliqué que, pour créer l’élan de la victoire au second tour de la présidentielle, il devait sortir au plus haut, comme en 2007 (31,2%), du tour initial de la compétition. D’où sa volonté de réduire au maximum l’offre, au sein de la majorité sortante. Dans notre sondage Sofres, le recul des autres candidats de droite ou de centre-droit (Jean-Louis Borloo, Dominique de Villepin et même François Bayrou) ne freine pourtant en rien le décrochage de Nicolas Sarkozy. Pour ce dernier, l’absence de compétiteur dans son propre camp, au premier tour, n’est plus une condition de la victoire finale mais un impératif, s’il veut rester dans la compétition. Le risque d’un 21 avril sarkozyste n’est plus désormais une hypothèse folle.

http://img10.hostingpics.net/pics/683149sarkovtt.jpgDans ce schéma, l’organisation du second tour devient pour le président un véritable casse-tête. Sans réserves ni alliés, il est balayé par les principaux candidats socialistes – DSK, François Hollande et Martine Aubry – qui obtiennent entre 56% et 63% des voix et continuent à progresser par rapport à notre enquête de novembre dernier. Ces scores, à plus d’un an de la présidentielle, sont inédits sous la Ve République. Ils sont l’expression d’un rejet que Nicolas Sarkozy ne parvient plus à surmonter. On voit mal ce qui pourrait modifier cette donnée structurante de la compétition élyséenne de 2012. Le président, du fait du quinquennat et de ses pratiques institutionnelles, porte seul tout le poids de son bilan, dans un contexte de crise économique et sociale. Il n’a ni paratonnerre ni contrepoids. Or sous la Ve République, jamais un président sortant n’a été réélu sans avoir traversé, auparavant, le sas décontaminant d’une cohabitation. Le dernier qui ait tenté cette opération est Valéry Giscard d’Estaing, en 1981. Avec le résultat que l’on sait. Pour le moment, Nicolas Sarkozy tient bon ce qui reste de l’électorat UMP. Il n’y a pas d’alternative crédible et affichée, à droite ou au centre-droit. Dominique de Villepin reste une simple force de destruction, Jean-Louis Borloo une belle apparence et François Bayrou un zombie. Si des sondages aussi catastrophiques devaient se reproduire – ou s’amplifier –, nul doute, pourtant, qu’au sein même de l’UMP l’hypothèse d’une substitution de candidature ferait son chemin. Dans le système hypercentralisé du sarkozysme présidentiel, tout cela relève aujourd’hui du fantasme. Mais rien ne garantit qu’un mouvement de panique qui saisirait la droite et ses parlementaires, après l’été, ne vienne déstabiliser encore davantage un président sortant jugé battu d’avance. Aujourd’hui, on n’en est pas encore là. L’impossibilité, pour la droite, de faire émerger un leader de substitution au sein même du dispositif sarkozyste, dès lors que Fillon ne peut pas et que Copé ne veut pas (encore), renforce d’ailleurs un sentiment de crise propice à toutes les improvisations politiques ou idéologiques. Selon les récentes déclarations de plusieurs ténors de l'UMP qui ont encensé l'œuvre du patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn se présenterait comme le candidat idéal de l'UMP.


Une plongée qui ne cesse de s'accentuer

Selon les derniers sondages de l'IFOP et du CSA  de février 2011 Sarkozy serait  à 22%, DSK (s'il se présente) serait à 26-27%, Marine le Pen serait à 17 ou 19%.


Quel est le présidentiable le plus sincère ?

Un autre sondage commandité par Le Monde indique des résultats très surprenant :

• 1 : Eva Joly : 65% de personnes l’estiment sincères
2 : Dominique Strauss-Kahn : 52%
3 : François Bayrou : 46%
4 : Jean-Luc Mélenchon : 39%
5 : Marine Le Pen : 36%
6 : Nicolas Sarkozy : 30%

 

La sincérité ne serait donc pas un critère essentiel dans le choix ultime des français s'exprimant devant les urnes !

 

 

Sources : NouvelObs.com, LePost.fr,

 


 

Mise à jour du 4 mars 2011

 

Sarközy dégringole encore
dans les sondages !

75% des Français ne font pas confiance au chef de l'Etat et 3% sont sans opinion selon un sondage de TNS Sofrès.

 

La cote de confiance du chef de l'Etat, à 22%, est au plus bas depuis son élection en mai 2007, selon un sondage de TNS Sofrès à paraître samedi dans le Figaro Magazine

Le chef de l'Etat perd deux points par rapport au même baromètre du mois précédent. Au total, 75% des Français ne lui font pas confiance et 3% sont sans opinion. De son côté le Premier ministre François Fillon accuse lui aussi une légère baisse (-1 point), avec une cote de confiance à 33%.

Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes entre le 25 et le 28 février, alors que s'annonçait un remaniement ministériel qui allait voir l'éviction de la chef de la diplomatie Michèle Alliot-Marie. 

La ministre a payé le prix de déclarations dénoncées comme scandaleuses par l'opposition, notamment pour avoir proposé le "savoir-faire" des policiers français à l'ancien régime tunisien, puis pour ses liens avec un grand patron tunisien en affaires avec le clan du président déchu Ben Ali. 

Le président cherchait alors à reprendre la main à un peu plus d'un an de la présidentielle, après les errements d'une diplomatie incapable de prendre la mesure du vent de liberté traversant le monde arabe. 

Selon ce même sondage TNS Sofrès, le directeur général du FMI et adversaire socialiste potentiel du président Sarkozy, Dominique Strauss Kahn, reste en tête des personnalités que les Français souhaitent voir jouer un rôle dans les mois qui viennent, avec 45% (+3). Il devance une autre socialiste, la patronne du PS Martine Aubry (39%, +2).

Source : L'Express.fr


Allez encore un petit effort de 5% et notre cher "Jacques Mayol" atteindra le cap des 80% d'insatisfaits ! Encourageons notre champion de l'impopularité, il parviendra peut-être à atteindre un nouveau record et nous assisterons prochainement à un nouveau mini-remaniement dont il a le secret !

Cette fois ce sera qui la faute de quel ministre ?

(Vous pouvez effectuer jusqu'à cinq choix)


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