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  • : Le blog satirique du Papy Mouzeot
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Erick Bernard

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 15:18

http://www.aid97400.lautre.net/IMG/jpg/JohannaSigurdadottirVictoire20090425.jpg

Jóhanna Sigurðardóttir, premier ministre de l'Islande

 

Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.  

http://main.linux-trips.fr/files/images/book_islande/couronne-islandaise.jpgTrès vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays. Sous la pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois. Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. À plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.  

C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier dans les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de “roi” par celui de “président de la République”. C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.  

Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.  

Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.

 

 

Source : Xarlo Etxezaharreta

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 12:52

http://america.infobae.com/adjuntos/jpg/2010/12/34114.jpg

Aurore Martin annonce qu’elle représentera Euskal Herria Bai aux cantonales de Tardet

 

Dans une lettre adressée au Journal du Pays Basque, Aurore Martin annonce qu'elle sera candidate aux élections cantonales de mars prochain, dans le canton de Tardets. Sous l'étiquette Euskal Herria Bai, la militante abertzale confirme son intention de «continuer à mener son travail politique» avec Euskal Herria Bai.

A la suite de la décision de la justice française d'accepter le mandat d'arrêt européen lancé à son encontre par la justice espagnole en raison de son appartenance à Batasuna, mouvement interdit dans l'Etat espagnol mais pas en dans l'Etat français, Aurore Martin avait décidé le 21 décembre dernier de se soustraire à la justice française. Par un courrier adressé au JPB, la Souletine avait alors annoncé qu'elle se cachait en Pays Basque, afin de continuer son travail politique. Depuis, Aurore Martin est réapparue dans le journal télévisé de France 3 Aquitaine le lundi 10 janvier dernier, où elle a réaffirmé sa détermination à ne pas se rendre.

Candidate d'EH Bai

Aujourd'hui, celle qui risque de passer «douze années de prison en raison de ses idées politiques» dans l'Etat espagnol, annonce, dans un courrier adressé à la rédaction du JPB, qu'elle sera candidate d'Euskal Herria Bai, la plateforme électorale abertzale qui rassemble Batasuna, Eusko Alkartasuna et Abertzaleen Batasuna. Cette coalition organise demain à Bayonne une conférence de presse, dans laquelle elle va présenter l'ensemble de ses candidats sur les dix cantons basques renouvelables. Parmi eux, les abertzale des deux cantons renouvelables de Basse-Navarre ont rendu public le nom de leurs candidats : Daniel Olçomendy et Anne Pagola pour le canton d'Iholdy, et Dominique Bacho et Maider Larrieu pour celui de Saint-Jean-Pied-de-Port. Aurore Martin annonçant aujourd'hui sa candidature en Soule sur le canton de Tardets, EH Bai rendra public demain le nom de l'abertzale avec qui elle se présentera, ainsi que ceux des candidats se présentant sur les cinq cantons renouvelables de Bayonne, Anglet et Biarritz.

Enjeu en Soule

La présence d'Aurore Martin dans le canton de Tardets, alors qu'elle est devenue malgré elle un symbole du mouvement abertzale, réussira-t-elle à faire bouger les lignes dans ce scrutin qui s'annonce serré ? Le conseiller général actuel, Michel Arhancet, a annoncé qu'il ne se représentait pas, compte tenu de nombreux prétendants à sa succession. Son élection obtenue au second tour il y a sept ans, grâce à une avance de quelques dizaines de voix face au divers gauche Ruben Gomez qui avait obtenu le soutien des abertzale, augure d'un résultat indécis. En raison de l'écho international qu'a pris «le cas Aurore Martin», alors qu'elle est sous le coup d'un mandat d'arrêt, risque de projeter le canton rural de Tardets sous les projecteurs médiatiques. Les abertzale qui ont joué la carte du rassemblement ont l'audace de présenter parmi leurs porte-parole «une fugitive». Un bon coup de publicité. Une bonne manière aussi d'assumer leur soutien et leur solidarité à la militante basque recherchée.

Aurore Martin devient un symbole

La décision de justice prise à l'encontre d'Aurore Martin est un précédent encore jamais atteint. La lettre dans laquelle Aurore Martin explique avoir décidé de se cacher pour ne pas se laisser arrêter par la police française a eu un écho considérable, bien au-delà des seules frontières basques. Rares sont les médias français à ne pas avoir expliqué la situation de la militante abertzale. Partis politiques et syndicats de tous bords condamnent la décision judiciaire, tant au niveau local, départemental que régional. Le mouvement d'auto-inculpation rendu public la semaine dernière par une soixantaine d'élus et de personnalités locales annonçant «héberger dans leurs maisons ou appartements Aurore Martin» augure de la mise en place d'une dynamique empêchant l'arrestation de la militante abertzale. Le symbole que représente Aurore Martin pour le mouvement abertzale a réussi à devenir un sujet d'intérêt pour les habitants du Pays Basque, mais aussi dans l'Hexagone. De par sa position de «clandestine malgré elle», la candidature d'Aurore Martin au poste d'élue locale donnera aux abertzale une tribune intéressante.

 

Source : Xarlo Etxezaharreta

 

 

 

Dernier témoignage en date d'Aurore Martin sur TF3 Aquitaine
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:30

attention manipulation

 

Après Gérard Longuet et les 35 heures, Christian Jacob et l'emploi à vie des fonctionnaires, c'est au tour d'un autre libéral de l'UMP, Pierre Méhaignerie, de s'attaquer aux indemnités chômage.

 

 

Dans cette interview vidéo, le député et vice-président du conseil national de l'UMP juge que l'indemnisation du chômage est trop élevée. Selon lui, la France est "le seul pays à offrir vingt-trois mois sans dégressivité pour des cas jusqu'à 5 800 euros par mois", ce qui, selon lui, "n'existe dans aucun pays. C'est trop et cela ne facilite pas la reprise du travail."

Il se prononce en faveur d'un "redéploiement vers les jeunes" de cet argent, sans préciser de quelle manière. Il critique par ailleurs le RSA jeunes, créé par Martin Hirsh, mais dont les conditions d'accès ont été drastiquement restreintes par le gouvernement, suite aux récriminations de députés UMP qui critiquaient un risque "d'assistanat", au point que seuls 5000 jeunes en bénéficient.

Plus généralement, M. Méhaignerie estime que "la France est championne des prestations sociales : 24 prestations entre la naissance et la mort". Disant ne pas croire "que la lutte contre les inégalités, c'est l'augmentation des prestations", il se prononce plutôt pour améliorer "l'emploi, c'est-à-dire la compétitivité des entreprises".

LES HAUTS REVENUS FAVORISÉS EN FRANCE

Les arguments déployés par M. Méhaignerie sont pourtant discutables. S'il est exact que le montant de l'allocation en France est celui qui peut être le plus élevé (à condition d'avoir gagné le salaire qui le justifie), il n'est pas le meilleur en termes de pourcentage de son ancien salaire : il varie de 57 % à 75 % du salaire brut, contre 90 % au Danemark, 70 % à 80 % en Suisse ou encore 70 % à 75 % aux Pays-Bas.

En fait, la France se distingue par son plafond de salaire maximum indemnisé, effectivement élevé (5 640 euros net par mois) alors qu'il est plafonné autour de 2 500 euros mensuels ailleurs, comme le notait un rapport du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale en 2005. La France indemnise donc généreusement ses cadres et salariés à hauts revenus.

DES MONTANTS D'INDEMNISATION COMPARABLES À CEUX DE SES VOISINS

Notre pays n'est pas non plus le seul pays à offrir une durée du chômage sans dégressivité de presque deux ans. Selon une étude de l'Unedic sur 11 pays européens en 2008, l'Allemagne, l'Espagne ou la Suisse indemnisent également vingt-quatre mois. Au Danemark, l'indemnisation est de quatre ans maximum. Au Pays-Bas ou au Portugal, elle peut aller jusqu'à trente-huit mois.

De même, une étude réalisée par les économistes Eric Heyer, Mathieu Plane et Xavier Timbeau pour l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) en 2006, montre que le système français d'indemnisation chômage, certes généreux, n'est pas le plus généreux d'Europe : avec un taux de remplacement de 57 % du salaire sur soixante mois, notre pays n'est que troisième, derrière l'Allemagne ou les Pays-Bas.

Et en matière d'effort d'indemnisation, c'est-à-dire la part de richesse nationale consacrée au versement des allocations chômage, la France est au quatrième rang, derrière les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.

 DES PRESTATIONS SOCIALES ÉLEVÉES, MAIS EN RECUL CONSTANT

Quant à l'affirmation selon laquelle la France serait la "championne des prestations sociales", elle est à relativiser. Il est exact que la France dépense plus qu'aucun autre pays en Europe en prestations sociales, avec 31,1 % de son PIB en 2006, selon Eurostat, devant la Suède (30,7 %) et la Belgique (30,1 %). Mais, comme le note la fondation Ifrap, d'orientation libérale, ce chiffre est en baisse constante depuis 2003. De plus, il est alourdi par des frais administratifs plus élevés qu'ailleurs en Europe.

Enfin, la question de fond soulevée par Pierre Méhaignerie fait débat parmi les économistes. Selon une étude de l'Insee de 2001, le système dégressif d'allocation chômage en vigueur entre 1992 et 1996 avait dans l'ensemble "ralenti le retour à l'emploi", malgré des effets de palier et une hausse des reprises d'emploi à l'approche des dates de chute d'indemnité.

 

 

Source : LeMonde.fr

 

 

Réponse du "surdiplômé de l'UMP", le rusé Laurent Wauquiez, qui sous ses airs édulcorés, vient en remettre une deuxième couche !

 

 


 

L'avis du Papy : ****

 

Il est très facile de dire des conneries quand on n'a pas de cervelle, tout comme il est très facile de s'en prendre toujours aux plus faibles et surtout de proposer des mesures pour lesquelles Monsieur Méhaignerie, avec tous les privilèges de ses fonctions cumulées, sera toujours épargné.

Moi, j'te propose un truc mon gars, choisis bien parmi tous tes mandats car tu n'auras plus la possibilité de cumulés les indemnités percues, ton salaire se résumera à une seule de tes fonctions, mais rien de ne t'empêche de continuer tes autres mandats bénévolement si la politique te passionne tant. J'ai pas finite !

Du fait que toi tu as le privilège de bosser, tu ne toucheras ta retraite uniquement que lorsque tu ne seras plus en activité, on est bien d'accord.

Si on divisait tes revenus par 2 ou 3 voire même par 4, à l'âge que t'as, tu crois que tu ne t'en sortirais pas pour t'acheter un bol de riz par jour ? Et imagine un peu les économies qu'on ferait si on faisait ça à tous tes collègues.

Ah, un dernier truc, quand tu seras viré en 2012 (j'espère même avant), on t'appliquera aussi les propositions que tu viens de faire.

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 10:27

http://s2.lemde.fr/image/2011/01/13/405x270/1465238_7_d9a7_martine-aubry-premiere-secretaire-du-parti.jpg

"Les socialistes sont prêts,
le changement est proche"

Comme en témoignent les dernières déclarations en date de la fromagère de Lille :

"Mon vœu le plus cher pour la France est de retrouver une France forte, juste et confiante"

"Les dirigeants actuels amènent la France à douter d'elle-même et à regarder l'avenir avec inquiétude"

"Nous n'acceptons pas le cours que prend notre pays depuis 2007 (…), une nation qui n'est plus écoutée par ses partenaires quand vient l'heure des grands choix ; le cours d'un pays affaibli d'où partent les usines et les emplois ; une France qui se vit comme un pays injuste, où l'on donne toujours plus à Neuilly qu'à Bondy, toujours plus à l'actionnaire qu'au fonctionnaire, toujours plus au PDG qu'au salarié
."

"Si M. Sarkozy veut faire de 2011 une année utile pour la France, une priorité absolue s'impose à lui : l'emploi, l'emploi, l'emploi."
 

"Une année d'action parce que face à ce désordre et ce délitement, nous ne baisserons pas les bras"

"Nous allons parachever le projet des socialistes pour la France. A l'ensemble des propositions, nous donnerons cohérence, hiérarchie et financement. A la fin du printemps, les Français sauront ce que nous ferons en 2012, dès les cent premiers jours du quinquennat, au cours de la législature, mais aussi à l'horizon d'une décennie."

"Gagner les élections cantonales en mars, présenter en mai notre projet pour la France, réussir en septembre les élections sénatoriales, choisir en octobre le meilleur candidat et rassembler la gauche autour d'un projet et d'une démarche gagnante pour 2012."

"J'aborde cette année avec optimisme. Je le dis avec confiance aux Français : les socialistes sont prêts, le changement est proche."

 


L'avis du Papy : *****

"Visiblement" le problème occulaire de la fromagère n'est pas résolu ou alors les chirurgiens se sont trompés et n'ont pas réussi à extraire la poutre qui réside toujours dans son œil. A moins que ce ne soit un acte volontaire dicté par le PS qui ne souhaite pas "voir" leur parti éborgné et laisser apparaître un rapprochement avec le FN qui deviendrait trop "visible".

"... le changement est proche !"

Mon œil ouais ! Je préfère m'en remettre au sketch d'Erick qui a vu juste...

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:31

Sarko-1984

 

 

Sarkozy se vante d’avoir refusé
tout coup de pouce
au smic depuis 2007

 

 

Le cadrage avait été soigneusement étudié. Nicolas Sarkozy en plan large, entouré d’ouvriers de taille homogène, devant un Airbus A380 en cours de montage à Toulouse. En  une image, tout est décliné : la France qui travaille et veut gagner plus, l’industrie face à la compétition mondiale, le franco-allemand et l’euro ; la France qui avait voté Nicolas Sarkozy en 2007 mais est tentée par les sirènes du Front national. Jeudi 13 janvier, le chef de l’Etat s’est campé en président responsable, celui qui fait son «devoir». La mère de toutes les batailles, c’est la réforme des retraites, et il l’a redit dans une première intervention au milieu des ouvriers. «Cela veut dire travailler deux ans de plus sans gagner plus», a-t-il asséné. «Personne ne le défera, parce que tout le monde sait bien qu’il fallait le faire. J’aurais pu augmenter les impôts sur les entreprises. Cela aurait été très bien pour vendre des avions»,  a assuré le chef de l’Etat, qui venait de visiter un A400M et un A380.

 

http://princenunki.pagesperso-orange.fr/bus/sarkozy-caricature-achard2.jpgPuis, dans ses longs vœux aux forces économiques, Nicolas Sarkozy s’est efforcé de ne pas apparaître comme le président des riches. «Il y a une profonde aspiration à davantage de justice», a-t-il estimé, et pour cela, il faut que «celui qui travaille ait la juste rémunération de son travail». La querelle sur les 35 heures a été balayée en creux, puisque sa fin a eu lieu en 2007. Il a vanté les statistiques qui attestent le maintien du pouvoir d’achat des ménages et la petite remontée de la croissance. «Il faut voir la situation telle qu’elle est, ni trop belle ni désastreuse». M. Sarkozy a cependant vanté l’absence de tout coup de pouce au smic depuis 2007. «Depuis que je suis président de la République, j’ai fait un choix, je comprends il est difficile, je n’ai pas donné une seule fois un coup de pouce au smic. Parce que chaque fois qu’on donnait ce coup de pouce, on éloignait de l’entreprise et de l’emploi certains de nos compatriotes dont la formation n’était pas suffisante», a assuré M. Sarkozy, précisant que le taux de smicards avait reflué de 12,9 % à 9,8 % de la population active depuis 2007. «On avait l’impression que quand on donne un coup de pouce au smic, on avait résolu le problème de tous les salariés français. Non, on avait pénalisé 90 % des salariés français».

 

Enfin, il a donné les lignes de la réforme de la fiscalité du patrimoine : «En supprimant l’impôt sur la fortune, l’Allemagne a supprimé le bouclier fiscal. La France est prête à le faire», a précisé M. Sarkozy, qui préfère taxer les revenus et les plus-values, notamment immobilières, que la détention du patrimoine. Bref, le candidat attendu de la droite pour la présidentielle de 2012 maintient ouverte l’option d’une réforme d’ampleur sur le sujet. Enfin, s’inscrivant au-delà des alternances politiques, il a plaidé pour l’inscription dans la Constitution de l’obligation de réduire les déficits. Il veut continuer à réformer. «La peur n’est pas une stratégie», a-t-il asséné, refusant tout immobilisme. «Ce n’est pas une question de tempérament, c’est la question que la France ne peut pas se permettre de prendre du retard ».

 

Président du G20, M. Sarkozy a jugé la parité euro-dollar trop élevée et vanté l’euro. Aucun conseiller n’a osé lui dire. Nicolas Sarkozy continue au fil de ses propos publics de vanter le mécanisme «pérein» de sauvetage de l’euro. Chacun en Europe espère qu’il est pérenne.

 

 

Par Arnaud Leparmentier sur son blog 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 14:10

http://medias.lepost.fr/ill/2008/06/17/h-4-1209585-1213696995.jpg

En marge des voeux de Nicolas Sarkozy au monde économique, organisés au siège d'Airbus, près de Toulouse, une centaine de manifestants ont été maintenus jeudi à distance du président de la République. Ils ont été refoulés vers le parking d'une grande surface et une soixantaine de CRS ont enlevé les banderoles sous les huées et les insultes, tandis qu'un hélicoptère survolait la zone, proche des hangars d'Airbus autour desquels un important dispositif policier avait été dressé. "C'est une honte pour la France d'avoir un pouvoir comme celui-là", s'est indigné Jean-François Portajaba, de l'Union départementale de la CGT. "La liberté d'expression est en jeu, ils ne veulent pas qu'on voie les banderoles", a-t-il dit en notant que "Sarkozy est sur les pistes, sa sécurité n'est pas en danger".

 

 

Source : Europe 1

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 21:31

http://chroniques-ma-banlieue.20minutes-blogs.fr/media/00/01/680648077.JPG

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_fadela-amara-mor.jpg

 

Fadela Amara, née Fatiha Amara, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville non reconduite dans ses fonctions dans  le gouvernement Fillon III, a été nommé très récemment en Conseil des ministres inspectrice générale des affaires sociales. Agée de 46 ans, l’ancienne présidente de «Ni putes, ni soumises», association de «défense des droits des femmes» dans les banlieues a été nommée «au tour extérieur» sur proposition du ministre du Travail, Xavier Bertrand, et du ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot.

Fadela Amara touchera 8000 euros par mois (Canard enchaîné du mercredi 5 janvier). Elle a un CAP de comptabilité.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 11:56

http://www.lalsace.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=22993720

Une nouvelle plainte déposée par "Le Monde"
le 11 janvier dans l'affaire Woerth

Le quotidien estime que les enquêtes de la DCRI pour identifier les sources d'un journaliste violent la loi. Il espère la saisie d'un juge d'instruction.

http://www.delitdimages.org/wp-content/uploads/2010/09/eloi-woerth-le-monde.jpgLe Monde annonce dans son édition datée du mercredi 12 janvier avoir déposé une nouvelle plainte pour la violation de ses sources par les services de renseignement, une démarche visant à obtenir la désignation d'un juge d'instruction indépendant.
La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) admet avoir enquêté, en juillet 2010, sur un des articles du quotidien concernant le dossier judiciaire visant l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt. Une première plainte du quotidien en septembre avait amené l'ouverture d'une enquête préliminaire dirigée par le procureur de Paris, mais elle s'est heurtée au refus de coopérer de la DCRI, qui invoque le secret-défense.
Le secret des sources, consacré par la Cour européenne des droits de l'homme comme une composante de la liberté de la presse, fait l'objet d'une loi censée le protéger, votée à l'initiative de Nicolas Sarkozy.

Affaire Woerth-Bettencourt

L'article paru en juillet, objet de l'enquête de la DCRI, faisait état d'une déposition du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, défavorable au ministre UMP du Travail d'alors, Eric Woerth.
La DCRI a dit avoir identifié un magistrat en poste au ministère de la Justice, David Sénat, comme étant l'informateur à l'origine de cet article, au moyen de "vérifications techniques" sur ses relevés détaillés de communications téléphoniques. La DCRI ne veut pas faire connaître le contenu exact de ces vérifications. Le Monde estime que cette méthode est illégale.

 

 

Source : Challenges.fr

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 12:53

http://alter46.files.wordpress.com/2010/05/caricature-alienump.jpg

 

Le Papy ne s'y était pas trompé en annonçant : 2001, l'année du pire !  

Il n'auront pas attendu longtemps pour mettre le feu aux poudrières, d'abord en envoyant leur commando Valls en première ligne sur le terrain des 35 heures et aujourd'hui on a droit à un bombardement massif de la part du patron des députés UMP ; cet hypocrite de Christian Jacob, qui cible sur "l'embauche à vie des fonctionnaires" !

Pourquoi "hypocrite" ? Il suffit de lire cet article posté hier pour en obtenir la réponse : Ces ex-ministres qui se "recasent"... ou le "CDI à vie" !

 

 

Déclaration de Christian Jacob ou
"la volonté d'un affrontement inévitable"

 

Une nouvelle bombe fait trembler le marché du travail. Dans une interview à Acteurs publics, Christian Jacob, le nouveau patron des députés UMP à l'Assemblée, souhaite réfléchir sur «l'embauche à vie des fonctionnaires».

 

Des contrats d'objectifs sur 5 ou 10 ans

Pour favoriser la mobilité, Christian Jacob estime qu'il faudrait envisager «des contrats d'objectifs sur 5 ou 10 ans» qui permettrait de passer du privé au public et inversement. Le député reconnaît que son dispositif est «compliqué pour les ministères régaliens, mais c’est peut-être possible, par exemple, dans l’équipement ou la recherche». «On doit pouvoir poser ce débat sans crainte», ajoute-t-il.

Pendant le débat sur les retraites, le gouvernement avait déjà tenté de modifier le statut des fonctionnaires au moment de leur réorientation professionnelle.

 

Réduire les effectifs

Sur le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, Christian Jacob avoue certaines difficultés dans l'application de cette règle par les ministères. Mais sans elle, «rien n'aurait été fait en matière de réduction des effectifs. De plus, elle ne s'est pas appliquée partout sans discernement», a-t-il précisé.

De manière générale, le président du groupe UMP à l'Assemblée juge qu'il faut «continuer» dans la voie de la réduction du nombre de corps de fonctionnaires, qu'il avait «accélérée» quand il était ministre de ministre de la Fonction publique entre 2005 et 2007, «parce que cela crée de la mobilité». Tollé en vue...

 

 

Source : Le Parisien

 


 

L'avis du Papy : *****

 

Nous sommes en train d'assister à une véritable déclaration de guerre. Toutes les techniques employées en Irak y sont reproduites. Mensonges, supercheries, bombardements sur des civils, massacres de victimes innocentes, tout y passe !

J'ai comme l'impression que les forces ennemies ont compris que leur temps était compté alors ils mettent les bouchées doubles pour parvenir à leurs objectifs destructeurs. Lorsque nous les auront chassé de notre paysage politique il restera une France à feu et à sang.

 


 

Mise à jour de 19h avec 2 glaçons !

 

Jacob veut revoir le contrat des fonctionnaires
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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 09:42

Article repris depuis le blog du camarade Jacques Tourtaux

http://www.kazeta.info/uploads/2010/04/udabiltza_baiona_011.jpg 

Vu l’effervescence créée par ma convocation à une gendarmerie du voisinage, je suis obligé d’éclairer un peu cette histoire.

 

L’histoire a commencé en 1999 quand 1.900 élus (seulement les présents) des 7 provinces basques réparties entre les états espagnol et français, ont décidé de monter une structure transfrontalière regroupant tous les élus et municipalités, sur le seul critère d’être volontaire pour y adhérer.

Le financement fut prévu par les subventions des institutions ; donc strictement contrôlé par les instances officielles et le ministère des Finances.

L’association nommée UDALBILTZA  fut déclarée à Madrid et Paris. L’objectif principal était la coopération et l’entraide technique, financière… entre les communes, les associations, etc… les domaines d’action étaient la langue basque, la culture, le sport, l’économie, etc… En fait, d’unir nos forces et de nous retrousser les manches sans plus avoir à tout attendre des états centralisateurs.

Il est évident que cette politique ne pouvait plaire longtemps à nos maîtres des deux capitales. L’esclave voulant se libérer de sa dépendance envers son maître, mais où va-t-on, n’est-ce pas ? 

 

En avril 2003, un juge fameux pour ses chasses aux sorcières, Baltazar Garzon, décrète qu’Udalbiltza fait partie d’ETA. Mis hors-la-loi, son comité exécutif et les salariés ! sont arrêtés, et emprisonnés puisque « tout est ETA », selon la maxime de certains juges. Le seul à traîner encore en liberté, c’était moi puisque je n’étais pas au bureau ce jour-là, de l’autre côté de la frontière. Ils ne m’arrêteront qu’en septembre, alors que j’étais en délégation pour Cubako Etxea aux journées internationalistes, près de Bilbao.

Incarcéré à Madrid, je suis sorti en fin de préventive en même temps que les autres qui y étaient depuis 1 an, en avril 2004. Caution de 60.000 euros et contrôle bi-mensuel à Irun au commissariat.

Lorsque la date du procès fut fixée à mi-juillet 2010, tous les autres ont reçu leur « invitation » personnelle en main propre ; moi, non…

J’ai donc manqué à l’appel du premier jour du procès et un MAE, mandat d’arrêt européen fut lancé à mon encontre.

Le procès s’est achevé fin septembre. Le verdict est annoncé pour 20 janvier, dans quelques jours.

 

Mardi dernier, 4 janvier, deux casquettes se sont présentés chez moi pour me donner un numéro de téléphone que je devais appeler et demander l’Adj B. ; ils n’avaient rien d’autre à me dire. J’ai donc appelé ce monsieur qui m’a proposé un RV le plus rapidement possible pour signer un papier : « ça ne prendra que 5 min et Madrid a l’air pressé »…  

Je lui ai dit que je devais consulter, il a admis volontiers ; lui, n’étant pas libre le mercredi et le jeudi, nous avons remis ma présentation au vendredi.

Evidemment, la machinerie des militants, des journalistes, etc… avec le précédent d’Aurore Martin en mémoire, s’est mise en route. Tout le monde a pensé, bien évidemment, au fameux MAE contre moi. Interviews diverses ce matin, rassemblement coordonné pour le lendemain à l’heure de mon entrée à la gendarmerie…

A 11.55, très précisément, coup de téléphone :

- « gendarmerie de LBC…. Monsieur Etchezaharreta ?... Inutile de vous présenter demain, la procédure est annulée »

- Pardon, c’est quoi cette plaisanterie ? qu’est-ce qui me prouve que vous êtes gendarme ?

- C’est moi qui vous ai porté le numéro de téléphone l’autre jour, gendarme G.. Vous n’avez qu’à appeler..

-Admettons… je peux au moins savoir de quoi il est question dans papier ?

- Je n’ai pas d’autre élément à vous communiquer…

 

Bon, j’appelle, je contrôle, tout est bien qui finit bien. Nous prévenons les amis, les journalistes qui ont fait leur boulot… Et nous cherchons à comprendre ce qui se passe ; pourquoi font-ils machine arrière ? la peur du scandale et des manifestations ? peu vraisemblable.

 

http://rcstatic.cat/img/174/kalegorria_63.gif18.10 : un journaliste du Journal du pays basque www.lejpb.com m’appelle et me donne la clé du mystère :

La convocation qui m’était destinée au procès de mi-juillet 2010 à Madrid s’est égarée entre Paris et Pau ou Bayonne, je ne sais trop. Il avait passé l’après-midi à interroger les uns et les autres, gendarmes ou procureurs de Pau et de Bayonne… 

Entre mardi et aujourd’hui, certainement alarmé par les appels des journalistes et des avocats, ils se sont rendus compte (qui ? le proc ? les flics ?) que la convocation avait dépassé « la date de péremption » et, du coup, ‘arrière toute’.

 

Du coup, logiquement (!!??), le MAE devrait être invalidé… un nouveau procès contre moi devrait être programmé à Madrid –qui dépendra certainement du verdict du 20 janvier, nouvelle convocation, je n’irai pas, nouveau MAE…

Voilà les faits ; chacun en tire les conclusions qu’il veut. En ce qui me concerne, si je peux les emm… itoufler autant qu’ils se foutent de nos gueules et qu’ils nous méprisent du haut de leur arrogance et de leur impunité, je ne m’en priverais pas…

 

 

PS : Ma caution a été réunie en quelques http://blogimages.seniorennet.be/udalbiltzaxarlo/730773-acbfe8e97f310487df5434b3d9b8961d.jpg

heures, grâce aux dons de gens de tous horizons. Le comité de soutien local a déjà remboursé une partie à ceux qui en avaient, à notre avis, un besoin plus urgent, à condition qu’ils aient laissé leurs coordonnées car beaucoup l’ont fait « sans laisser de trace ». Et, dans notre milieu de patriotes basques, les riches on en connaît très, très très peu. 

Les cautions, les frais du procès, l'hébergement sur Madrid pendant plusieurs semaines. les frais sont énormes. Si vous connaissez une Liliane Bettencourt ou un Bill Gates dans votre entourage, nous vous pouvons la présenter au Comité de Soutien aux prisonniers politiques basques du coin. autrefois, ces chancres achetaient bien des indulgences en arrosant les curés...

 

Xarlo Etchezaharreta

Sorondoa – Zelai

64240 Hasparren

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