2013, année de la baise !
J'ignore ce qu'il en est pour vous, mais je trouve que cette année 2013 ne démarre pas sous les meilleurs auspices. J'en oublierais presque les règles de bienséance qui consistent à présenter ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Pour ce premier billet de l'année 2013 je ne ferais pas preuve d'originalité en sacrifiant à ces éternels vœux de bonheur, de santé et de prospérité. J'aurais souhaité y ajouter la PAIX malheureusement ce sujet n'est déjà plus d'actualité. LE BONHEUR ? Des fois j'ai vraiment des questions à la con...
LA SANTÉ ? Je peux pas vraiment dire non plus que sur ce point l'année 2013 nous laisse augurer de grands espoirs. Notre système d'assurance maladie est tellement grippé que nos dirigeants préfèrent aller fliquer le Mali plutôt que de soigner notre Sécurité sociale. Pas de pognon pour les malades et le personnel soignant mais pour envoyer des Rafales en Afrique, les caisses de l'État se remplissent miraculeusement !
Reste la PROSPÉRITÉ... Voilà bien un mot qui est sorti de notre vocabulaire, au moins pour la majorité d'entre nous, à moins d'être bankster ou trader, et ce ne sont pas les 180 000 chômeurs supplémentaires qui vont venir s'ajouter aux 4 904 900 privés d'emploi existants (DOM-TOM compris car toujours français jusqu'à preuve du contraire) qui vont se réjouir des dernières déclarations de l'UNEDIC, quasiment en situation de dépôt de bilan et qui annonce une augmentation de son déficit de près de 34% pour atteindre une ardoise de 18,6 milliards d’euros d'ici fin 2013. Pour la prospérité, on repassera beaucoup plus tard...
Dans ces conditions, à moins d'être aveugle ou totalement hypocrite, ça devient un challenge pour arriver à présenter ses meilleurs vœux de bonheur avec conviction mais ce n'est pas parce que notre avenir s'annonce de plus en plus morose que je renoncerais à vous déclarer TOUS MES VŒUX DE COURAGE POUR AFFRONTER CETTE NOUVELLE ANNÉE.
« L’optimisme c’est aussi de dire qu’il y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce n’est pas de l’optimisme, c’est de la bêtise ».
Cédric Klapisch