Encore une information passée à la trappe par les grands médias à la botte du pouvoir. Mardi 27 novembre, Pierre Tartakowsky, le président de la Ligue des droits de l'homme, Jone Goirezelaia, l'avocate d'Aurore Martin ainsi que plusieurs élus de gauche dont Olivier Dartigolles (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Jérôme Gleizes (EELV) et les députées PS du Pays Basque Colette Capdevielle et Sylviane Alaux, mais aussi d'autres personnalités telles que Stéphane Hessel, Guy Bedos, Souhayr Belhassen (présidente de la FIDH ), Serge Kollwelter (président de l'AEDH) se sont réunis à Paris pour signer une lettre demandant à François Hollande et au gouvernement français d'intervenir auprès de Madrid pour obtenir la remise en liberté d'Aurore Martin et de s'impliquer davantage dans le processus de paix au Pays Basque.
Au cours de cette réunion, Jone Goirizelaia, l'avocate d'Aurore Martin, a dénoncé les conditions d'isolement de la jeune militante basque. L'avocate nous informe très brièvement sur "les conditions en prison difficiles" d'Aurore Martin qui ne bénéficie que deux heures de sortie par jour.
Selon les informations recueillies par Marko Trément, Aurore est actuellement à l'isolement total. Seuls ses proches et son avocate peuvent la voir. En réalité Aurore n'est autorisée qu'à une seule sortie par jour et il lui est interdit de lire toute la correspondance qui lui est adressée puisque les geôliers ne lui transmettent que des enveloppes vides.
Aucun autre prisonnier basque n'est présent dans cette prison et comme Aurore Martin ne parle que le basque et le français elle est condamnée à un isolement le plus total.
Début novembre, la Ligue des Droits de l'Homme avait adressé une lettre ouverte à François Hollande : "Admettre qu'une ressortissante française puisse faire l'objet de poursuites pénales pour des faits légaux en France, mais réprimés en Espagne, atteste d'une incohérence de l'Etat de droit européen qui porte préjudice à l'idée même de justice".
Pour la LDH, il est temps de donner à cette question une solution autre que judiciaire ou policière. Elle demande au président français d'intervenir auprès du gouvernement espagnol.
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Samedi 15 décembre 2012 |
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LIBERTÉ POUR AURORE MARTIN