ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR ! |
Mais keucé keuss bordel qui déferle telle une vague meurtrière sur le continent américain ?
Après l'affaire d'Alexander Kinyua, cet étudiant américain de 21 ans, du Maryland, qui a reconnu avoir zigouillé Kujoe Bonsafo Agyei-Kodie, son colocataire âgé de 37 ans, avant de le découper, de manger son cœur et des parties de son cerveau puis cette autre affaire de cannibalisme qui s'est déroulée samedi 26 mai à Miami, où Rudy Eugène, 31 ans, a été abattu de plusieurs balles par un policier alors qu'il était en train de dévorer le visage de sa victime (un SDF de 65 ans), c'est maintenant au tour de Luka Rocco Magnotta, un jeune canadien de Montréal, âgé de 29 ans, de défrayer la chronique macabre depuis ce week-end.
Selon des faits rapportés par Slate.fr, cet acteur occasionnel de films pornographiques est accusé d’avoir tué un homme avant de violer son cadavre, de le dépecer et d’en manger des morceaux, et se serait réfugié... en France, réputée pour la qualité de sa viande garantie sans OGM !
Dans cette affaire, tout a commencé, mardi 29 mai, dans le quartier de la Côte-des-Neiges, à Montréal, par la découverte, dans une valise jetée sur un tas de poubelles, d’un torse humain décapité. Le même jour, un colis contenant un pied en état de décomposition est ouvert au siège du Parti conservateur canadien. Un autre paquet contenant une main, destiné au Parti libéral, est intercepté par la poste. Selon un mandat d'arrêt publié samedi par la chaîne CBC, Luka Rocco Magnotta est aussi suspecté de harcèlement contre le Premier ministre canadien Stephen Harper. Rapidement, la police fait le lien et découvre, pas très loin de la valise, l’appartement où a été commis le crime. La scène est horrible : des morceaux de chair humaine sont collés aux murs, ainsi que sur le réfrigérateur. « Les enquêteurs qui étaient sur place font ce métier depuis plus de trente ans et ils n’ont jamais rien vu de tel », fait savoir un porte-parole de la police.
« Une fois que vous avez tué et goûté au sang, c'est impossible d'arrêter. Cette envie irrésistible est trop forte pour ne pas continuer », écrivait Luka Rocco Magnotta le 10 décembre dernier au quotidien londonien The Sun précisant que sa prochaine vidéo, après celle filmant la mort cruelle infligée à des chatons, montrerait « des humains » !
Luka Rocco Magnotta est connu pour avoir été mannequin, concurrent de plusieurs émissions de télé-réalité ainsi qu’acteur dans des films pornographiques. Très présent sur Internet, il a publié un blog dans lequel il se disait nécrophile ainsi qu'un autre où il détaillait une méthode permettant de disparaître en rompant graduellement avec toutes ses connaissances pour commencer une nouvelle vie.
Dans son délire macabre "le dépeceur de Montréal" a filmé son crime. Dans une vidéo insupportable postée le 25 mai sur le site internet Best Gore, et intitulée 1 Lunatic 1 IcePick (un fou et un pic à glace) qui m'est humainement impossible de vous montrer et que je vous déconseille vivement, on y voit un homme nu, ligoté sur un lit, tué à l’aide d’un pic à glace, le démembrement de son corps ainsi que des « scènes de mutilation et d’actes sexuels si morbides que certains policiers, pourtant endurcis, ont été incapables de les regarder ». En fond sonore, True Faith du groupe New Order, la chanson qui accompagne le début du film American Psycho. « Ce comportement traduit la volonté narcissique de devenir une star planétaire des médias à travers son crime », analyse Stéphane Bourgoin, le spécialiste des tueurs en série qui craint que « ce crime ne soit peut-être pas le premier ». Dans un premier temps, la police avait cru à une mise en scène. Mais une fois le lien fait avec les morceaux de cadavre et l’appartement, elle reconnaît qu’il s’agit du crime.
Son dernier steak lui serait-il resté sur l'estomac ?
La viande en provenance de Wuhan (province du Hubei) issue d'un étudiant chinois du nom de Jun Lin, âgé de 32 ans, n'était probablement pas assez raffinée pour le palais de Luka Rocco Magnotta puisqu'il a embarqué pour la France, capitale mondiale de la gastronomie. Des images d'une caméra de surveillance à l'aéroport de Roissy ainsi que plusieurs témoignages semblent le confirmer.
La traque lancée depuis jeudi par Interpol pour localiser Luka Rocco Magnotta se concentre désormais en France, et plus particulièrement à Paris et sa proche banlieue. Les policiers français savaient que le suspect avait atterri à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, samedi dernier, en provenance de Montréal. Selon le journal Le Parisien, d’importants moyens en hommes et en matériel ont été engagés pour remonter la piste du psychopathe et a notamment permis d’apprendre qu’il avait séjourné, entre mercredi et vendredi, dans un hôtel parisien. Il aurait d’abord été hébergé chez une connaissance à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) comme l'atteste le témoignage d’un homosexuel qui a affirmé avoir hébergé Magnotta, en début de semaine dernière, avant de découvrir le portrait de son "invité surprise" sur les avis de recherche largement diffusés depuis jeudi, par Interpol et relayé par tous les médias.
Par ailleurs, plusieurs témoignages importants, et considérés comme fiables, sur sa présence à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis ont également été recueillis par les enquêteurs de la brigade de recherche des fugitifs (BNRF), en charge des investigations. Il aurait ainsi logé à l’Hôtel des Batignolles et fréquenté le bar Le petit Batignolles, où il aurait été vu en présence d’un homme qu’il semblait connaître. Il se serait ensuite rendu dans un hôtel de Bagnolet. Selon une source proche de l’enquête, la police a trouvé dans sa chambre d’hôtel des revues pornographiques et des sacs vomitoires de la compagnie aérienne empruntée par Magnotta pour venir en France. Autre indice, le téléphone portable du suspect a été repéré, grâce à une borne relais, dans le quartier de la Bastille.
Un autre témoin affirme avoir croisé le "dépeceur de Montréal" à la Gare du Nord.
Vendredi dernier, la police s'est rendue dans le quartier des Batignolles, où ses investigations l'ont conduite. Elle a interrogé le patron du bar où s'est rendu Luka Rocco Magnotta, dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2 h 40 du matin : « Il était très excité [...] Lui et son ami ont essayé de brancher deux clients ». Mais surtout, la police technique et scientifique a placé sous scellés la bouteille de Coca vide que le "dépeceur de Montréal" est censé avoir tenu dans ses mains, puisqu'il avait consommé cette nuit-là dans le bar. Il semble même que le suspect soit cleptomane, puisqu'il serait déjà à l'origine de deux vols au moins dans le quartier des Batignolles, notamment dans une parfumerie. Étant donné ses imprudences, la PJ a bon espoir de stopper sa course folle.
La police est maintenant optimiste sur son arrestation prochaine. Selon elle, Magnotta devrait être à court d’argent, et donc plus vulnérable, d'autant qu'il est déjà venu en France en 2010 et qu'il a peut-être pris là des habitudes…
Surnommé "Miami Zombie", Rudy Eugène, âgé de 31 ans, a été abattu samedi 26 mai par la police alors qu'il dévorait, nu et en pleine rue, le visage d'un SDF. Arrivée dans un état critique au Jackson Memorial Hospital, la victime a été identifiée comme étant Ronald Poppo, 65 ans. Il est sous perfusion et ses jours sont toujours en danger.
D'après la police, Rudy Eugène aurait déjà été arrêté sept fois en cinq ans, pour des délits mineurs dont plusieurs impliquaient du trafic ou de la consommation de cannabis.
Plusieurs jours après le drame macabre, la même question demeure : qu'est-ce qui a pu pousser Rudy Eugène à un tel acte ? Pour les autorités de Miami la piste d'une drogue synthétique, type LSD, est privilégiée. Baptisée "bath salts", cette substance rendrait le consommateur très agressif et délirant en augmentant de manière considérable la température de son corps. Le Docteur Paul Adams a vu une augmentation du nombre de patients touchés par cette drogue et particulièrement après les festivals de musique électronique. Dans la plupart des cas, on note une hausse "extrêmement forte" de la température du corps et une importante agressivité, a-t-il expliqué sur la chaîne américaine CBS. Dans un état de délire total, ils ont souvent utilisé leur mâchoire comme une arme pour attaquer. « J'ai eu a gérer une personne qui pesait 70 kg et qui paraissait en faire 140. Nous avons eu besoin de six agents de sécurité pour l'immobiliser ».
Samedi, l'officier de police qui est intervenu pour arrêter Rudy Eugene, a dû tirer plusieurs coups de feu pour le neutraliser. Touché par une première balle, l'agresseur s'est retourné vers le policier, un morceau de chair entre les dents, et a repris de plus belle tout en grognant.
Armando Aguilar, président du syndicat de la police à Miami a affirmé qu'il ne s'agissait pas du premier cas de violences du à cette drogue. « Nous avons déjà constaté trois à quatre cas comme celui-ci. A chaque fois, ils avaient retiré tous leurs vêtements, étaient extrêmement violents et possédaient une sorte de force surhumaine... Mais c'est la première fois qu'un homme en mange un autre ! ».
Cet étudiant américain âgé de 21 ans a reconnu avoir tué puis découpé son colocataire avant d'ingérer son cœur et des parties de son cerveau. Alexander Kinyua, un jeune homme de 21 ans étudiant en ingénierie électrique à la Morgan State University de Baltimore, a été interpellé, mardi 29 mai, après la découverte dans sa maison dans le comté de Harford, par son frère, de la tête et des mains de la victime. D'autres parties du corps de la victime ont été laissées dans une poubelle qui fait face à une église du Comté de Harford. « En 40 ans de service, je n'ai jamais vu quelque chose comme ça dans le comté » a commenté le sheriff Jesse Bane.
"Vous prendrez bien un un ptit quelque chose
pour faire glisser tout ça ?"
Sources : LeParisien.fr, Le Monde.fr, FranceSoir.fr, BFMtv.fr