En ce jour symbolique comme tous les 5 de chaque mois qui nous remémore la captivité des 5 patriotes cubains retenus arbitrairement aux USA depuis presque 13 ans, voici un nouveau poème que nous livre Antonio Guerrer...
Le silence est vert, tout soudain,
mon cœur fertile, lentement,
habitué aux choses naturelles,
se vêt des feuilles vertes du désir.
Des souvenirs du bois et de la pluie
émergent avec leur souffle caché
et je sens à nouveau dans ma gorge
l’ardeur des jasmins et du sang.
Dans la foulée, mon cœur évoque
de fidèles regards de pur amour,
des baisers au creux de la nuit,
des caresses qui apaisèrent mon âme.
Mais où donc sont aujourd’hui ses yeux,
ses lèvres, ses mains douces et pures ?
Tony Guerrero
(trad : A. Arroyo)
Vendredi 5 février 2010
Source : Xarlo EtCHEzaharreta