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Le blog satirique du Papy Mouzeot

Les diplo"docus" du pouvoir : MAM dément sa démission aujourd'hui... pourtant elle dégage !

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Intervenant à la télévision et à la radio à 20h dimanche, le chef de l'Etat justifiera les ajustements au sein du gouvernement. Plusieurs scénarios sont évoqués, mais le départ de Michèle Alliot-Marie est acquis. 

Ce sera la dixième équipe de Nicolas Sarkozy depuis son élection. Le quatrième remaniement ministériel depuis un an. Nicolas Sarkozy se trouve ce week-end entre l’Elysée et la résidence de la Lanterne, à Versailles. Il consulte, reçoit ses conseillers. Chronique d’un remaniement ou rien n’est fait tant que tout n’est pas fait.

Le chef de l'Etat prépare donc une allocution radio-télévisée «à la hauteur de la gravité de la situation internationale», confie l'Elysée. Le chef de l'Etat veut se prononcer solennellement sur les bouleversements géopolitiques de l'Afrique du Nord, et sur les mouvements de population qui pourront en découler, et qui peuvent inquiéter les Français.

Il justifiera dans la foulée un remaniement important du pré-carré des ministères régaliens. Car il s'agit aussi d'habiller le départ de Michèle Alliot-Marie, qui paraît acté. Première certitude, c'est Alain Juppé qui devrait être nommé au Quai d'Orsay. Il aurait préféré rester au ministère de la Défense, mais il a fini par se résoudre devant un "choix de l'intérêt général" qui s'impose, confie un ami du maire de Bordeaux.

Le chef de l'Etat a songé aussi à Bruno Le Maire, qui était hier dans l'avion présidentiel entre Paris et Ankara. Mais il semblerait que l'un et l'autre soient tombés d'accord sur la nécessité de le maintenir au ministère de l'Agriculture, où sa position est stratégique pour retisser des liens de confiance avec l'électorat rural et agricole. Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, tenait vendredi encore la corde pour remplacer Alain Juppé. Sa nomination permettant d'éviter un grand mouvement à l'intérieur du gouvernement.

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Hortefeux prêt à quitter le gouvernement

Mais, en fin de journée, c'est l'hypothèse d'une arrivée de Brice Hortefeux à la Défense qui reprenait le dessus. L'occasion de laisser Claude Guéant lui succéder au ministère de l'Intérieur. La place Beauvau, qui est un élément clé de la stratégie présidentielle en vue des élections de 2012, reviendrait alors à un homme du sérail, qui en connaît tous les secrets. Brice Hortefeux, fidèle d'entre les fidèles, a fait savoir qu'il se tenait disponible pour toutes les éventualités, y compris une sortie du gouvernement. «Ce serait la grosse surprise de ce remaniement, mais cela rendrait moins humiliant le départ de MAM», glisse un ministre.

Reste le plus dur pour le chef de l'Etat : annoncer à Michèle Alliot-Marie qu'elle doit quitter le gouvernement. Et décider si son compagnon, Patrick Ollier, doit lui aussi quitter le ministère des Relations avec le Parlement. «Elle n'est pas du tout dans cette disposition d'esprit. Elle ne comprend pas ce qu'on lui reproche, et elle se considère victime d'une cabale», confiait hier un ministre. «C'est très cruel, après trente ans de vie politique», admet un ministre, «mais il n'y a pas d'autres solutions si l'on veut mener une politique sereine en Afrique du Nord». La nomination des trois nouveaux secrétaires d'Etat, dont l'arrivée était attendue depuis un mois, devraient également être annoncés dimanche soir.

 

Alors que le sort de la ministre des affaires étrangères semble scellé, quarante-cinq parlementaires UMP, dont des membres du mouvement "Le Chêne" de Michèle Alliot-Marie, ont publié vendredi 25 février dans la soirée une lettre ouverte pour apporter leur "soutien à l'ensemble du gouvernement" et dénoncé les attaques "médiocres" du PS contre la ministre.

Cette lettre ouverte a été publiée peu après que deux ministres importants que le départ du gouvernement du chef de la diplomatie, dans la tourmente pour ses vacances controversées en Tunisie, interviendrait "dimanche ou lundi". "Depuis quelques semaines, la majorité est sous le feu d'attaques répétées et médiocres du parti socialiste. Tout est bon pour attiser la vindicte contre notre famille politique".

Ignorant les rumeurs, Michèle Alliot-Marie affirme être mobilisée à cent pour cent et semble décidée à se battre jusqu'au bout. Interrogée samedi par des journalistes au Koweït, où elle assistait aux cérémonies du 50ème anniversaire de l'indépendance, Michèle Alliot-Marie a déclaré : "Vous le voyez bien, je travaille". "Je suis cent pour cent mobilisée en tant que ministre des Affaires Etrangères. Je ne commente pas les rumeurs parisiennes", a-t-elle ajouté, citée par son entourage.

 ALAIN JUPPÉ FAVORI

Selon plusieurs sources gouvernementales, Nicolas Sarkozy réfléchirait à un remaniement plus large que le simple départ de sa chef de la diplomatie. Trois mois après le remaniement de son équipe, mi-novembre, l'hypothèse d'une nomination de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, à la tête du ministère de l'intérieur est de nouveau évoquée. Cette fois, assure un ministre, l'absence de résultats dans le domaine de la sécurité, qui était un des éléments forts de l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, se fait douloureusement sentir.

Une autre source gouvernementale met, elle, l'accent sur les sondages très bas de l'actuel ministre de l'intérieur Brice Hortefeux, "à quelques points seulement au-dessus de Marine Le Pen", la présidente du Front national. "Claude Guéant a la confiance des policiers et des préfets", note un conseiller ministériel. Dans le cas où le chef de l'Etat déciderait de nommer Claude Guéant, place Beauvau, Brice Hortefeux pourrait succéder à Alain Juppé à la défense, puisque le maire de Bordeaux est donné grand favori pour succéder à Michèle Alliot-Marie au quai d'Orsay.

Quant au sort de Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le Parlement et compagnon de Michèle Alliot-Marie, les supputations étaient diverses. Certains le donnaient restant, d'autres sortant. Il a confié toutefois vendredi au Journal du dimanche, que si MAM partait il partirait lui aussi. 

 

 

MAM, jusqu'au bout : Essayer d'améliorer la situation...

 

 

 

 

 

 

Sources : LeMonde.fr, LeParisien.fr, LeFigaro.fr

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