Quel devenir pour la gastronomie française sans notre fleuron industriel : l'agroalimentaire ?
Il arrive quelques fois pour ceusse qui ont la chance de ne pas partir en vacances de pouvoir voir ou revoir des documentaires très intéressants, surtout quand bon nombre de français ne sont pas devant leurs téléviseurs. Étonnant, non ?
Pendant qu'une partie de la France se fait dorer au soleil, les chaînes de télévisions diffusent des enquêtes qui bizarrement ne seront pas vues par une partie de la population alors que les investigations sont très pertinentes et nous concernent tous. En l'occurence, un secteur en plein boum saisonnier, la restauration.
Finis les déjeûners quotidiens à la cantine et les plats cuisinés par Vivagus, les vacances sont l'occasion de faire frétiller nos papilles gustatives en découvrant quelques saveurs gastronomiques locales. Les restaurants battent le plein car pour beaucoup de restaurateurs la saison estivale est l'oppotunité de réaliser le chiffre d'affaire de l'année.
Si de nombreux secteurs de l'économie française sont en crise, la restauration, elle, semble épargnée, pour l'instant. Elle connaît une hausse de sa fréquentation, voit les dépenses de ses clients augmenter, et les responsables du secteur affirment qu'ils "créent des emplois". Pourtant, si la plupart des restaurareurs respectent leur travail et leurs clients, certains ont recours à des méthodes peu scrupuleuses. Entre les plats industriels vendus comme du fait maison, des règles d'hygiène non respectées qui mettent en péril la santé des clients et un personnel surmené à cause de l'intensité ou de la longueur des journées de travail, les pratiques sont parfois édifiantes.
Et lorsque les industriels décident de s'attaquer à des symboles culinaires tels que les crêpes bretonnes, c'est toute une tradition régionale qui est en péril.
Entre sacrilège et imposture quelle place restera-t-il pour les saveurs authentiques de nos spécialités locales ?
Deux journalistes d'Enquête d'Action, Marie-Charlotte Antonini et Delphine Ameline ont pénétré dans quelques établissements en caméra cachée pour nous rapporter quelques images édifiantes. Toutefois il reste encore quelques incorruptibles gaulois qui font honneur à leur profession telle cette patronne de crêperie, Anne-Marie Gourland, âgée de 67 ans et installée à Plonévez Porzay dans le Finistère.
Une réalisation signée Laure Philipon, présentée par Marie-ange Casalta.
Rediffusion de l'émission du 27 juillet déjà diffusée le 20 janvier 2012
- Durée : 83 mn
Prochaines rediffusions sur W9 :
- Vendredi 3 août à 22h45
- Samedi 4 août à 15h40