Il fût un temps lointain où certains jeux ne couronnaient pas les vainqueurs avec des médailles. Il fût un temps où les sponsors s'appelaient "La faucheuse", "La sentence ultime". Il fût un temps où pour toute récompense on gagnait encore une fois le droit d'affronter la mort.
Ces temps sont révolus. De nos jours nos adversaires ont échangé leurs armures pour des cols blancs et des cravates. Ils usent de leurs relations pour truquer les combats. Les affrontements ne sont pas équitables et lorsqu'un arbitre rend sa décision en faveur du meilleur combattant, il y a toujours un consul pour censurer la décision du juste.
Mourad Ghazli est l'un de ces derniers gladiateurs qui combattent encore à la loyale. Son passé de sportif de haut niveau le démontre. Ancien international de judo, vice-champion de France junior, 3è au championnat de France première division, quart de finaliste aux championnats du monde et d’Europe de sumo et champion du monde de ju-jitsu. Excusez du peu.
Et lorsque Mourad s'exprime sur les problèmes de notre société il ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec sa carrière sportive, qui a fait de lui ce roc indestructible, digne de ces grands combattants qu'on appelait des gladiateurs.
Notre société doit s'inspirer des athlètes des J.O pour apprendre à se battre au lieu de se trouver des excuses pour ne rien faire. Je suis nostalgique de la période où j’étais athlète avec mes amis qui pour certains sont restés dans le judo. Les sportifs en général ont un fort tempérament car on ne peut pas faire du haut niveau en étant faible. Quand j’étais en équipe de France de Judo on avait des programmes lourds avec des conditions difficiles, l’été à Aix en Provence l’après midi, dans un gymnase, sous 35 degrés faire un minimum de 20 combats de 5 minutes. Il fallait deux jours au kimono pour sécher. A la RATP le combat est diffèrent car Pierre Mongin, François Saglier et Eslan n’auraient même pas le courage de monter sur un tapis les trois réunis contre moi. Mes J.O. maintenant c’est faire tomber François Saglier, Pierre Mongin et Eslan, le trio qui a combiné pour me supprimer mais je suis encore là et j’ai de belles surprises notamment mon retour dans l'entreprise car je viens de saisir le conseil des prud'hommes pour suspendre le licenciement et demander la réintégration.
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Pétition en faveur de l'action de Mourad Ghazli
Demande au Président Hollande d'annuler la décision de "licenciement pour abus de liberté d'expression" du syndicaliste de SATRAPT Mourad GHAZLI, par le Ministre du Travail , suite à la dénonciation du harcèlement sexuel à la RATP
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Ze Papy Mouzeot