En Ile-de-France, tout particulièrement, où des milliers de personnes ont dû dormir dans des centres d'hébergement, dans les aéroports, dans leur bureau, quand ils n'ont pas vainement cherché le sommeil dans l'inconfort de leur voiture, et où plus de 3 500 conducteurs de poids lourds se sont entassés sur des aires de repos. Le ministre «appelle à l'extrême vigilance de chacun», dissuadant de prendre son véhicule «sauf impératif professionnel absolu».
Mariani : «L'épisode neigeux a été beaucoup plus brutal» que prévu
Peu après midi, c'était au tour de Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports, de s'exprimer, quasiment vingt-quatre heures après le début du blocage de la région parisienne. Parlant depuis Moscou où il accompagne le Premier ministre François Fillon, il a souligné que «l'épisode neigeux a été beaucoup plus brutal» que prévu et «d'une ampleur exceptionnelle». Assurant avoir «une pensée pour tous ceux qui ont été bloqués» en raison des intempéries, M. Mariani a expliqué que «de telles difficultés étaient dues à l'impossibilité pour les véhicules de déneigement d'accéder sur place».
Au passage, il a mis en cause les prévisions de Météo France, affirmant que la neige «était arrivée beaucoup plus tôt qu'annoncé». Les services de Météo France avaient pourtant annoncé dès mardi des chutes de neige abondantes sur la région parisienne.
Un peu plus tôt dans la matinée, une porte-parole de Thierry Mariani assurait : «Déjà, il y a des embouteillages en temps normal, alors quand il y a de la neige, c'est bloqué, c'est normal». Avant d'ajouter qu'«on ne peut pas arrêter la neige». «Les services de l'Etat, en tous cas, ont mis en place toutes les mesures habituelles».