Là, il faut qu'on m'explique parce que je ne comprends plus rien... Mardi 10 janvier, un CRS a été contrôlé à 174 km/h entre Vannes (Morbihan) et Nantes (Loire-Atlantique) dans une voiture banalisée. Les gendarmes l'ont poursuivi et verbalisé.
La brigade d'intervention rapide de la gendarmerie, postée sur le bord de la route, voit cette voiture blanche débouler à toute allure. Les gendarmes engagent leur Megane RS ultrarapide, celle qui a remplacé la Subaru, à la poursuite du véhicule. L'automobiliste est arrêté sur le bas-côté. Lorsqu'il sort de la voiture, les gendarmes se retrouvent face à un policier en tenue, de la Compagnie républicaine de sécurité 42 de Saint-Herblain. Le policier, qui rentre d'une intervention, se rend à la caserne, en voiture banalisée. Mais il n'est pas en train de poursuivre un automobiliste. Son gyrophare, éteint, est à l'intérieur de l'habitacle.
Les gendarmes, un peu embêtés, en réfèrent à leur hiérarchie, pour demander quelle attitude adopter. Ils reçoivent l'ordre de verbaliser. Et c'est ce qu'ils font. La vitesse retenue est de 174 km/h, au lieu des 110 km/h autorisés. Une infraction qualifiée de grand excès de vitesse et sanctionnée par un retrait de permis immédiat. La voiture est ramenée illico à la caserne.
Le quotidien France-Ouest ne précise pas si le conducteur pris en flagrant délit de grand excès de vitesse a été soumis à l'alcootest d'usage...
Source : Ouest-France