Sarközy seul face aux français

Survivre en milieu hostile

C'est homme est seul. Il vient d'être lâché dans la jungle des élections présidentielles et... par ses proches. Il va devoir faire face à un peuple assoiffé de vengeance et devra survivre à la vindicte populaire dans des conditions extrêmes, sans Rolex, sans Airbus A330-200, sans machine à café à 25 000 €, ni fours à 75 000 €,  réduit à s'alimenter ailleurs qu'au Fouquet's ou autre Crillon.

Ce vétéran de la corruption, formé dans les rangs du feu RPR, qu'il a lui-même putshé en 2002 en le rebaptisant UMP, rompu à toutes les attaques sournoises et autres manœuvres politiciennes, ne reculant devant aucune bassesse pour arriver à ses fins, parviendra-t-il à se désaltérer en buvant son urine personnelle ou se réchauffer avec ses "propres" excréments ? Après tout, c'est lui qui a créé la merde dans laquelle il se trouve...

Sera-t-il capable d'affronter les conditions qu'il a lui-même imposé dans le pays qui a accueilli sa propre famille ?

Cette année l'épreuve sera encore plus difficile, de nouveaux défis vont se dresser sur le parcours du petit candidat isolé par les siens. De nouveaux monstres font leur apparition pour le dévorer tout cru tel que le Chiracosaure aux dents acérées, entouré de sa progéniture, et avident de sang. D'autres créatures ont flairé la peur s'emparer du candidat, le Hirshosaure ainsi que le Lepageosaure sont elles aussi attirées par l'odeur de cette chair qui marine depuis cinq ans dans son jus doré. D'autres bestioles, plus petites mais toutes aussi voraces telles que les Amaratosaures et les Begagosaures viennent se mêler à ce groupe de prédateurs et prêter allégeance au nouveau saigneur de la jungle, le Hollandosaure. Pire encore, la plus ancienne créature de toute l'Histoire, la Linerenaudosaure, aurait elle aussi décidé d'être du banquet.

Contrairement à la précédente édition de 2007 où les Sarkozystes trônaient en conquérants, cette année le candidat ne pourra espérer compter que sur l'appui mi-figue mi-raisin du Bayroutosaurus, un habitant de la forêt, mi-homme mi-fermier, à moitié honnête et complétement tordu qui déclare déjà la mort du candidat : « Sarközy c'est fini. Il ne sait plus comment il s'appelle, où il habite » ou bien « Sarközy n’a le choix qu’entre Juppé et moi ».

Et quand bien même, le candidat parviendrait à déjouer tous les pièges tendus aussi par ses propres équipiers qui ont des vus sur l'édition de 2017, il devra affronter l'épreuve ultime : LE CONSEIL.

En cinq années le candidat Sarközy s'est accaparé tous les jeux de confort cependant il a échoué à toutes les épreuves d'immunité. Il ne possède donc pas le fameux totem tant convoité qui pourrait lui épargner le verdict  fatal du jury final.

La suite de cette aventure dès dimanche 22 avril à 20 heures