(Mourad Ghazli)
Le syndicaliste incorruptible Mourad Ghazli est de retour sur le devant de la scène syndicale lors du reportage "La France qui dénonce" diffusé dans l'émission Zone Interdite sur M6 faisant suite au précédent reportage d'Envoyé Spécial "Emploi contre sexe : le chantage de la crise".
Ce que France 2 et M6 ne vous ont pas dit sur le scandale de la RATP, Mourad Ghazli vous le révèle...
Mourad GHAZLI
Les rédactions des journalistes ont reçu des pressions et des menaces qui ont fonctionné puisqu’ils ont enlevé des enregistrements fait en caméra cachée qui met en cause des membres de la direction.
Vous avez ci-dessous la preuve d'une partie qui démontre que M6 et France 2 n'ont pas voulu diffuser.
Lors du référé au Tribunal où l'on voit Eslan et moi-même, il y avait un deuxième jugement sur la diffusion d'une vidéo avec des membres de la Direction de la RATP.
Ce que la télévision a réfusé de diffuser, les internautes peuvent le faire sur le net en le partageant à un maximum de personnes, de blogs et de forums.
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Cliquez sur la photo pour atteindre la vidéo
Le site Marianne.fr s'était procuré la vidéo qui prouve les liens entre la direction de la RATP et Gwenaël Eslan, ancien responsable de l’Unsa, soupçonné d’échanger depuis des années des faveurs sexuelles contre des promotions.
Ces images inédites, tournées en 2008 lors des dix ans de mariage de Gwenaël Eslan, qu'il est déconseillé de mettre en ligne sans attenter à la vie privée des protagonistes, sont pourtant édifiantes. Elles témoignent des liens étroits qui unissent le syndicaliste et des cadres de la Régie.
Au premier plan, chemise blanche et micro à la main, on découvre un Gwenaël Eslan lancé dans un karaoké très inspiré. La chanson « Requiem pour un fou », de Johnny Halliday est reprise en cœur par Serge Lagrange, directeur du département Métro de la RATP, responsable de 10 000 salariés. Lagrange est un interlocuteur régulier du PDG de la régie, Pierre Mongin. On aperçoit aussi André Gaudin, qui lui ne tient pas de micro, mais a longtemps régné sur la ligne 4 du métro. A sa gauche, Marc Valensi, le directeur de la ligne 3, chante aussi à tue-tête. Un peu à l’écart, Bruno Dumontet, le patron de la ligne 13, semble préférer déguster des petits fours…
La preuve que l’encadrement intermédiaire de la RATP et Eslan entretiennent des relations privilégiées, pour ne pas dire franchement amicales, bien que la direction générale prétende le contraire depuis que l’affaire a éclaté l'été dernier.
Sources : Le Blog de Mourad Ghazli, M6.fr, Marianne2.fr