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Le blog satirique du Papy Mouzeot

Tunisie : Mohamed Ghannouchi a enfin annoncé sa démission

http://img4.hostingpics.net/pics/281926Ghannouchi.jpg

Certains en France devraient prendre exemple sur la Tunisie et remanier le pays selon la volonté du peuple !

 

Le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a annoncé dimanche sa démission à Tunis, après des journées de contestations et de violences dans la capitale tunisienne, qui ont fait au moins trois morts. Parlant devant la presse, M. Ghannouchi a déclaré : "J'ai décidé de démissionner de ma fonction de Premier ministre", et il a ajouté : "je ne serai pas le Premier ministre de la répression". Il avait pris les rênes d'un gouvernement de transition après l'éviction le 14 janvier du président Zine El Abidine ben Ali, chassé par des manifestations populaires dans le pays, que l'armée avait refusées de réprimer.

http://img4.hostingpics.net/pics/204409deca.jpg"Ma démission fournira une meilleure atmosphère pour la nouvelle ère", a expliqué Mohamed Gannouchi en ajoutant qu'il voulait empêcher que les troubles politiques fassent de nouvelles victimes. Il a ajouté: "Ma démission est au service du pays".

Il a réitéré la promesse du gouvernement de transition de tenir des élections d'ici le 15 juillet.

Depuis samedi, des affrontements qui ont fait au moins trois morts et des dizaines de blessés ont opposé des manifestants et la police dans le centre de la capitale tunisienne.

Premier ministre de Ben Ali de 1999 jusqu'à la chute de ce dernier, M. Ghannouchi avait formé le 17 janvier un premier gouvernement dans lequel l'équipe sortante conservait les postes clés. Cinq ministres avait démissionné dans les jours suivant.

Dix jours plus tard, il avait annoncé une nouvelle équipe de transition épurée des principaux caciques de l'ancien régime.

Le 25 février, une manifestation de masse, estimés à quelque 100.000 personnes, avait envahi le centre de Tunis pour réclamer le départ de son gouvernement.

Et l'annonce de la tenue d'élections en juillet n'avait pas calmé les protestataires, dans un pays confronté à une situation économique difficile et à l'afflux de réfugiés de la Libye voisine.

Tandis que l’attention des forces de sécurité est focalisée sur la frontière libyenne, que plus de 8 000 ressortissants étrangers ont franchie en moins de cinq jours, à Tunis, la contestation populaire met la pression sur le gouvernement de transition. Trois morts, une vingtaine de blessés et plus d’une centaine d’arrestations sont les conséquences de 48 heures d’anarchie qui ont secoué le centre de la capitale.


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Depuis vendredi, 40 000 personnes, dont de nombreux lycéens, réclamaient pacifiquement sur la place de la Kasbah, le départ du premier ministre Mohamed Gannouchi, perçu comme un cacique du régime de Ben Ali. Vendredi et samedi, des bandes de jeunes casseurs ont noyauté les manifestations pacifiques et provoqué des heurts extrêmement violents avec la police ainsi que le saccage du centre ville. Siège d’institutions et commerces importants ont été la cible de ces bandes organisées. L’interdiction de circuler sur la principale artère de la capitale a été aussitôt décrétée.

« Quel deus ex macchina orchestre ce chaos? » se demandait-on à Tunis.

 

 

 

Sources : RTL.fr, Jeune Afrique.com

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