Avec l’amour né de mes rêves
Traversant le cœur de l’azur
insondable, embrouillé de routes,
mais, accompagné d’espérances
insignifiantes mais certaines,
je regarde la géographie secrète
plongée dans un éclat de neige,
territoire de ce qui est indéfini,
mirages de la liberté.
La fatigue est là, mais je ne me rends pas.
Il y a des coupures, mais je ne saigne pas.
Tant de fatigue, tant de douleurs,
Je les calme avec l’amour né de mes rêves
Fait d’une matière invincible
Que ne reconnaissent pas les gardiens.
Tony Guerrero
(trad : A. Arroyo)
Vendredi 12 février 2010
Source : Xarlo EtCHEzaharreta
Voilà, nous arrivons au terme de cette campagne, avec le dernier des 18 poèmes que Tony a écrit dans la solitude de sa cellule de la prison d'Oklahoma.
Après ces 18 jours de mitard, il a ensuite été affecté à une prison de moyenne sécurité à Florence dans le Colorado.
Dans cette nouvelle prison, il a droit, quelques minutes par jour, d' envoyer du courrier par l'ordinateur de la prison.
C'est ainsi Annie Arroyo de Kubako Etxea reçoit de ses nouvelles qu'elle nous répercute.
Gerardo est le seul des Cinq à être toujours dans une prison de haute sécurité, dans des conditions de vie très dure.
Depuis leur incarcération, René et Gerardo n'ont pas pu voir leurs épouses, les visas leur étant systématiquement refusés par l'administration des Etats-Unis.
Vous trouverez aussi des nouvelles dans le site de France-Cuba de la côte basque :
Le très complet roman de Maurice Lemoine "Cinq Cubains à Miami" paru il y a 4 mois aux éditions "Don Quichotte" replace l'histoire des Cinq Cubains dans leur contexte, aide à comprendre le sujet et brise le silence médiatique. Incontournable quand en plus, en ce moment à lieu aux Etats-Unis le procès "mascarade" le procès du terroriste Luis Posada Carriles.