FATIGUÉ, USÉ, ABANDONNÉ,
MAXIME GREMETZ JETTE L'ÉPONGE
Maxime Gremetz a démissionné de son mandat de député de la Somme, estimant "ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des conditions satisfaisantes" depuis qu'il a été exclu de son groupe politique, a annoncé lundi 16 mai l'un de ses proches.
Selon ce proche, la lettre de démission de M. Gremetz a été envoyée lundi en fin de matinée en recommandé au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.
« Il est aujourd'hui totalement isolé, il a le sentiment de ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des conditions satisfaisantes » , a dit sous couvert de l'anonymat, ce proche de M. Gremetz.
FATIGUÉ
Un second proche de l'élu a confirmé qu'une lettre de démission avait été envoyée. « Il est fatigué, il voudrait se consacrer à sa vie personnelle » , a déclaré ce proche, qui a également désiré garder l'anonymat.
Une fois cette démission effective, Maxime Gremetz, qui fut député européen, conseiller régional de Picardie et conseiller municipal à Amiens, ne détiendra plus aucun mandat.
Le service de presse de la présidence de l'Assemblée nationale a dit lundi soir n'avoir reçu aucun courrier de M. Gremetz. Le groupe GDR (PCF, PG et écologistes) auquel appartenait M. Gremetz avant d'en être exclu, a déclaré ne pas être au courant de la démarche du député.
UN HOMME DE CARACTÈRE ET UN ÉLU EXUBÉRANT
« On en veut à Maxime parce qu’il est proche des gens», souligne-t-elle encore. Il a un "caractère exubérant", mais n’est «pas violent, il réagit parfois avec ses tripes, mais n’est pas du tout irrespectueux », assure-t-elle, mentionnant son assiduité aux travaux de l’Assemblée.
Maxime Gremetz au sol et inconscient, suite à une charge des CRS
lors des manifestions contre la réforme des retraites en 2010.