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  • : Le blog satirique du Papy Mouzeot
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Erick Bernard

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 13:46

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La prof de maths brûlée au 3ème degré
"devrait s'en sortir"

 

Ce matin, une femme de 44 ans s’est immolée par le feu dans la cour du lycée Jean-Moulin à Béziers. Brulée au troisième degré sur tout le corps, toujours en vie et consciente, elle a été prise en charge par les pompiers et évacuée vers le centre des grands brûlés de Montpellier.

 

Après son premier cours ce jeudi matin, la professeur de mathématiques est allée dans la cour à l'heure de la récréation de dix heures, un bidon d’essence à la main. Elle s'est placée au centre de la cour avant de s'asperger de carburant et d'y mettre le feu. Elle aurait crié devant des élèves : "C'est pour vous". Des professeurs et des élèves ont immédiatement tenté d'éteindre les flammes.

Selon le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé, elle "devrait s'en sortir", son pronostic vital n'étant plus engagé, grâce à l'intervention rapide des élèves et des secours.


Un acte désespéré

Pour lui : "C'est l'acte de quelqu'un de désespéré". Le procureur évoque une "tentative de suicide en lien avec l'activité professionnelle". L'enseignante aurait fait une dépression, suite au décès de son enfant handicapé l'an dernier et aurait été convoquée à plusieurs reprises par la direction de l'établissement.

Elle était en conflit avec des élèves. Il y a une dizaine de jours, une réunion houleuse aurait eu lieu avec les lycéens qu’elle aurait très mal vécue. Considérée par ses collègues comme une enseignante rigoureuse à "l'ancienne". Quatre parents d'élèves interrogés ont raconté qu'elle s'occupait peu des élèves en difficulté, préférant les exclure de son cours pour faire travailler les autres. Selon des élèves, certains la trouvaient trop sévère et contestaient ses méthodes. La cité scolaire Jean Moulin, le lycée le plus vieux et le plus grand de Béziers, compte 3 100 élèves. Il comporte une section générale ainsi qu'une section professionnelle.


Le lycée en émoi

La scène a été observé par de nombreux élèves et professeurs. Selon France Bleue Hérault, des témoins disent avoir vu une personne en flamme se débattre dans la cour de récréation. Une cellule psychologique a été mise en place. Tous les élèves ont été renvoyés chez eux dans la matinée.


Les réactions

Le sénateur-maire de Béziers, Raymond Couderc, s'est rendu sur place, ainsi que le sous-préfet de l'Hérault et le vice-procureur de la République. Le rectorat de l'Académie de Montpellier n'a pas souhaité dans l'immédiat communiquer à ce sujet.

Le ministre de l'Education, Luc Chatel a partagé sa "profonde émotion". Il a demandé à l'inspecteur d'académie de se rendre sur place pour "être aux côtés de la communauté éducative et pour l’accompagner dans cette épreuve.

 

 

Sources : Midi Libre

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 21:13

http://a35.idata.over-blog.com/4/16/26/23/Album/Club-Merd.jpgFukushima, Hiroshima :
un même destin

 

Ce soir France 3 duffisait un documentaire inédit à ne pas manquer et initulé La face cachée de Hiroshima, réalisé par Kenichi Watanabe (rediffusé vendredi 14 à 02h35).

Ce documentaire nous projète en pleine actualité car pendant que la crise économique fait rage, les révélations se succèdent au Japon à propos de la catastrophe de Fukushima (ou rien n’est réglé). Les anciens membres du gouvernement lâchent des informations inquiétantes mais importantes : le Plutonium a voyagé sur plus de 45 km au Nord-Ouest de la centrale. Les habitants sur un rayon de 250 km autour de la centrale, et donc Tokyo, auraient dû être évacués !!!

 

 

 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:41

http://img11.hostingpics.net/pics/382409chantalboix.jpgFraude électorale à la CCI de Montpellier

 

Chantal Boix, la présidente du tribunal des prud'hommes de Montpellier, a été mise en examen dans l'affaire de fraude présumée lors de l'élection à la présidence de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de la ville, a-t-on appris aujourd'hui de source proche du dossier.

Placée en garde à vue mardi 11 octobre, Mme Boix a été mise en examen pour "fraude électorale", "faux en écritures privés et usage", a-t-on précisé de même source, ajoutant qu'elle avait été remise en liberté sans contrôle judiciaire. Deux chefs d’entreprises du Montpelliérain, également entendus par la police judiciaire depuis mardi matin comme madame Boix, ont été remis en liberté hier en fin de matinée, sans être mis en examen.


14 personnes sont placées sous contrôle judiciaire

Dans cette affaire de fraude présumée lors des votes électroniques pour l'élection en décembre de Gabrielle Deloncle à la tête de cette CCI, Mme Boix est la quinzième personne à être mise en examen. Quatorze sont placées sous contrôle judiciaire.

http://img11.hostingpics.net/pics/121023deloncle.jpgEn mai, la présidente de la CCI de Montpellier, Mme Deloncle, avait été entendue en tant que témoin assisté. Mais aucune charge n'avait été retenue à son encontre dans cette affaire qui a débuté après une plainte du Medef, dont la liste, conduite par le président sortant de la CCI, Rudy Lovino, a été battue.

Début août, la préfecture du Languedoc-Roussillon a dissous l'assemblée générale de la CCI de Montpellier à la suite de la démission de 26 membres (sur 50 au total) en opposition avec l'actuelle présidente Gabrielle Deloncle. Cette dissolution a été décidée afin que l'élection puisse avoir lieu dans "les meilleures conditions", avait expliqué la préfecture, soulignant que la CCI serait dirigée, dans l'attente de l'installation de la nouvelle assemblée, par une commission provisoire, composée de quatre membres.

 

 

Source : Midi Libre

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 16:41

Brigitte-Gruel_Devil-in-Miss-Draveil.jpg

Le couple diabolique de Draveil
refait parler de lui

 

Alors que notre monarque se casse le TRON pour redorer son blason, l'ancien secrétaire d'Etat, déjà accusé de viols et d'agressions sexuelles, est accusé d'harcèlement moral par une ancienne assistante parlementaire...

Une nouvelle plainte vient s’ajouter au dossier Tron. Mis en examen le 22 juin pour viols et agressions sexuelles en réunion à la suite des plaintes de deux ex-employées municipales, l’ancien secrétaire d’Etat à la Fonction publique et ex-député-maire de Draveil (Essonne) est cette fois accusé d’harcèlement moral. C’est son ancienne assistante parlementaire, Lucile Mignon, qui l’accuse.

Auditionnée à sa demande durant cinq heures, cette femme de 41 ans, témoin clé de l’affaire, avait jusqu’ici soutenu Georges Tron. Elle entend désormais dénoncer les représailles dont elle se dit victime à la mairie de Draveil, où elle est toujours salariée. « Je veux tout raconter. Je suis devenue gênante. J’ai été rétrogradée en mairie, effacée de l’annuaire de la municipalité, j’ai été placardisée. J’ai perdu ma dignité », affirme-t-elle pour justifier sa plainte.


Le secret de la réflexologie : une bonne manipulation

http://img11.hostingpics.net/pics/343426LucileMignon.jpgLucile Mignon, actuellement en arrêt maladie pour dépression nerveuse, avait côtoyé les deux victimes présumées de Georges Tron, contraint à la démission de son poste de secrétaire d’Etat à la Fonction publique après la révélation de l’affaire. L’une d’elles avait d’ailleurs mis en cause l’ex-attachée parlementaire, expliquant qu’elle avait été témoin de certains des abus dénoncés. Placée en garde à vue le 20 juin durant 29 heures, Lucile Mignon n’avait rien lâché. Solidaire de l’élu, elle était même « intervenue auprès de l’une des victimes pour qu’elle se taise » à la demande expresse de Greorges Tron selon ses dires. « J’ai menti pendant cinq ans pour tenter de sauver mon ménage et parce que j’étais sous l’emprise de Georges Tron, que j’avais besoin de ce travail pour faire vivre ma famille, affirme-t-elle. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à perdre. J’ai d’ailleurs tout perdu. »

Aujourd’hui, Lucile Mignon reconnaît qu’elle a « menti pendant 5 ans » et qu’elle était « sous l’emprise de Georges Tron ». Elle conforte même les accusations à son encontre, déclarant dans sa plainte avoir déjà subi un "massage des pieds" de la part de son ancien patron.

« Sous couvert de le réflexologie, il me massait les pieds et puis il m’a demandé à un moment donné si cela me gênait qu’une autre personne intervienne. Madame Gruel est arrivée quelques minutes plus tard dans le bureau et là je me suis retrouvée piégée », a raconté la jeune femme à BFM TV. « J’étais assise, Georges Tron était en face, il me manipulait les pieds, Madame Gruel était derrière moi assise et elle me faisait des massages qui s’arrêtaient au niveau des seins », a-t-elle poursuivi.


« J’ai pu apercevoir que Georges Tron touchait la poitrine de Madame Gruel »

Puis « Georges Tron m’a demandé de fermer les yeux parce que j’étais très tendue (...), ce que j’ai fait et à un moment c’était très calme, je me suis retournée et quand j’ai ouvert un œil j’ai pu apercevoir que Georges Tron touchait la poitrine de Madame Gruel », a ajouté Lucile Mignon qui a alors pris ses affaires et est partie.

Cette plainte pour harcèlement moral contre Georges Tron « s’inscrit clairement dans le dossier général de viols et d’agressions sexuelles qui le vise », indique une source proche du dossier, qui précise : « Il appartient désormais au parquet d’Evry de joindre cette plainte au dossier principal. » Une perquisition à la mairie de Draveil a eu lieu la semaine dernière et plusieurs personnes ont été entendues au commissariat de la ville. D’autres auditions sont prévues à la PJ de Versailles.

 

Pour sa part, la mairie de Draveil a démenti la "placardisation" de Lucile Mignon.

 

 

 

Mais qui est Brigitte Gruel ?

http://img4.hostingpics.net/pics/336483BrigitteGruel.jpgCette ancienne comédienne râtée de 53 ans, n'ayant que trois navets à son actif, est l'"adjointe" au Maire de Draveil, Georges Tron. Attachée à la culture depuis 2008 et même très attachée dirons-nous, elle a aussi occupé le poste de vice-présidente de la communauté d'agglomération en 2001. Mise en cause dans les plaintes pour viol et agression sexuelle, les deux plaignantes, Virginie Faux et Eva Loubrieu, ont déclaré que Brigitte Gruel était la "rabatteuse" de Tron, une "perverse" qui n’hésitait pas à les pousser "à prendre une baby-sitter" en prévision des soirées de débauche…

Il ne serait pas étonnant de constater qu'après les navets, Brigitte Gruel s'essaie aux poireaux et concombres en se reconvertissant dans le porno pour cougars chez Marc Dorcel. Pour une fois c'est elle qui l'aura dans le...

 

 

 

 

 

 

Sources : Le Parisien, BFMtv

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 08:40

http://img4.hostingpics.net/pics/744867zionism.jpg

La question tabou abordée
par l'émission Un oeil sur la planète
diffusée sur France 2 le 3 octobre
déclenche la colère du Crif

 

Un oeil sur la planète, France 2 lundi dernier « Un État palestinien est-il encore possible ? » . Quelles que soient les résolutions de l’ONU, Israël a longtemps pu compter sur le soutien sans faille de la première puissance mondiale. http://img4.hostingpics.net/pics/568576unclezion.jpgCar le lobby pro-israélien est très influent aux États-Unis, mêlant organisations juives et chrétiens conservateurs. Ses pressions pèsent de tout leur poids sur la politique étrangère américaine. Mais le printemps arabe a redistribué les cartes. Un reportage d’Estelle Youssouffa et Christophe Obert qui a déclenché une polémique, obligeant la direction de la chaîne à rencontrer prochainement l'ambassadeur d'Israël et les représentants de la communauté juive en France, a indiqué samedi 8 octobre le groupe public.

 


Une vidéo à voir et à faire voir dans les plus brefs délais avant qu'elle ne soit effacée
 


Sujet tabou et menaces physiques

Le rédacteur en chef de l'émission, Patrick Boitet, s'est expliqué dans une interview au Parisien : « Nous avons fait notre travail de journalistes avec rigueur (...) Pour le Proche-Orient, les opinions s'enflamment facilement. Mais là, c'est exagéré ». Il raconte avoir reçu 800 mails cette semaine, "où nous sommes traités de petits nazillons". Le présentateur de l'émission, Etienne Leenhardt, aurait par ailleurs été physiquement menacé.

 

Est-ce vraiment si différent en Sarkozie ?

http://img4.hostingpics.net/pics/930509sarkozycrif.jpg

http://img4.hostingpics.net/pics/484152aipac.jpg http://img4.hostingpics.net/pics/656592CRIFLogo.jpg 




Source : Xarlo EtCHEzaharreta

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 07:35

http://img4.hostingpics.net/pics/389169CheGuevara.jpg

« soyons réalistes, exigeons l’impossible »

 

Suite au coup d'état du Général Barrientos, le 4 novembre 1964, le complice des yankees a pris le pouvoir le pouvoir en Bolivie. Le Che revient donc à Cuba, de retour du Congo où il avait apporté son aide à Kabila dans la lutte de son peuple contre le colonialisme et l’esclavagisme capitalistes.

Son nouvel objectif sera la Bolivie.

Ce choix était bien plus stratégique qu'on a pu nous le faire croire. Che Guevara était persuadé que le marxiste Salvador Allende avait de grande chance de gagner les élections présidentielles au Chili et qu’il comptait sur de premiers succès de sa guérilla pour provoquer des réactions dans son pays natal l’Argentine, et au-delà en Uruguay et même au Brésil. Le projet secret du Che était de créer une école de guérilla en Bolivie, qui essaimerait partout en Amérique Latine. D'autre part, sa rage envers les yankees le poussait à ouvrir un front en Amérique du Sud pour forcer les Etats-Unis à ne plus concentrer toutes leurs forces sur le Vietnam. Avec ce nouveau front il espérait ainsi aider le peuple vietnamien qu’il trouvait « tragiquement seul en ce moment de l’histoire ».

http://img4.hostingpics.net/pics/475339ChePaint.jpg

Les dernières heures du commandante Ernesto Che Guevara

Capturés le dimanche 8 octobre vers 15 heures près du village de la Higuera, le Che qui avait été gravement blessé à la jambe lors de la poursuite et ses deux compagnons ont été liquidés vingt-quatre heures plus tard dans les salles de classe transformées en cellules. Voici sur cette page les principaux acteurs du drame : les trois victimes criblées de balles, le capitaine Prado qui les avait débusquées dans la sierra, les officiers supérieurs Ovando, Hugar­tèche et Zenteno qui étaient venus les interroger le matin et étaient repartis en hélicoptère. Enfin, les sous-officiers Teran et Huenca qui ont tiré sur les captifs. Le capitaine Prado et le colonel Selich, accusés par la presse étrangère, ont ensuite quitté leur poste et se sont rendus à La Paz pour se disculper. Les 50 000 pesos de la récompense doivent servir à restaurer l'école de la Higuera dont les murs ont été endommagés par la fusillade.

 

http://img4.hostingpics.net/pics/963002match.jpg COMMENT ON A TUÉ CHE GUEVARA

Paris Match N° 977 Du 30/12/1967 - Par Michèle Ray

 

La montagne désertique, recouverte de broussailles est sillonnée de gorges profondes. Dans l'une, celle de Churo, large de 6 à 10 mètres, 25 hommes cheminent. C'est la nuit du samedi 8 au dimanche 9 octobre. Un homme se trouve à la tête du groupe, il s'agit d'un guérilléro du nom de Ramon.

Le dernier combat a eu lieu il y a onze jours à quelques kilomètres, près du village de la Higuera. Ce jour-là, 28 septembre, Coco Peredo, le chef bolivien de la guérilla est tombé. Depuis une compagnie de rangers commandée par le capitaine Gary Prado cantonne dans le village.

Ramon et ses hommes arrivent sur un petit champ de patates en bordure du torrent et au pied d'un énorme figuier. Il est minuit passé. Ils décident de s'arrêter pour dormir.

Un paysan, en espagnol un "campesino", qui dormait là pour surveiller ses semences, les a entendus. Le gouverneur a promis une prime de 50 000 pesos. Le campesino court vers la Higuera, vers le capitaine Prado...

Pendant que les guérilleros dorment, leurs adversaires ont mis le dispositif en place. Au matin quatre pelotons sont en surplomb sur les deux côtés de la gorge et deux sections bloquent les sorties, l'une vers le sentier menant à la Higuera, l'autre vers le rio Grande. Ils sont armés de mortiers et de mitrailleuses.

Premier contact vers 1 heure. Quatre morts chez les rangers. Second contact vingt minutes plus tard. Puis le silence, presque plus inquiétant que les rafales.

Soudain, vers 3 heures de l'après-midi, à la hauteur du petit carré cultivé où Ramon et ses hommes ont passé la nuit. l'enfer se déchaîne. Mortiers, mitrailleuses, grenades. Les rocs se détachent, les pierres roulent. La section du sergent Huanca, remontant la gorge en venant du rio Grande, fait office de blocking­force.

 

Pour les assiégés plus qu'une solution grimper. Ramon est blessé à la jambe et une balle a traversé le canon de son fusil Garant. Son camarade Willy le hisse. Une dizaine de mètres abrupts, puis un faux plat et une montée. Ils montent en s'accrochant aux broussailles, aux épineux. Willy aide Ramon qui ne peut plus bouger sa jambe et commence à étouffer, il a une crise d'asthme. Tous les deux ont les mains en sang.

 

Willy n'a pas eu le temps de lâcher Ramon pour prendre son arme. Brusquement quatre soldats ont surgi devant eux et les entourent. Ils sont prisonniers.

– Je suis Che Guevara, dit simplement "Ramon".

Gary Prado est arrivé. Il prend une photo dans sa poche, regarde la cicatrice sur la main de Ramon.

– C'est bien lui, s'écrie-t-il.

Ce qui paraissait impossible est arrivé. Le Che est entre ses mains. « J'ai eu un choc, dira-t-il plus tard, une sorte d'éblouissement ». Il confie ses deux prisonniers, quatre autres guérilleros ont été tués, les dix-neuf autres ont pu fuir, à cinq de ses hommes avec interdiction formelle de leur adresser la parole.

 

A Vallegrande, cinq minutes plus tard, le colonel Joaquin Zenteno, qui com­mande la 8e division, a reçu la nouvelle en code.

« 500 Canzada »

500 veut dire Guevara.

Canzada qui signifie fatigué, veut dire en code : prisonnier.

 

Le Che est assis près de Willy en plein soleil au milieu des broussailles. Il est secoué par une nouvelle crise d'étouffement. Les soldats chuchotent et le fixent. Il les regarde sans les voir. Il pense à ses compagnons. Morts ? Echappés, et combien ? Il ne peut que penser et écouter les bruits de la sierra.

 

C'est un peu avant la nuit que la petite caravane se met en marche. Willy avance seul les poings liés, et Guevara, sur un seul pied soutenu par deux soldats. Derrière eux des mules portent les rangers morts ou blessés dans des couvertures.

 

La Higuera est un hameau perdu dans la montagne à 2500 mètres d'altitude et à trois heures de cheval de Incara, village lui aussi perdu dans la sierra mais accessible à une jeep. Quatre cents habitants, des maisons basses en terre sèche à toit de tuile. Pas de voiture, pas même une jeep. Quelques ruelles étroites et empierrées dont la principale, un chemin de muletier s'élargit vers le centre formant une petite place.

 

Sur cette place, il y a l'école avec ses deux portes basses, ses deux fenêtres fermées par des barreaux de bambou et à l'intérieur deux petites pièces, les salles de classe.

 

Le Che est assis dans la plus grande des deux salles sur le banc du fond le dos au mur, les mains liées. Le soldat qui l'a conduit lui a préparé et allumé une pipe avant de s'en aller.

 

Pas d'électricité, pas de lampe à pétrole. Le prisonnier est seul dans le noir, seul avec lui-même, dans le brouhaha des voix qui parvient jusqu'à lui.

 

Le défilé des officiers supérieurs qui va durer jusqu'au lendemain midi, commence avec le colonel Selich. Il est arrivé le premier en hélicoptère, sous prétexte d'apporter du ravitaillement, mais surtout pour faire régner le calme en attendant les ordres.

 

Sur la place du village, Prado distribue à ses hommes les objets appartenant aux prisonniers. Ramon, blessé, a réussi à cacher dans la broussaille la sacoche contenant ses documents qui, elle, sera retrouvée deux jours plus tard par un paysan, mais il a gardé son sac à dos.

 

Autour du sac on s'arrache ses souvenirs. On fait des échanges. Des disputes éclatent.

 

Dans une petite boîte il y a des boutons de manchettes. Le sous-lieutenant Perez pousse brutalement la porte de la classe. 

– Ils sont à toi ? demande-t-il au Che. Oui, et je désire qu'ils soient remit à mon fils.

Perez ne répond pas, et sort.

Un autre officier, Espinosa, voudrait une pipe. Celle qui était dans le sac est déjà prise. Il veut faire un échange. Rien à faire. Il se précipite dans l'école, marche vers le Che, le prend par les cheveux le secoue, et lui arrache la pipe de cristal qu'il est en train de fumer.

– Ah ! tu es el famoso Che Guevara !

– Oui, je suis le Che ! Ministre aussi ! Tu ne vas pas me traiter de la sorte répond le prisonnier. Et avec son pied valide, d'une détente brusque, il envoie Espinosa buter contre les bancs. Il toise les officiers d'un regard à la fois méprisant et ironique. Aux soldats, au contraire, il répond avec douceur, comme en a témoigné le radio-opérateur Ramberto Villaroel.

On lui envoie enfin un infirmier.

« Après avoir passé tout l'après-midi dans la zone de combat et une partie de la soirée auprès de nos blessés, a raconté cet infirmier, Fernando Sanco, au journaliste Jorge Torrico, je suis allé examiner le Che. Une mauvaise blessure à la jambe... C'était la seule. Je la rinçai à l'eau et avec un désinfectant. »

 

Selich après avoir tenté en vain de l'interroger se décide à laisser le prisonnier seul. Dehors il fait renforcer la garde.

Le lundi matin le Che semble avoir envie de parler. Il réclame la "maestra", la maîtresse d'école du village. Jeune, vingt-deux ans, brune aux yeux verts, Julia Cortez raconte :

« J'avais peur d'y aller, peur de me trouver devant une brute... Et j'avais devant moi un homme d'allure agréable au regard doux et moqueur à la fois... Il m'était impossible de le fixer dans les yeux. »

– Ah ! vous êtes la maestra ! savez-vous qu'il ne faut pas d'accent sur le "se" de "ya se leer" ? lui dit-il en guise de préambule et en montrant un des dessins qui pendaient au mur.

 Il se moquait gentiment et ses yeux riaient.

 – Vous savez, à Cuba, il n'existe pas d'école comme celle-ci. On dirait un cachot. Comment les enfants des "campesinos" peuvent -ils étudier... C'est anti-pédagogique !

– Nous somme un pays pauvre.

– Mais les gouvernants et les chefs militaires ont des Mercedes et bien d'autres choses... Verdad ! C'est pour cela que nous combattons.

Vous êtes venus de très loin pour combattre en Bolivie

– Je suis un révolutionnaire et j'ai été dans beaucoup d'endroits.

– Vous êtes venus pour assassiner nos soldats.

– Vous savez, la guerre se perd et se gagne.

 

La "maestra" a rapporté cette conversation à Jorge Torrico.

« Je baissais les yeux en lui parlant, dit-elle... Son regard était insoutenable. Perçant... et si tranquille. »

 

« Vous l'avez tué, dit Willy, ça m'est égal de mourir ! »

 

Vers midi, le Che la fit rappeler. Il savait qu'il ne lui restait plus que quelques moments à vivre. Sûrement moins d'une heure. Que voulait-il lui dire, lui faire savoir ? Quelque chose d'important ?

Mais elle refusa :

« Je ne sais pas pourquoi, dit-elle au­jourd'hui, je le regrette maintenant. c'est peut-être à cause de ses yeux, de son regard... »

 

Un hélicoptère de l'armée que pilote le major Nino Guznian se pose et repart sans cesse. « Difficile de préciser qui est venu, et avec qui », déclare le "correcidor", c'est-à-dire le maire du village, Anibal Quiroga. « Trop de va-et-vient, de mouvement, mais je sais qu'il y avait là le général Ovando, le général Lafuente, le colonel Zenteno, le contre-ami­ral Hugarteche et aussi un agent de la C.I.A., Gonzalez. »

 

A la descente d'hélicoptère, le contre-amiral récompense les rangers en distribuant à la ronde de l'argent de la main à la main.

 

Et tous vont défiler devant cet homme qui ne craint pas de mourir.

 

Ils savent que leurs interrogatoires ne serviront à rien et qu'ils n'auront en réponse droit qu'à des injures, à un regard méprisant.

 

Peu à peu leur sentiment de victoire se transforme en une sorte de rage impuissante. Les poignets attachés, assis sur son banc, le dos au mur, il les contemple. Il les nargue.

 

Ils ont un choix difficile. Le garder prisonnier ? Mais pour combien de temps ? Le liquider ? Mais alors ne risquent-ils pas d'en faire un martyr ? Et qui sait si ce Che Guevara mort ne sera pas encore plus dangereux que le Ramon de la Selva.

 

Ensemble ou à tour de rôle, ils essaient quand même de le faire parler. Le contre-amiral Hugarteche s'approche. Vivement il recule, rouge de colère. Le Che lui a craché au visage.

 

Un peu avant midi trente les officiers supérieurs repartent. Les ordres sont précis. C'est qu'entre-temps un autre guérillero, qui avait réussi à s'échanger, a été repris. Benjamin, dit "El Maestro", a été trouvé par les rangers complètement prostré. Depuis la capture de son chef, il n'avait plus envie de fuir. On l'a mis dans l'autre classe avec Willy.

 

http://img4.hostingpics.net/pics/449921Teran.jpgIl est 13 heures, le Che s'est levé. Il a entendu des éclats de voix venant de dehors. Une dispute.

– Moi aussi, je veux y aller.

– J'y vais d'abord.

– Toi, tu auras Willy et El Maestro. 

Alors la porte s'ouvre et le sous-officier Mario Teran entre, sa carabine M2 sur la hanche.

– Assieds-toi, dit-il.

– Pourquoi, puisque tu vas me tuer, répond le Che, calmement.

– Non assieds-toi !

 

Les yeux baissés en évitant de regarder son prisonnier, Teran fait semblant de repartir. Brusquement une rafale... Le Che s'écroule. Derrière lui sur le mur, les balles ont fait deux trous sanglants de la grosseur du poing.

 

Il est là, agonisant. Perez entre dans la pièce, un revolver à la main. Il s'approche et achève l'homme à terre d'une balle dans le cou... « Un trou pour le formol », dira le lendemain aux journalistes le docteur Moïse Abraham.

 

Deux ou trois hommes ont suivi Perez dans la salle de classe. Tous maintenant veulent tirer aussi sur l'adversaire si longtemps invincible.

 

« D'accord, dit l'officier, mais pas au-dessus de la taille.

– Alors, on tire dans les jambes. »

 

Parmi les hommes qui se précipitent, il y a l'infirmier, Fernando Saneo, le même qui la veille a soigné la jambe du captif.

 

Dans la pièce voisine, Willy et El Maestro. Quand à son tour leur porte s'ouvre, ils savent le sort qui les attend. C'est le sergent Huanca, qui, une arme à la main, fait face aux deux hommes assis par terre et attachés.

 

« Vous l'avez tué, crie Willy, ça m'est égal de mourir puisque c'est avec lui. » Une rafale, Willy et El Maestro tombent sur le côté. Au mur, autour des trous faits par balles, il y a du sang mélangé à des cheveux.

 

Dans sa maison à une cinquantaine de mètres, Julia Cortez, la maîtresse d'école a entendu la fusillade. Elle se précipite. Celui qu'elle ne pouvait pas regarder parce qu'il lui donnait mauvaise conscience est étendu dans une mare de sang. Elle a les larmes aux yeux. Elle sait maintenant que toute sa vie elle regrettera de n'être pas venue le revoir.

 

De partout les paysans arrivent, se mêlant aux militaires qui vont chercher des brancards pour étendre les cadavres. L'agitation est grande. Ceux qui ont vu, ceux qui savent expliquent à ceux qui arrivent. En dix minutes tout le inonde saura. Et c'est justement pour cette raison que deux mois après le village sera encore bouclé.

 

Un officier relève le bas du pantalon du Che, ouvre sa veste, compte les blessures. Cinq aux jambes, une sous le sein gauche, une à la gorge, une à l'épaule droite une sur le bras droit.

Neuf blessures et non pas sept comme diront les médecins de Vallegrande.

 

Il est trois heures et les brancards sont près des hélicoptères lorsque arrive à cheval le père dominicain Roger Schiller. Mais c'est trop tard.

« Dès que j'ai eu la nouvelle, ce matin. je me suis dépêché de venir. Mais j'étais loin. Lorsque je suis arrivé... "ils" l'avaient déjà tué. »

 

Et pendant que le père se dirige vers l'école, les officiers donnent des consignes. Le soldat qui avait pris un rouleau de photos du Che prisonnier à la "Quebrada" et sur le chemin du retour doit faire brûler ce rouleau devant eux.

« Je suis allé à l'école, continue le père. Il fallait la nettoyer Par terre je trouvai une balle. Tenez, regardez, elle est déchiquetée. Je la garde en souvenir. Le sang était mélangé à la terre. Dans la classe où étaient Willy et El Maestro, le sang avait giclé partout. »

 

Et le père apprend que tout à l'heure une femme est venue chercher de l'eau pour laver le visage du mort, et qu'elle a dit :

– Qu'il est beau, on dirait le Christ !

 

La Higuera, en espagnol, veut dire le figuier. Et tous ces « campesinos » très superstitieux qui n'ont jamais aimé le nom de leur village ne pensent plus maintenant qu'à une chose : ils ont peur que le Che les ait maudits, comme le Christ avait maudit le figuier.

 

http://img4.hostingpics.net/pics/621859Ernesto.jpg

 

 



Dédié à tous les camarades qui se reconnaissent dans l'esprit du commandante Ernesto Che Guevara et qui perpétuent sa volonté de combattre pour une meilleure justice.

 

Le Papy Mouzeot 

 


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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 01:05

Révolution

Nous l'avons appelé le iBordel

 

La révolution américaine contre la Réserve Fédérale vient de débuter

Cette nouvelle, qui n'en n'est pas une aux USA, vous surprend ? Rien d'étonnant à ce que les médias français se taisent sur ce qui se déroule depuis trois semaines en Amérique, les fonds américains sont aussi actionnaires des médias français !

 

Face à la dette, une révolution mondiale s'organise... sans la France !

 

La France, fidèle à son monarque, bien trop nombriliste et préoccupée par les futures élections présidentielles qui n'auront plus aucun sens d'ici quelques semaines, se voile la face et refuse d'admettre l'inévitable : le capitalisme s'effondre !

 

Une politique contraire à la notion de la liberté conduit irrémédiablement à la révolution !

 

Vous me prenez certainement pour un vieux fou sénile et bien observez attentivement les dernières mesures du gouvernement qui sont aussi ridicules qu'injustes et qui démontrent dans quelle panique se trouve l'Élysée !

 

Quelle proposition sensée nous propose notre monarque ? Aucune, simplement la fuite !

 

Alors que notre pays va subir une de ses plus grande crise économique, Nicolas Sarközy bat sa campagne électorale... en Arménie, se permettant au passage de proférer des menaces envers les turcs !

 

Observez aussi bien attentivement les images qui suivent, elles ne sortent pas des studios hollywoodiens... ça se passe dans ce qui était la première puissance du monde. Des rassemblements ont eu lieu à Tampa, Trenton, Jersey city, Philadelphie, Norfolk, Chicago, Saint Louis, Houston, San Antonio, Austin, Nashville, Portland, Seattle, Los Angeles, Dallas, San Francisco, Denver, Boston y compris à Washington.

La classe moyenne américaine, des enfants et des retraités se lèvent et se font menotter par la police comme de vulgaires voyous sous le regard dédaigneux des banksters qui sabrent le champagne.

 

Brooklyn Bridge, conté de New York

 

Washington, District of Columbia

 

Los Angeles, état de Californie

 

Dallas, état du Texas

 

San Francisco, état de Californie

 

Portland, état de l'Oregon

 

Austin, état du Texas

 

Denver, état du Colorado

 

San Diego, état de Californie

 

San Antonio, état du Texas

 

Boston, état du Massachusetts

 

http://img11.hostingpics.net/pics/672997occfed.jpg

Après le cinéaste Michael Moore puis l'actrice Susan Sarandon, c'est maintenant le réalisateur Alex Jones qui a rejoint la révolte et relate sans relâche chaque instant de ce qui a commencé comme le #OccupyWallStreet pour se muer en #OccupyTheFed. Depuis sa station de radio mais aussi sur son site infowars.com, Alex Jones soutient le combat des indignés des États-Désunis.

 

 

 

Le FMI prévient d'une faillite bancaire généralisée en Europe d'ici 2 à 3 semaines

A la question posée par la BBC : "Si nos politiciens restent sur leurs positions, que va-t-il se passer ?"

Robert Shapiro, conseiller au FMI, répond :

« S'ils ne peuvent répondre de manière crédible, je pense que d'ici 2 à 3 semaines nous aurons un effondrement de la dette souveraine qui va produire un effondrement du système bancaire à travers l'Union européenne. Nous ne parlons pas seulement d'une banque relativement affaiblie en Belgique, mais nous parlons des plus grandes banques du monde en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. Le problème de la dette va se répandre partout parce que le système bancaire mondial est très interconnecté. Ce sera une crise, à mon avis, plus grave qu'en 2008 ».



http://img11.hostingpics.net/pics/503251olivierdelamarche.jpgOlivier Delamarche, associé et gérant de fortune de Platinium Gestion nous donne son point de vue très réaliste sur la véritable température de notre système financier. Son franc-parler peut certainement vous choquer, cependant toutes ses prévisions se révèlent exactes, bien loin des mensonges des banquiers et des politichiens qui eux ont opté pour la politique de l'autruche. Un réalisme qui fait froid dans le dos quand on prend conscience de l'incompétence et de la supercherie qui disqualifient tous ces partisans du capitalisme.

 

 

 

 

La France n'aurait pas les moyens
de sauver son système bancaire

 

Selon Michel Dominicé, gérant d’un hedge fund de premier plan à Genève qui  s'est confié au micro d'un journaliste de la Radio Suisse Romande, celui-ci déclare que Dexia est le premier domino mettant en grand danger les banques françaises.

Elles pourraient se retrouver sans soutien de l’État déjà surendetté par la crise des dettes souveraines :

« Les banques françaises sont particulièrement fragiles [...]  On peut craindre que cela dégénère de ce côté là [...] Avec des effets dominos graves, la France est déjà très endettée, elle est allée au secours de la Grèce en dépensant de l'argent public et si elle continue avec ses banques, je ne sais pas jusqu'à quel point la France peut s'endetter ».

 

En conséquence, notre monarque devrait annoncer le 20 novembre prochain son projet de création d'un Fonds stratégique d'intervention. L'idée consiste à créer une sorte de fonds souverain à la française, pour mieux protéger les groupes des turbulences du capitalisme financier. Mais dans la pratique, une tout autre réforme se dessine : l'Elysée envisage, sans passer par la loi, d'œuvrer à un quasi-démembrement de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour créer un fonds à la disposition de l'exécutif. Paradoxe : la CDC a précisément été créée en 1816 pour éviter ce type de dérives napoléoniennes dans la gestion des fonds publics.

 

 

 

Sources : #OccupyTheFED, Gold-Up, YouTube et la participation de Dany 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:30

Eurodeputes.jpg

Malgré la rigueur,
les députés européens
se sont alloués une augmentation
de 1 500 euros par mois

 

Alors qu'on nous annonce chaque jour un peu plus la banqueroute de la Grèce et l'effondrement de l'Europe financière, les députés européens ont ignoré les appels à l’austérité imposée par la crise et se sont alloués, il y a quelques semaines, une augmentation de 1.500 euros par mois de leurs budgets de frais d’assistants. Les députés européens ont une rémunération mensuelle de 7.956,87 euros avant impôts et bénéficient d’une enveloppe mensuelle de 19.709 euros pour rémunérer leurs assistants. C’est cette enveloppe qu’ils viennent d’augmenter à 21.209 euros. Avec ce vote, les dépenses du Parlement européen augmenteront de 13,2 millions par an.

 

Ce vote va à l’encontre de l’appel lancé par la Commission européenne, invitant les institutions à réduire leurs dépenses de fonctionnement !

 

 

Source : L.I.E.S.I.

Une information communiquée par Dany

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 10:17

Sarko_pave.jpg

A tous ceussent qui n'ont jamais
rien compris en économie...

c'est valable pour toi aussi le gnome !

• Première leçon : LES RETRAITES

 

C'est le moment de sortir vos cahiers et vos crayons. Franck Lepage et Gaël Tanguy vont tenter de faire rentrer dans nos cervelles incultes le mystère du financement des retraites.

Vous allez enfin pouvoir comprendre, chiffres à l'appui, ce que les différents gouvernements qui se sont succédés s'évertuent à nous cacher.

Un sacré pavé balancé par Franck Lepage et Gaël Tanguy, d'Inculture, et dont je vous invite à découvrir le site : SCOP LE PAVÉ

 



 

http://img4.hostingpics.net/pics/689215Pav.jpg


Et quoi de mieux que Tryo pour conclure
ce billet de mauvaise humeur en musique ...

 

 

 

Sur une idée de Dany

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 07:16

http://img4.hostingpics.net/pics/876842steve.jpg

 

Juste un hommage sobre à celui qui a consacré sa vie pour vous permettre de lire ces quelques lignes.

L'accès à l'informatique tel que nous le connaissons aujourd'hui, c'est lui.

L'interface graphique, c'est lui.

L'environnement technologique de ces 40 dernières années, c'est lui.

 

Au lendemain de l'annonce de la sortie de l'iPhone 4S alors que le monde entier attentait la sortie officielle de l'iPhone 5, Steve Jobs n'est plus.

 

Steve Jobs
1955-2011

 

Apple vient de perdre un visionnaire et un génie créatif.
Et le monde, un être humain d'exception. Ceux d'entre nous qui ont eu la chance de connaître Steve et de travailler avec lui ont perdu un ami cher et un mentor qui fut pour tous une source d'inspiration. Steve laisse derrière lui une entreprise qu'il était le seul à pouvoir bâtir.

Son esprit restera à jamais l'esprit d'Apple.

 

Si vous souhaitez faire part de vos pensées et de vos souvenirs ou transmettre vos condoléances, veuillez envoyer un e-mail à rememberingsteve@apple.com

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Résistance

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