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  • : Le blog satirique du Papy Mouzeot
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Erick Bernard

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 09:29

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"France des riches"
vs
"France des pauvres"

 

Petit comparatif de la France d'aujourd'hui à partir de deux exemples concrets tirés de l'actualité de notre beau pays...

 

• 1er cas : Jean-Marc Pastor

Suite à un premier article diffusé le 27 juin, le site Mediapart épinglait le 1er juillet le questeur PS du Sénat, Jean-Marc Pastor pour des notes de frais très douteuses.
Le journal numérique nous révélait dans une enquête portant sur les avantages attachés au poste de questeurs du Sénat - chargés de la gestion de la Haute Assemblée -, que le sénateur du Tarn avait fait payer au Sénat fin 2010, deux factures (à hauteur de 2.492 euros) qu'il avait présentées pour des repas pris dans un restaurant... géré par sa fille et dont il possède des parts !

 

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Le site avait aussi révélé qu'un "faux" communiqué de presse de soutien du président du Sénat avait été communiqué par M. Pastor au Tarn Libre. A ce propos, M. Pastor a déclaré qu'il s'agissait "d'éléments de langage pour préparer un éventuel communiqué, élaborés par un fonctionnaire de la questure et qui devait encore être soumis au président Larcher". "Une des moutures de ces éléments de langage a été envoyée par erreur au niveau du secrétariat de la questure alors qu'elle n'avait pas été validée" a-t-il ajouté.

 

 

Voleur et menteur...

Dans un communiqué diffusé mardi après une réunion avec M. Pastor et les deux autres questeurs du Sénat, René Garrec (UMP) et Gérard Dériot (UMP), Gérard Larcher indique : « Il a été acté qu'aucun communiqué de presse n'a été validé ou adressé par la présidence du Sénat concernant le questeur Jean-Marc Pastor ».

Désavoué par ses pairs le sénateur du Tarn finira par accepter de rembourser les deniers de l'État "malencontreusement détournés" sans autre forme de sanction.

 

À noter que l'enquête menée par Médiapart aura permis de lever le voile sur une fonction bien obscure de notre institution.

 

Ces trois dignitaires que sont René Garrec (UMP), Jean-Marc Pastor (PS) et Gérard Dériot (rattaché à l'UMP) – bénéficient d'un complément de revenus. En plus de leur traitement de base de sénateur - 7.100 euros brut par mois + 6.240 euros net "d'indemnité représentative de frais de mandat" -, ils touchent une "indemnité de questeur", qui atteignait fin 2010 5.170 euros brut par mois. Ce "bonus" n'est pas vraiment secret : le président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), s'est récemment vanté de l'avoir diminué.

Mediapart a cependant fait une découverte : les questeurs bénéficient d'une autre rallonge, annuelle celle-ci, pour "frais de représentation". Son montant ? Le service communication du Sénat refuse d'en confirmer ne serait-ce que l'existence. Ces crédits s'élèvent pourtant, d'après nos informations, à 11.600 euros par questeur en 2011. Cet argent n'est pas versé sur leur compte mais il suffit de présenter des factures au service de la trésorerie.


 

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• 2e cas : Kader

Kader, employé de 59 ans, père de six enfants et travaillant chez Monoprix depuis huit ans, "a été contrôlé à la sortie du magasin avec des melons et des salades" et a refusé de confirmer que ces fruits et légumes avaient été récupérés dans les poubelles du magasin.

L'employé du Monoprix de Marseille a été mis à pied lundi et entendu par sa direction lors d'un entretien préalable à licenciement mercredi pour avoir "tenté de sortir six melons et deux salades récupérés dans le conteneur à poubelles".

« Les faits constatés dans le magasin et reprochés à ce collaborateur sont contraires au règlement intérieur du magasin », a affirmé un porte-parole de l'enseigne.

Selon Avelino Carvalho, représentant CGT du Monoprix situé sur la Canebière,  « il n'est pas sorti du magasin, il a récupéré dans le conteneur à poubelles des fruits et salades périmées [...]  Un cadre du magasin l'a vu faire et a demandé l'intervention des agents de sécurité » .

Puis de rajouter : « Il y a tout une gamme de sanctions, ça peut être un avertissement, ça peut être une mise à pied disciplinaire (sans salaire) de un à quatre jours" [...] On est scandalisé par la disproportion totale entre le licenciement envisagé et ce qui s'est passé" [...] Kader est vraiment abattu. Il est à deux ans de la retraite. Il a mis au courant sa femme et ses enfants au bout d'une semaine parce que c'est paru dans la presse ».

 

 

Finalement nous apprenons aujourd'hui que face à la médiatisation de cette affaire et l'appel au boycott de l'enseigne Monoprix lancé par de nombreux internautes la Direction s'est refusée de procéder au licenciement de Kader ni même de lui adresser un blâme. L'employé pourra même reprendre son poste dès demain.

Il est heureux de constater l'issue de cette affaire qui aura mobilisée aussi bien les journalistes que les citoyens. Un bel exemple de solidarité qui mériterait d'être reproduit plus souvent.

 

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La France "terre d'hospitalité" et sa fameuse devise "Liberté, Égalité, Fraternité", pourtant il semble que le combat soit inégal dès le départ...

 

 

Le Papy Mouzeot

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 08:09

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PLUS JAMAIS ÇA !

 

C'est parti d'une petite blague que je voulais faire à notre ami Sékateur et pour laquelle j'effectuais une recherche d'images sur les requins lorsque... patatrac, je suis tombé sur le comble de la cruauté "humaine" en découvrant ces images révoltantes.

C'est peut-être un sujet ignoble que vous connaissez déjà, pour ma part, n'étant pas pêcheur et encore moins de requin, j'ignorais totalement ces pratiques dégueulasses.

Sur le moment j'ai cru à un fake (déformation professionnelle) alors j'ai voulu en avoir le cœur net, mal m'en a pris !

Les premiers sujets que j'ai découvert dénonçaient un hoax, comme il en arrive fréquemment sur la toile. J'étais à demi rassuré mais je décidais de poursuivre mes recherches et j'ai vite réalisé que ce qui était un prétentu hoax n'était en réalité qu'un tissus de désinformation émanant probablement des services du tourisme et maritime de l'île de la Réunion !

Oui, j'ai bien dit la Réunion, ce territoire confié à Baroin lorsqu'il était le ministre de l'Outre Mer quand ce scandale avait éclaté en 2005.

Ce scandale quel est-il ?

Des animaux domestiques servent d'appâts pour la pêche aux requins sur l'île de la Réunion !

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Des chats et des chiens étaient (ou sont encore) capturés vivants et crochetés de façon barbare avec des "hameçons" puis jetés à la mer, traînés par un bateau pour appâter les requins !

Je vous l'ai dit, c'est tellement gros et révoltant que j'avais de la peine à y croire et si la fondation 30 Millions d'Amis ne s'était pas penchée sur cette pratique barbare, les services de la SPA réunionnaise aurait déjà fermé ses grilles.

Pour ceusse qui comme moi ignorait tout de cette crauté voici le combat mené par la fondation 30 Millions d'Amis qui a recueillie 800 000 signatures de soutien.

 

 

 

 

http://www.30millionsdamis.fr/fileadmin/templates/v1/images/logo2.gifChien appâts de La Réunion : le martyr a cessé

Le 3 avril 2005, l’émission 30 Millions d’Amis sur France 2 diffusait un reportage exclusif sur les chiens utilisés comme appâts vivants par certains pêcheurs de requins sur l’Ile de la Réunion. Vous avez été nombreux à être bouleversés et indignés par ces images, voici le rappel des faits et les fruits de votre mobilisation.

 

Pratique barbare et révoltante
L’île de la Réunion compte aujourd’hui 300.000 chiens et parmi eux, 150.000 sont des animaux errants, souvent victimes d’actes de maltraitance. Une pratique particulièrement barbare consiste à crocheter ces chiens avec des hameçons, avant de les jeter vivants à la mer pour appâter les requins.

 

Une exceptionnelle chaîne de solidarité
Certains de ces chiens ont eu la chance d’être retrouvés vivants par des promeneurs qui ont alerté immédiatement les associations locales, et c’est ainsi que cette odieuse pratique a été découverte. Emmenées en urgence chez un vétérinaire, opérées, soignées, ces malheureuses bêtes ont finalement pu être sauvées et certaines d’entre elles ont déjà trouvé une famille d’accueil.

Votre Fondation entendue en haut lieu
Alors que l’émission 30 Millions d’Amis révélait au grand public l’horreur subie par ces chiens, la Fondation s’adressait aussitôt aux autorités locales et à François BAROUIN, Ministre de l’Outre Mer, pour réclamer des mesures d’urgence pour mettre fin à ces pratiques scandaleuses.

Sensible à la gravité des faits et aux preuves apportées par la Fondation, le Préfet de la Réunion a adopté, le 6 septembre 2005, un arrêté qui interdit désormais "la détention de tout carnivore domestique, vivant ou mort, à bord des embarcations immatriculées à la Réunion". C’est pour nous une première victoire.

Le bourreau écope de 3 mois de prison avec sursis
Suite à l’action menée par la Fondation, une vaste opération de police a été menée pour mettre la main sur ces pêcheurs barbares. C’est ainsi que le 30 septembre 2005, un homme soupçonné d’avoir mutilé un chien avec des hameçons a été arrêté et déféré devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis afin d’être jugé pour "actes de cruauté envers un animal".

La Fondation se félicite des moyens mis en place pour retrouver le coupable, mais elle estime que la condamnation n’a pas été à la hauteur de la cruauté des faits (3 mois de prison avec sursis – 5000 € d’amende et 1000 € de dommages et intérêt pour la Fondation). Partie civile au procès, la Fondation avait demandé une application stricte  de l’article 521-1 du Code pénal qui prévoit une peine de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende pour de tels actes.

Il s’agit néanmoins d’une véritable avancée pour la protection des animaux sur l’Ile de la Réunion et l’application des dispositions du Code pénal en dehors des frontières de la métropole.

En tout état de cause, la Fondation continuera de se battre pour que les actes de maltraitance envers les animaux soient systématiquement dénoncés et que les peines prononcées à l’encontre de leurs bourreaux soient alourdies, que ce soit dans les DOM-TOM ou en métropole.

 

Déjà plus de 800 000 signatures recueillies
Dès mai 2005, la Fondation 30 Millions d’Amis sensibilisait les autorités locales à ce problème et fait circuler une pétition qui réunit à ce jour un peu plus de 800.000 signatures (dont 300.000 recueillies par Internet) en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.

En novembre 2005, 200 000 pétitions avaient été remises au Ministère de l’Outre Mer.

A cette occasion, la Fondation avait été reçue par Francis Lefebvre, Conseiller du Ministre, et avait entamé avec lui un dialogue constructif pour lutter contre la maltraitance animale en dehors des frontières de la métropole.Le 30 mai 2006, la Fondation a de nouveau été reçue au Ministère de l’Outre Mer par Francis Lefebvre et lui a remis 300.000 nouvelles signatures. L'occasion de dresser un bilan positif de son action et des mesures prises par les pouvoirs publics.

Une opération de stérilisation massive et concertée

Au-delà du problème de cruauté, la Fondation a réaffirmé sa volonté de mettre un terme aux mauvais traitements infligés aux milliers d'animaux errants dans les DOM-TOM et qui subissent depuis des années des vagues d’euthanasie d’une légalité contestable sans jamais que leur prolifération n’ait pu être enrayée.

La Fondation a de nouveau proposé d’envisager la mise en place d’une opération de stérilisation d’envergure, ce qui limiterait leur surnombre avec tous les risques de maltraitance qu’il engendre.

La stérilisation semble en effet le seul moyen efficace et fiable sur le long terme en matière de gestion des populations canines, comme l’attestent tous les experts mondiaux et en particulier ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le Ministère nous a annoncé qu'il organiserait en septembre prochain une réunion sur ce thème avec les principales associations de protection des animaux afin de mettre en place une action concertée faisant de l'Ile de la Réunion le département pilote.

Dans cette attente, la Fondation a d'ores et déjà débloqué une première aide d'urgence de 6000 €, répartie entre la SPA de la Réunion et la SPA du Sud de la Réunion, afin de participer à la stérilisation d’une partie des chiens errants de l'Ile.

 

 


 

 

Aujourd'hui, soit 5 ans après qu'en est-il ?

Les afficionados de la pêche aux requins ont-ils renoncé à leur sport favori ?

Il sera difficile d'obtenir une réponse concrète surtout en pleine période touristique. Je ne peux que vous conseiller de confier votre "ami poilu" à une personne de confiance avant de partir pour la Réunion ou bien... de ne pas mettre les pieds sur cette île !

 

Au moins vous aurez été prévenu, les requins sont des êtres ignobles qui me répugnent au plus haut point...


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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 12:40

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N'y voyez rien de sescuel, ça fait belle lurette que ce genre de rapport n'est plus qu'un lointain souvenir...

Naaan, ce qui m'irrite au plus haut point c'est que pendant qu'on nous repousse l'âge de la retraite, qu'on n'augmente pas le SMIC, qu'on nous taxe de plus en plus sur les énergies (pétrole, gaz, électricité), que les produits de premières nécessicités ne cessent d'augmenter, qu'on assassine le service public, qu'on veut imposer le bénévolat aux bénéficiaires du RSA, sous prétexte de crise financière et qu'on nous balade avec des histoires de cul depuis des mois, les sociétés du "Caca Rente", elles, passent au travers de toutes les mesures de restriction alors qu'elles n'ont jamais réalisé autant de bénéfices que depuis ce qu'on nous présente comme une crise ! Quand est-ce que le "on", c'est à dire ce gouvernement capitaliste libéral, arrêtera de se foutre de notre gueule ?

 

http://img11.hostingpics.net/pics/969075CAC40.jpgUn rapport pointe les privilèges
des sociétés du Cac 40

 

Les grandes entreprises sont moins imposées que les PME, selon un rapport parlementaire publié mercredi, qui souligne qu'il est "urgent de travailler" sur l'exonération de certaines charges dont bénéficient les sociétés du CAC 40.
"Toutes les analyses convergent pour constater que le niveau de l'imposition des plus grandes entreprises est significativement plus faible que celui des PME", peut-on lire dans la synthèse du document de Gilles Carrez (UMP), rapporteur général du Budget à l'Assemblée nationale.
La différence de pression fiscale peut être de l'ordre de près de 21 points entre les grandes entreprises et les PME, précise le rapporteur.
"Le niveau d'imposition de beaucoup des entreprises du CAC 40 apparaît donc anormalement faible", ajoute-t-il.
Fort de ce constat, le rapporteur ne veut pas remettre en cause des dispositifs qu'ils jugent "absolument nécessaires" comme l'intégration fiscale (qui permet d'imposer le groupe, et non chaque filiale...), ou d'autres techniques de défiscalisation (le règime mère-fille, le régime des plus-values sur titres de participation...).
M. Carrez observe qu'en revanche "il n'est pas exclu que certaines entreprises, notamment grâce à une organisation filialisée et internationale, puissent optimiser leur impôt en renonçant à percevoir des produits ou en majorant des charges déduites".
« Il est urgent de travailler sur la question de l'exonération de certaines charges » affirme le rapporteur, qui suggère par exemple de s'interroger "sur les régimes à taux réduit en matière de brevet dont le coût élevé (800 millions d'euros) s'ajoute à celui du crédit d'impôt recherche et ouvrent des possibilités d'optimisation".
 
« Le sujet est complexe, mais il faut agir », déclare aux Echos M. Carrez (UMP). Il suggère notamment de plafonner les charges déductibles, pour créer "une sorte d'impôt sur les sociétés minimum".

 

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Selon le quotidien économique, l'Elysée s'interroge sur l'opportunité de maintenir le régime de bénéfice mondial consolidé (BMC)*, tout en mettant en garde contre l'interprétation de ces données.
Sur agrément du ministère, le BMC permet à quelques sociétés du CAC40, dont Total, de ne payer aucun IS en France, en prenant en compte les impôts déjà acquittés par ses filiales à l'étranger.

 

A lire en complément d'information cet article publié sur le site 20Minutes.fr : Pourquoi Total ne paie pas d'impôt sur les sociétés ?

 

 

 

* BMC : Bénéfice Mondial Consolidé

Le bénéfice mondial consolidé est un régime fiscal avantageux accordé à quelques multinationales françaises.

L'article 209 quinquies du code général des impôts (CGI) permet aux sociétés mères de groupes français agrées par le ministre de l'économie et des finances de retenir l'ensemble des résultats de leurs exploitations directes ou indirectes, qu'elles soient situées en France ou à l'étranger, pour l'assiette des impôts établis sur la réalisation et la distribution de leurs bénéfices.

Les conditions d'application sont fixées par un décret en conseil d'État.

Le 26 août 2004, Le Ministère de l'économie et des finances annonce avoir accepté la demande du groupe Vivendi d'accéder à ce régime.

 

En 2010, cinq sociétés bénéficiaient de ce régime, qui coûtait 302 millions d'euros à l'État, parmi lesquelles Total, Vivendi, NRJ et Euro Media Group. Cette disposition permet à Total de ne payer aucun impôt sur les sociétés alors même qu'il a réalisé en 2010 un bénéfice 10,5 milliards d'euros, le plus important du CAC 40, et qu'il distribue 5,2 milliards de dividendes à ses actionnaires.



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Source : Les Echos.fr, 20 minutes.fr, wikipedia.org

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 23:48

Xavier Bertrand-plus-con

 

Je vous l'avez bien dit qu'on reparlerait de cet empoté dans "L'Elysée et l'espionnage des journalistes..." et pour cause... ce "ministre" a été mis en examen pour diffamation le 30 juin pour des propos injurieux tenus il y a pile un an envers le site d'infos Mediapart en l'accusant de "méthodes fascistes" dans le cadre de l'affaire Bettencourt.


 Cette mise en examen est automatique dans le cadre d'une procédure de dépôt de plainte en diffamation avec constitution de partie civile, précisent les avocats de Mediapart, Me Edouard de Lamaze, Eric Morain, Michel Rasle.

« Quand certains médias, notamment un site qui utilise des méthodes fascistes, à partir d'écoutes qui sont totalement illégales (...) mais dans quel monde on est, dans quel monde on est ! », avait lancé le 6 juillet 2010 Xavier Bertrand, lors d'un meeting de la majorité.


Dans une interview au site, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt avait affirmé que le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui avait demandé, lors de la campagne présidentielle de 2007, de retirer 150.000 euros qu'il comptait remettre à M. Woerth, trésorier de l'UMP.
Par la suite, Edwy Plenel, le directeur de la rédaction de Mediapart a pris la décision de porter plainte.

« Notre métier n'étant fait que de méthodes, où s'entrecroisent la règle et l'expérience, accuser un journal numérique d'avoir des 'méthodes fascistes', ce n'est pas seulement diffamer cet organe de presse, reconnu par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). C'est diffamer un métier et une profession, et à travers eux le principe démocratique qu'ils ont la charge de faire vivre : la liberté et le pluralisme de l'information... » écrivait Edwy Plenel.

 

 

 

Vu sur

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Un poids lourd du CAC 40 juge "complètement con" le projet de Xavier Bertrand visant à limiter les très hautes rémunérations. "Plus je gagne d’argent, plus je paie d’impôts. La collectivité a intérêt à ce que l’entreprise m’augmente!"

 

 

 

Sources : LePost, Le Figaro

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 13:07

Claude Gueant-Austin Powers

Guéant retire sa plainte contre Mediapart !

 

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Claude Guéant vient de s'est désisté le 30 juin du procès en diffamation qu'il intentait à Mediapart, et qui aurait dû se tenir au mois d'octobre devant la 17e chambre correctionnelle de Paris. Alors secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant avait répliqué par la voie judiciaire à un article d'Edwy Plenel, directeur de la publication de Mediapart, mis en ligne le 3 novembre dernier, et intitulé "Espionnage d'Etat des journalistes : Monsieur le Président, cela vous concerne".

Dans cet article, Edwy Plenel faisait état de la mise en place par l'Elysée d'un système de surveillance et d'espionnage des journalistes mais aussi d'actionnaires de Mediapart, à un moment où la succession de scoops et de révélations sur deux affaires d'Etat, Karachi et Woerth-Bettencourt, mettait le pouvoir sur les dents. Ainsi, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, avait cru pouvoir parler des "méthodes fascistes" de Mediapart, ce qui lui a valu en retour une plainte en diffamation de notre part (à suivre dans  le prochain article).

 

Filatures, examen des relevés d'appels téléphoniques, cambriolages suspects : des journalistes de Mediapart – mais aussi du Monde – ont bel et bien été espionnés. Sur la foi d'informations concordantes, Edwy Plenel écrivait notamment ceci, le 3 novembre : « Surtout, on nous affirme que cette inquisition d'Etat est impulsée et coordonnée par le secrétaire général de l'Elysée lui-même, Claude Guéant. “Ils sont déchaînés”, a confié un ministre important du gouvernement à l'un de ses proches qui nous l'a rapporté ».

Destiné au minimum à intimider, ce procès sans précédent intenté par l'Elysée contre un média indépendant aurait – cependant – eu un mérite : il aurait provoqué un débat public sur l'utilisation de méthodes illégales par l'Etat afin de museler la presse. Pour l'occasion, Mediapart et ses avocats, Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman, avaient annoncé leur intention de faire citer une trentaine de témoins, dont Nicolas Sarkozy en personne (lire le billet de François Bonnet ici). http://img11.hostingpics.net/pics/433730gueant.jpg

 

« L'hyperprésidence sarkozyste entend, plus que jamais, intimider, fragiliser et isoler le journalisme qui la dérange. Tel est le sens politique de cette plainte judiciaire annoncée par l'Elysée : faire taire les questions dérangeantes, impressionner les médias complaisants, mettre à l'index les journalistes impertinents », écrivait le 12 novembre Edwy Plenel.

 

Sept mois plus tard, Claude Guéant est devenu ministre de l'intérieur, et il retire donc sa plainte. La décision a été annoncée ce 30 juin par son avocat lors d'une audience relais devant la 17e chambre correctionnelle. « A l'époque, Claude Guéant n'était pas un homme politique mais un haut fonctionnaire, et il avait été réellement blessé par ce qu'il ressentait comme des attaques ad hominem particulièrement injustes », confie à Mediapart un membre de l'entourage du ministre. L'avocat de Claude Guéant, Jean-Yves Dupeux, se contente pour sa part de confirmer le désistement de l'action en diffamation contre Mediapart, mais ne souhaite pas faire de commentaire.


Le Canard enchaîné toujours poursuivi

Ayant révélé des informations complémentaires sur les écoutes de journalistes, et qui ciblaient très précisément les services du contre-espionnage, le Canard enchaîné a pour sa part fait l'objet d'une plainte en diffamation d'un autre proche de Nicolas Sarkozy, Bernard Squarcini, le patron de la DCRI.

Dans Le Canard enchaîné du 10 novembre, Claude Angeli écrivait ainsi que, sous de fallacieux prétextes "républicains", des surveillances policières couvertes par le "secret défense" ont visé « les journalistes de Mediapart qui s'intéressent beaucoup trop à l'affaire Woerth-Bettencourt et aux éventuelles rétrocommissions encaissées après la livraison de sous-marins au Pakistan (affaire Karachi) »« Deux dossiers on ne peut plus gênants pour l'Elysée, ajoutait Claude Angeli. Les fadettes de ces confrères seront “auscultées”, comme l'ont été les ordinateurs d'officiers saisis à l'Ecole militaire. »

Les fadettes (ou fadets) – un acronyme de "factures détaillées" – sont les listes d'appels entrants et sortants permettant de connaître les contacts d'un journaliste. Bien avant l'irruption de l'affaire Bettencourt, ce serait l'affaire Karachi qui aurait motivé ces surveillances, enquête potentiellement explosive qui mobilise les journalistes de Mediapart depuis deux ans et demi.

 

« Bernard Squarcini n'a pas retiré sa plainte contre nous », indique-t-on aujourd'hui au Canard. « Les responsables de la publication, Michel Gaillard et Claude Angeli, ont d'ailleurs été mis en examen pour diffamation voici quelques jours. » Cependant, un désistement de Bernard Squarcini reste tout à fait possible.

 

"Espionnage d'Etat des journalistes" : Monsieur le Président, cela vous concerne


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 http://localhostr.com/file/rUCjNld/Ed-Plenel.jpgNicolas Sarkozy est Président de la République française depuis 2007. A ce titre, il est supposé veiller au respect de la Constitution, laquelle fait de la liberté d’information l’un des droits les plus précieux des citoyens. Or, depuis quelques mois, ceux qui font profession d’informer dans ce pays dont il dirige l’Etat sont victimes d’agissements répréhensibles : ils sont menacés verbalement, espionnés téléphoniquement, cambriolés à domicile ou au travail. Pourtant, interrogé vendredi 29 octobre, à Bruxelles, à propos des vols commis à l’encontre des journalistes de Mediapart, du Monde et du Point enquêtant sur l’affaire Bettencourt dont c’est peu dire qu’elle a affolé l’Elysée, Nicolas Sarkozy a répondu : « Je ne vois pas en quoi cela me concerne. »

 
Entre déni et aveu, cette réponse est stupéfiante. Le déni est cette négation d’une réalité par celui qu’elle concerne au premier chef. L’aveu est cette réponse à la première personne du singulier quand la question s’adresse en nom collectif au premier élu de la Nation, censé la représenter tout entière. Logiquement, on aurait attendu une réponse lapidaire, fût-elle en langue de bois : que la liberté de la presse est essentielle, que de tels actes sont condamnables, que toute la vérité doit être faite, etc.Au lieu de quoi le Président de notre République a répondu que d’éventuelles atteintes à la liberté de la presse ne le concernaient pas, le répétant par deux fois : « Je ne vois pas en quoi cela me concerne. Vous attendez un commentaire de moi sur une enquête. Je ne vois pas en quoi cela peut concerner le chef de l’Etat. »

A Mediapart, à l’inverse, nous nous sentons très concernés. Comme citoyens autant que comme journalistes, ces deux identités étant indissociables puisque notre métier n’a d’autre légitimité que le droit de tous à une information libre, indépendante et pluraliste. C’est, en d’autres termes, notre démocratie tout entière qui est éminemment concernée par ce qu’on nous rapporte depuis plusieurs semaines et dont se fait l’écho Le Canard enchaîné du mercredi 3 novembre, affirmant que Nicolas Sarkozy lui-même "supervise l’espionnage des journalistes".

Des confidences anonymes ne sont certes pas des preuves probantes, et c’est bien pourquoi nous sommes jusqu’ici restés prudents et discrets, ne nous plaignant que de ce dont nous sommes certains ou que nous pouvons établir formellement.

Reste qu’aujourd’hui, ces témoignages de sources au cœur de l’Etat sont trop insistants et les faits qu’ils rapportent sont trop concordants pour que nous gardions cette réserve professionnelle. Voici donc ce que Mediapart a recueilli dans le petit monde du renseignement et dans divers entourages ministériels.

D’abord, nous dit-on, notre journal fait l’objet depuis plusieurs mois d’un espionnage tous azimuts. Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme, les deux journalistes de Mediapart spécialisés dans les enquêtes sensibles pour l’Elysée, notamment les affaires Karachi et Bettencourt, auraient eu droit, depuis mars-avril, à des surveillances téléphoniques afin d’établir une cartographie de leurs relations et contacts.

Cette période était celle où ils achevaient leur livre Le Contrat – Karachi, l’affaire que Sarkozy voudrait oublier, rencontrant notamment le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, et le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux. Au début de leur ouvrage, ils relatent d’ailleurs quelques épisodes témoignant d’un climat plus que tendu autour de cette enquête : Magali Drouet, la porte-parole des familles des victimes de l’attentat de Karachi, faisait l’objet d’une filature lors d’une de leurs rencontres parisiennes, tandis qu’eux-mêmes, à l’occasion d’un rendez-vous avec des avocats, voyaient deux individus surveiller leur véhicule.

Nos sources nous affirment que Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme, voire d’autres membres de notre équipe, auraient eu droit au même traitement que leur confrère du Monde, Gérard Davet, ou que la juge de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, dont les "fadettes"(factures détaillées) des téléphones portables ont été explorées par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Dans ces deux derniers cas, des prétextes judiciaires ont été avancés pour justifier cette atteinte au secret des sources des journalistes qui, du coup, a pu être connue publiquement, son but avoué étant évidemment d’intimider des sources potentielles.

A l’inverse, l’espionnage dont auraient été victimes les journalistes de Mediapart n’a pas donné lieu à un tel habillage ni à une semblable publicité, n’ayant pas permis d’identifier une quelconque source sensible. Dans tous les cas, le "secret défense" curieusement invoqué par la DCRI pour ne pas répondre aux demandes d’éclaircissement du procureur de la République de Paris sur l’espionnage dont a été victime le journaliste du Monde montre bien que, dans cette affaire, la police du renseignement a plus de secrets à cacher que de bonne foi à prouver.

 

Une inquisition d’Etat coordonnée par Claude Guéant

Selon d’autres sources, l’Elysée s’est également intéressé de près à nos actionnaires extérieurs minoritaires, laissant entendre à des rédactions que l’un d’eux aurait eu des ennuis avec l’administration fiscale. De même, le patrimoine privé de certains membres de notre équipe aurait fait l’objet de curiosités policières hors de toute justification légale.

Surtout, on nous affirme que cette inquisition d’Etat est impulsée et coordonnée par le secrétaire général de l’Elysée lui-même, Claude Guéant. « Ils sont déchaînés », a confié un ministre important du gouvernement à l’un de ses proches qui nous l’a rapporté. Cet interlocuteur nous assure que ce ministre savait, dès septembre, que les médias en pointe sur le dossier Bettencourt feraient l’objet d’opérations clandestines, citant explicitement Mediapart, Le Monde et Le Point, soit précisément les trois journaux victimes en octobre de vols ou de cambriolages.

Outre les ordres donnés depuis l’Elysée à la DCRI, dont le directeur Bernard Squarcini est un proche de Nicolas Sarkozy, tout comme son supérieur hiérarchique, le Directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, ces mêmes sources nous affirment que la présidence aurait recours aux services d’une importante entreprise privée de sécurité et de renseignement, fondée et animée par des anciens des services étatiques (DGSE, DST et RG). Elles évoquent aussi la présence, dans l’entourage de Claude Guéant, d’un ancien policier à la retraite, plutôt connu pour ses activités africaines mais dont les talents auraient été requis dans le climat d’affolement qui a saisi l’Elysée durant l’été après nos révélations sur l’affaire Bettencourt. Contacté par Mediapart, l’intéressé dément formellement, assurant être totalement "retiré des affaires".

Que Claude Guéant soit cité comme l’ordonnateur de ces surveillances n’est pas totalement surprenant. Nos confrères du Point ont raconté, en juillet dernier, comment la réunion où fut organisée la contre-attaque visant Mediapart s’est tenue dans le bureau du secrétaire général de l’Elysée. L’un des participants, ministre de l’actuel gouvernement et fidèle du chef de l’Etat, y aurait suggéré de comparer l’auteur de ces lignes à Goebbels, le propagandiste du régime nazi, tandis qu’était inventé le refrain repris en chœur par la garde rapprochée sur "les méthodes fascistes de Mediapart".

Les confidences aujourd’hui recueillies montrent que ce climat de violence verbale n’était pas qu’une menace en l’air. Après tout, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui eut, le 7 juillet, cette drôle de formule à l’endroit du président de Mediapart, en évoquant la révélation des enregistrements clandestins devant les députés du Nouveau Centre reçus à l’Elysée: « Mais ça va lui retomber sur la tête ».

Pour l’instant, c’est sur notre République, ses lois et ses principes, que retombe une nuée de cendres. Tout ce qui vient d’être rapporté est en effet non seulement illégal mais totalement illégitime. « Pire qu’un crime, une faute » : la célèbre formule de cet homme de l’ombre que fut Joseph Fouché (à propos de l’exécution du duc d’Enghien sous l’Empire) dit bien ce que l’abus de pouvoir met en péril: la loi bien sûr, mais surtout ce qui la fonde et l’inspire.

Nos institutions, à tous niveaux, sont entre les mains d’hommes et de femmes qui, chacun à leur poste, en sont les gardiens. S’ils ne savent pas dire "non" à des ordres illégaux, où l’intérêt privé s’habille de raisons d’Etat, c’est leur propre légitimité qu’ils ruinent, dans le naufrage de l’idéal républicain.

Le risque de non-assistance à liberté en danger

Contacté ce mercredi par Mediapart, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, dément évidemment toute sortie de route. Il assure n’avoir aucun cabinet noir autour de lui, dit s’inscrire en faux contre les affirmations du Canard enchaîné, jure ne pas s’intéresser aux journalistes qu’il dit respecter et nous propose un rendez-vous pour s’expliquer et se justifier. Mais aucun démenti oral ne peut désormais suffire, tant ce qui est déjà avéré et prouvé le discrédite par avance.

Simples journalistes, nous n’avons certes pas les moyens qui sont à la disposition de l’Etat et de ses services, de la justice et de la police, pour établir formellement la réalité de ce qui nous est raconté par des sources fiables, forcément anonymes par prudence. Pourtant n’est-ce pas déjà trop ?

Que faut-il de plus quand les récits insistants et concordants de ces sources internes à l’appareil d’Etat surviennent après un feu vert symbolique (la folle campagne de violences verbales contre Mediapart), une intrusion policière inadmissible (la recherche des "fadettes" des téléphones de journalistes) et une intimidation aussi grossière que voyante (les vols et cambriolages visant les enquêteurs de l’affaire Bettencourt) ?

Oui, que faut-il de plus aux représentants de la République, à ses élus et à ses autorités, pour s’en alarmer? Nous ne sommes pas ici devant l’excès de zèle d’une officine particulière qui serait en marge de l’Etat, de ses hiérarchies, de ses polices et de ses services. A en croire nos sources qui, pour certaines, appartiennent à l’actuelle majorité présidentielle, nous sommes devant une corruption plus essentielle, dans une dérive tolérée, encouragée et initiée depuis l’Elysée qui impose ses obsessions partisanes et privées à l’Etat, à ses services et à ses serviteurs, à ses policiers et à ses magistrats.Sauf à renier la démocratie, aucune famille politique, pas plus la gauche aujourd’hui dans l’opposition que la droite qui y retournera forcément un jour, ne peut accepter l’abandon d’une liberté aussi essentielle que celle de l’information. Or ne rien faire face à ce qui nous est rapporté et à ce que rapporte Le Canard enchaîné revient à faire le choix d’une non-assistance à liberté en danger.

C’est pourquoi nous demandons solennellement aux parlementaires de se saisir immédiatement de ce sujet, d’interpeller le gouvernement à son propos et de mener les enquêtes indépendantes qui sont en leur pouvoir. Tout comme nous enjoignons les responsables et fonctionnaires des ministères, administrations et services concernés par ces agissements contraires aux principes qui les régissent d’utiliser le seul recours légitime qui est à leur disposition quand l’Etat se dérègle en son sommet : l’alerte démocratique auprès de la presse indépendante, en informant les journalistes que nous sommes.

Puisque le sort fait à la liberté de l’information ne semble pas concerner l’actuel Président de la République, c’est à tous les citoyens, par-delà leurs différences et leurs divergences, qu’il revient de la protéger. Tout simplement parce que c’est un droit qui leur appartient.

 

Edwy Plenel
MEDIAPART

 

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Source : Mediapart

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 11:10

Brigitte-Gruel-Rabatteuse.jpg

Une actrice râtée qui fait dans le crade

 

Surnommée "la Pompadour de Draveil", Brigitte Gruel, 53 ans, est l'autre visage de l'affaire Tron. L'adjointe à la culture du maire a également été mise en examen pour "viols et agressions sexuelles en réunion".

 

C'est un pavillon sans charme, calé comme un lego dans un quartier résidentiel de Draveil (Essonne). Le store du premier étage est baissé, une voiture bouche l’entrée. A l’intérieur, Brigitte Gruel, adjointe à la culture à la mairie de Draveil, ne répond plus au téléphone. Elle n’a pas mis un pied dehors depuis la fin de sa garde à vue, le 23 juin dernier. Quarante-huit heures durant lesquelles l’élue et son patron, Georges Tron, ont dû répondre aux accusations proférées par deux anciennes employées municipales dans les locaux de la PJ de Versailles. L’ex-secrétaire d’Etat à la Fonction publique a ensuite été mis en examen pour "viols et agressions sexuelles en réunion par personne ayant autorité". Brigitte Gruel, 53 ans, est également poursuivie pour "viols et agressions sexuelles en réunion". Cassée, elle est ressortie du TGI d’Evry au bras de son époux, cadre retraité et ravagé.

Deux jours plus tard, Georges Tron inaugurait une base nautique de la commune. Brigitte Gruel, elle, ne trouve même plus la force de se rendre au marché. Cette belle blonde au brushing impeccable, sportive et toujours apprêtée, est en effet au cœur de toutes les rumeurs.

http://img11.hostingpics.net/pics/242209Gruel.jpgSes "amis" de la majorité municipale, jaloux des relations privilégiées qu’elle entretient avec le maire, la surnomment "la Pompadour". En ville, leur proximité fait jaser : « Elle lui sert de factotum, le conduit partout en voiture, l’écoute parler et fait passer les messages… » raconte un élu. Georges Tron et son adjointe déjeunent fréquemment au Gibraltar, un restaurant chic en bord de Seine. L’avocat du maire, Olivier Schnerb, admet "une immense complicité" entre son client et Brigitte Gruel. Mais, pour les élus de l’opposition, il ne fait aucun doute qu’elle est, depuis des années, la maîtresse de Georges Tron. Ainsi expliquent-ils l’ascension de cette mère au foyer, férue d’art contemporain, qui ne s’était jamais mêlée de politique auparavant. Vice-présidente de la communauté d’agglomération en 2001, puis chargée des marchés publics, elle est adjointe à la culture et à la vie associative à la mairie de Draveil depuis 2008.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/266177VirginieEva.jpg

Virginie Faux et Eva Loubrieu, les deux plaignantes, vont beaucoup plus loin. Selon elles, Brigitte Gruel, dont l’avocat, Franck Nathali, n’a pas souhaité répondre à Marianne, était la "rabatteuse" de Tron, une "perverse" qui n’hésitait pas à les pousser "à prendre une baby-sitter" en prévision des soirées de débauche…

Voici comment la première, ex-contractuelle, a raconté à la police les deux agressions dont elle avait été victime, à chaque fois en présence de l’adjointe à la culture. Le 12 novembre 2009, dans le bureau du maire, cette dernière lui aurait « caressé les épaules, la poitrine tout en la dégrafant […] M. Tron lui a pris la main pour qu’elle caresse la poitrine de Brigitte. Elle a entendu Brigitte faire une fellation à M. Tron ».

Quand elle évoque devant Marianne le deuxième viol, le 4 janvier 2010, Virginie Faux précise qu’il a eu lieu « au domicile de Brigitte Gruel, sur un canapé en cuir rose saumon. Il n’y avait pas de conversation entre eux, il ne lui demandait rien. Elle était active, prenait des initiatives sans trembler ».

Eva Loubrieu, elle, avoue aux policiers s’être "laissée caresser par Georges Tron sur la promesse d’être embauchée comme attachée territoriale", en janvier 2007. Puis, précise-t-elle aujourd’hui, elle en a "eu marre". « C’est là qu’il m’a mis entre les pattes et sous la coupe de sa maîtresse, et que je suis devenue leur objet sexuel. Ça se passait une fois par mois, souvent chez elle, après qu’on eut déjeuné d’un plateau de fruits de mer et qu’ils m’eurent fait boire beaucoup de Sancerre. Ou encore à la communauté de communes, le soir… »

Eva Loubrieu a été licenciée en 2009 à la suite d’une procédure disciplinaire. La mairie de Draveil l’accusait d’avoir détourné la régie dont elle avait la charge. Après le remboursement des sommes (745,85 euros d’achats effectués chez Ikéa) réclamé par le procureur d’Evry, la plainte avait été classée sans suite. Virginie Faux, elle, a été remerciée en 2010, "suite à des problèmes d’alcoolisme" explique la maire adjointe chargée du personnel communal, Florence Fernandez de Ruidiaz. Selon maître Olivier Schnerb, qui considère que les deux femmes sont animées par "un désir de vengeance" suite à ces licenciements, et il ne fait aucun doute qu’"elles sont proches de l’extrême-droite de Draveil". De fait, Eva Loubrieu s’était confiée, dès 2009, à François-Joseph Roux, ex-directeur de cabinet de Georges Tron, désormais salarié de la mairie de Vigneux. Selon lui, c’est parce que le maire savait qu’il "était au courant" qu’il l’a licencié. Dans l’entourage de Georges Tron, on livre une autre version : Roux entretient depuis les municipales de 1995 des relations avec les frères Jacques et Philippe Olivier (ce dernier est un ancien du MNR de Bruno Mégret, et le mari de Marie-Caroline Le Pen), installés sur la commune et en conflit ouvert avec le maire. Les frères Oliviers démentent, bien entendu, ces accusations. 

La procureur d’Evry, Marie-Suzanne Le Quéau, a néanmoins estimé que les plaintes de Virginie Faux et Eva Loubrieu devaient être prises au sérieux. Aujourd’hui, les deux femmes en veulent autant à Georges Tron qu’à Brigitte Gruel : « Elle n’a pas réalisé le mal qu’elle a fait. Elle serait prête à suivre son grand homme jusqu’aux enfers », assurent-elles.

 

 

Source : Marianne

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 10:06

Raiponce

Lorsque la CGT s'éveille, la Direction
de Disneyland Paris tremble !

 

Vu sur le blog de Cyril Lazaro

 

Un tract vient d'être distribué au sein de l'Entreprise de Disneyland Paris par des élus de la CGT, un tract qui sonne comme un premier coup de semonce à l'égard de la politique menée depuis des années par la Direction de l'entreprise.

C'est la première fois depuis des années que j'ai vu des élus d'autres organisations syndicales participer spontanément à la distribution d'un tract d'une autre organisation syndicale que la leur au sein de leurs établissements.

Ce tract a pour particularité d'émaner des élus et syndiqués de la CGT, et non pas du syndicat CGT de l'entreprise.

Le mot le plus entendu de la part des salariés a été : ENFIN !

Il y a des mots tout simple comme celui là qui en disent tellement long...

Il appartient donc désormais à la Direction de bien analyser ce qui se passe et d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

La CGT se réveille pour le plus grand bonheur des salariés : ENFIN !

 

Amitiés à tous et à toutes,

Cyril LAZARO

Délégué du personnel CGT Disney

 

Disneyland Paris :
20 ans d'exploitation du Parc...
et des salariés !

 

 

Face à l'immobilisme des organisations syndicales qui revendiquent tout haut mais vont signer tout bas des accords d'entreprise qui ne reflètent pas les attentes des salariés de Disneyland Paris, nous, syndiqués et représentants du personnel de la CGT, avons décidé de cibler certaines revendications qui peuvent permettre à notre Entreprise de renouer avec un climat social plus serein, dans l'intérêt de tous.
Cette démarche s'inscrit dans le cadre du renouveau de la CGT au sein de Disneyland Paris, et n'a aucun rapport de près ou de loin avec l'équipe dirigeante du syndicat de la CGT, engluée dans les interminables affaires du Comité d'Entreprise.
 

 

Crêche d'Entreprise

Depuis 20 ans les projets immobiliers de la Direction ne cessent de se développer. Et pour les salariés ? La création d'une crêche d'Entreprise n'a toujours pas trouvé d'échos.
Nous demandons qu'une étude sérieuse soit menée sur le sujet et qu'une réponse claire soit communiquée à l'ensemble des salarié(e)s de la part de la Direction.
 

 

Travail du dimanche

Depuis 20 ans les salariés assurent le bon fonctionnement des Parcs et des Hôtels 7 jours sur 7. Cependant, les contraintes liées au travail du dimanche ne sont toujours pas prises en compte par la Direction de l'Entreprise.
Nous demandons une revalorisation négociée de la rémunération des salariés travaillant le dimanche qui à ce jour n'ont toujours aucune compensation.
 

 

Les salaires

La valeur des actions de l'Entreprise a doublé en 2011. Qu'en est-il des salaires? Une revalorisation des minima qui permet de se maintenir en adéquation avec le marché du travail et une augmentation en trompe l'oeil puisque la Direction fait disparaitre la prime de fin d'année et ne met toujours pas en place une réelle participation des salariés aux bénéfices de l'entreprise, ce qui fait le bonheur des actionnaires.
Nous demandons de vraies augmentations de salaire qui améliorent le pouvoir d'achat des salariés, non pas une augmentation qui maintient un alignement avec le coût de la vie.
 

 

Les licenciements

Chaque année des centaines de salariés sont licenciés dans l'Entreprise sans que les organisations syndicales soient informées en temps réel afin d'apporter le soutien nécessaire à ces salariés et leur permettre de se défendre à armes égales face à l'employeur.
Nous demandons la mise en place d'une commission de suivi des procédures disciplinaires en cours au sein de l'Entreprise afin de permettre aux organisations syndicales de prendre contact avec les salariés victimes de procédures qui pourraient s'avérer abusives.
 

 

Les effectifs

La charge de travail étant en constante augmentation au sein de l'Entreprise, de nombreux salariés dénoncent les sous effectifs constants. Aujourd'hui les inaptitudes et les restrictions médicales viennent s'ajouter à la difficulté de gestion des équipes. Lorsque sur une équipe de 30 salariés, 12 salariés présentent des inaptitudes, cela signifie une augmentation de la charge de travail pour les 18 salariés aptes, et cela crée les conditions pour la création de nouvelles inaptitudes.
Nous demandons qu'une réflexion globale soit ouverte avec les organisations syndicales sur ce sujet qui est connexe avec les problèmes de la pénibilité des métiers au sein de l'Entreprise.
 

 

Des promesses, toujours des promesses

Les salariés viennent de recevoir un courrier de la part du PDG Philippe Gas. Nous y apprenons le lancement des "Talents d'Equipe" en septembre. Encore un nouveau "Summer Camp", un nouveau programme qui n'a pour visée que d'endormir les salariés et leur faire croire que ce que l'on ne fait pas aujourd'hui, on le fera demain.
Nous dénonçons ces méthodes qui consistent à dépenser de l'argent qui serait mieux investi dans l'amélioration des conditions de travail des salariés. Cela fait 20 ans que la Direction agit toujours de la même façon. Cela suffit!
 

 

Comité d'Entreprise

Nous condamnons les malversations du Comité d'Entreprise et souhaitons que les responsabilités soient établies jusqu'au plus haut niveau de l'Entreprise.
20 ans de gestion du Comité d'Entreprise, 20 ans de magouilles, 20 ans que la Direction ne voit rien...
 

 

Travailleurs handicapés

La Direction de l'Entreprise ne cesse de répéter qu'elle ne veut appliquer la Loi, rien que la Loi. Force est de constater qu'en ce qui concerne les travailleurs handicapés, la Direction déroge aux 6% de travailleurs handicapés prévus par la Loi.
Nous demandons à la Direction de l'Entreprise de se mettre en conformité avec la Loi sur ce sujet sensible, surtout lorsque l'on veut se prévaloir d'être une Société Citoyenne.
 

 

Reclassements

La moitié des reclassements se termine par un licenciement. Il y a là une véritable politique d'Entreprise à revoir. On ne peut pas se vanter d'un côté de représenter plus de 500 métiers différents, et être incapables de reclasser ses salariés
 

 

Afin de voir aboutir toutes ces revendications et bien d'autres (la liste n'est pas exhaustive), la CGT a besoin de vous !
Si vous aussi vous souhaitez voir notre entreprise évoluer vers de réelles avancées sociales, adhérez et faites adhérer à la CGT

La CGT
une vraie force à vos côtés

 

Contact : UD CGT 77, 15 rue Pajol 77000 Melun
Tél. 01 64 14 26 77

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 21:29

http://img4.hostingpics.net/pics/738172JeanLucBasl.jpg

Décryptons les théories du complot

 

Les complots offrent cet avantage d’expliquer l’inexplicable et l’inconvénient d’être rarement vérifiés. L'affaire DSK illustre à merveille ces principes.

 

http://img4.hostingpics.net/pics/261383DSK.jpgDepuis l’éclatement de l’affaire DSK, les théories du complot font florès. En voici deux exemples. Dans le premier cas, DSK est présenté en victime d’une machination ourdie par des financiers spéculant contre la Grèce qui, connaissant les travers de l’ancien dirigeant du FMI, auraient substitué une femme de chambre à une call girl. Dans le second, ce sont les Etats-Unis qui ont "éliminé DSK pour faire échouer son projet d’une nouvelle monnaie qui devait aider les pays pauvres". Examinons ces deux exemples. Voyons ce qui les invalide avant de conclure sur la théorie du complot.

La thèse

Le premier récit est bien monté mais il ne convainc pas. L’action de DSK a-t-elle été déterminante dans le sauvetage de la Grèce ? Très certainement. L’Europe empêtrée dans ses contradictions, sans véritable gouvernance, était incapable de définir une position commune. DSK grâce à ses compétences et à sa personnalité a pris les choses en main. Il a négocié une solution, imparfaite certes, mais qui avait le mérite de parer au plus pressé en évitant à la Grèce de se trouver en cessation de paiement. Ce faisant DSK bousculait quelque peu cette grande dame qu’est le Fonds monétaire international dont les prescriptions s’inspirent du Consensus de Washington à connotation néolibérale. Une déconfiture de la Grèce aurait-elle profité aux financiers qui ont parié sur cette éventualité ? Très certainement. Il est donc naturel de penser qu’ils ont comploté contre DSK.

Le second récit est long et confus. Ce complot serait le fait du "complexe militaro-industriel états-unien" ou "israélo-états-unien" (au lecteur de choisir) qui verrait d’un très mauvais œil la création d’une monnaie mondiale remettant en cause la base financière de l’empire américain. La Lybie "qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or et au delà sur les DTS" serait aussi la cible du complexe.


Le décryptage

Voilà brièvement résumées les raisons avancées en faveur de ces deux complots. Sont-elles plausibles ?

Que le sauvetage de la Grèce et l’inflexion donnée à la politique du Fonds par DSK en aient indisposé plus d’un cela ne fait guère de doute. De là à dire qu’il y eut complot, c’est une autre affaire. De même pour les financiers. Que certains aient souhaité sa perte paraît tout à fait plausible. Qu’ils se soient organisés pour l’assurer est hautement improbable. Le rédacteur lui-même nous en donne la raison. Ils sont "nombreux", nous dit-il. Comment un tel groupe se serait-il mis d’accord pour organiser une opération aussi délicate ? Les financiers ne sont pas hommes à se trouver mêlés à une affaire de mœurs. Enfin, n’oublions pas que toute spéculation est un jeu à somme nulle : le gain des uns est la perte des autres. Si des financiers parient sur la déconfiture de la Grèce, d’autres misent sur son succès. Si des spéculateurs souhaitaient la chute de DSK, d’autres voulaient le voir réussir.

DSK s’est-il prononcé pour la création d’une monnaie de réserve mondiale ? Non. Dans son discours du 16 novembre 2009, délivré à Pékin, il en écarte même l’hypothèse. "Certains suggèrent la création d’une nouvelle monnaie… Mon avis est que le système monétaire actuel, en dépit de ses problèmes, fonctionne raisonnablement bien". Une telle monnaie aiderait-elle les pays pauvres ? Rien ne permet de le penser. Il n’existe aucune théorie à ce sujet.

Des points secondaires, glissés dans le texte pour accréditer la thèse du complot, interpellent. Ainsi, dans le premier récit, s’interroge-t-on sur ces services de sécurité du FMI, ce cabinet noir de Sarkozy ou les raisons qui inciteraient le président français à se montrer "tiède" au G-20 suite à cette affaire ? Le second est bardé de références anecdotiques plus promptes à égarer le lecteur qu’à le convaincre. Anne Sinclair, loin de reprocher les incartades amoureuses de son époux, "l’accompagnait à la Chandelle, un club échangiste parisien." Quel est lien avec le complot états-unien ? L’auteur ne nous le dit pas. Même chose pour la Lybie dont on ne voit vraiment pas ce qu’elle vient faire dans cette affaire d’autant qu’une monnaie basée sur l’or et les DTS serait une ineptie.

A qui profitent ces thèses ? A DSK, présenté en victime et non en inculpé. A cette opinion, il est permis d’objecter que le premier récit reposant sur la libido débridée de l’ancien dirigeant du FMI ne lui fait pas honneur. Vrai. Mais ce travers bénéficiant d’une grande indulgence en France, l’auteur a sans doute pensé qu’il s’agissait d’un moindre mal pour atteindre le but qu’il s’est fixé : défendre DSK. Le second récit basé sur une inexactitude ne peut convaincre un public averti. Mais combien de lecteurs connaissent la position de DSK sur la création d’une monnaie de réserve mondiale ? "Mentez, mentez, il en restera toujours", écrivit Voltaire. Ce faisant, ces théories rendent-elles réellement service à DSK ? Il est permis d’en douter.


Les théories du complot

Les théories du complot bénéficient d’un grand pouvoir de séduction car elles permettent d’expliquer aux esprits rationnels que nous sommes des faits ou des évènements insolites ou inquiétants qui resteraient sans réponse. Elles ont ceci de particulier qu’elles s’exonèrent de toute preuve. Elles se parent d’une apparente logique et deviennent incontestable. Mais, elles s’autodétruisent par leur nombre et leurs contradictions sans compter que leurs sources souvent inconnues ou invérifiables les décrébilisent.

Plutôt que d’élaborer des thèses plus ou moins fumeuses, les hommes seraient bien inspirés de s’en remettre aux douze jurés américains qui auront à décider du sort de DSK. Aussi faillible soit-elle cette justice demeure la meilleure qui soit. C’est celle que nous avons librement choisie.

 

http://espritlogique.files.wordpress.com/2011/05/dsk.jpg

 

 

Source : LesEchos.fr

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 08:38

Affaire-DSK

La thèse du complot refait surface

 

Un surprenant revirement de situation au lendemain de la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI...


Le bureau du procureur de New York a annoncé que Dominique Strauss-Kahn comparaîtrait aujourd'hui devant le juge. Cette comparution devant le tribunal de Manhattan, constitue une surprise, puisque l'ancien patron du FMI ne devait pas revoir le juge avant une audience préliminaire prévue le 18 juillet. Aucun détail n'a été fourni sur ce qui la motivait pourtant l'assignation à résidence de Dominique Strauss Khan pourrait être levée dès aujourd'hui.

Selon le quotidien américain The New York Times (connu pour être très virulent à l'encontre de DSK), le dossier d'accusation contre DSK serait sur le point de s'effondrer à cause des "gros doutes sur la crédibilité de la femme de chambre". Les journalistes américains Jim Dwyer, William K. Rashbaum and John Eligon citent deux enquêteurs pour soutenir leur affirmation et démontrer que l'accusation doute des déclarations de Nafissatou, dont le nom n'a jamais été dévoilé par les médias américains.

« C'est un bazar, un bazar des deux côtés » a déclaré un officiel au quotidien. Les enquêteurs ont fait des découvertes sur la demande d'asile aux Etats-Unis de la femme de ménage et sur des liens non-confirmés à des activités criminelles, comme une possible implication dans du blanchiment d'argent et du trafic de drogue, affirme le journal.
Si la relation sexuelle entre l'ancien patron du FMI et la femme de chambre n'est pas remise en cause, ce sont les circonstances de cette dernière et la crédibilité de Nafissatou qui posent question au bureau du procureur.


Mensonges, trafic de drogue, écoutes téléphoniques

• un coup de téléphone à un détenu quelques minutes après les faits allégués
• des mouvements de fond suspect et suspicion de blanchiment d’argent
• suspicion de trafic de drogue

 

L'accusatrice de DSK a en effet « eu une conversation téléphonique avec un détenu moins d'un jour après sa rencontre avec M. Strauss-Kahn, au cours de laquelle elle a discuté de l'intérêt de poursuivre les accusations » contre l'ancien ministre français. La conversation a été enregistrée, précise le NYT.
 
Ce détenu et d'autres individus ont déposé, au cours des deux dernières années, de l'argent liquide, pour un total de 100 000 dollars, sur le compte en banque de la femme de chambre âgée de 32 ans, rapporte le journal. Cette dernière paie chaque mois plusieurs centaines de dollars à plusieurs compagnies de téléphone, ajoute le NYT.

C'est donc toute la crédibilité du dossier d'accusation qui est ébranlé.

Un peu plus tôt, le New York Times avait annoncé que DSK comparaîtrait à nouveau devant le juge Michael J.Obus. Sa défense aurait l'intention de demander un assouplissement des conditions de son assignation à résidence. L'ex-patron du FMI est astreint au port d'un bracelet électronique et surveillé à la fois par des gardes armés et par des caméras vidéo. Il règle pour cela une facture mensuelle de 250 000 dollars.

 

Me Thibault de Montbrial, l’avocat français de Nafissatou Diallo, fait l’objet, d’une "enquête déontologique"

 

http://img4.hostingpics.net/pics/982218ThibaultdeMontbrial.jpg

Thibault de Montbrial

 

Désigné par les avocats de Nafissatou Diallo, victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, pour être leur  relais en France, Me Thibault de Montbrial fait l’objet d’une "enquête déontologique". Ouverte par le bâtonnier de Paris, Jean Castelain, cette procédure vise à clarifier le rôle dévolu à l’avocat parisien dans cette affaire. La semaine dernière, dans un article annoncé en une du Figaro, Thibault de Montbrial ne cachait pas son objectif : « savoir si d’éventuelles autres victimes de Dominique Strauss-Kahn souhaiteraient se manifester ».
Une conception du métier "qui n’est pas déontologique", selon plusieurs membres du barreau de Paris. « Il est strictement interdit, pour un avocat, d’aller à la pêche aux clients », résume l’un d’eux. Une indignation partagée par Jean Castelain. Pour le bâtonnier de Paris, les propos de Thibault de Montbrial constituent un « appel à la délation ». « Ce n’est pas la mission de l’avocat, insiste-t-il. En France, le système offre suffisamment de possibilités, aux victimes, de saisir la justice ». Chargé notamment de faire appliquer les règles déontologiques de la profession, Jean Castelain a décidé de convoquer l’avocat dès demain. « Je veux entendre ses explications et regarder le texte du contrat qu’il a passé avec les Américains. » Un document en principe couvert par le secret. « Mais, balaie Jean Castelain, un avocat n’a pas de secret pour son bâtonnier. » Contacté hier, Thibault de Montbrial confirme un "rendez-vous" et se dit "serein". « Les procédures françaises et américaines sont très différentes, avance-t-il. Ce sera peut-être l’occasion d’harmoniser ce qui doit l’être. » « Il est possible que nous devions réfléchir à la question d’une évolution de la norme » reconnaît Jean Castelain, qui envisage de saisir le Conseil national des barreaux du problème.
Une sanction concernant Thibault de Montbrial est-elle envisageable ? « Nous sommes face à un cas de figure totalement inédit, tempère aussitôt le bâtonnier. L’hypothèse d’une sanction est, pour l’instant, prématurée. »

 

S'il n'y a pas crime alors à qui profite le non-crime ?

http://img4.hostingpics.net/pics/680898lagardepoisse.jpgUn fait est évident, l'élimination de DSK profite à tellement de pourris tant elle paraît vraiment suspecte.

Souvenez-vous que DSK s'était fait interpeller alors qu'il devait faire une déclaration importante concernant le dossier de la crise grecque.

Mais de quelle déclaration importante s'agissait-il ?

Souvenez-vous aussi que dès son arrestation DSK a été privé de tout contact vers l'extérieur ce qui a permit au ministre des finances d'Obama, Timothy Geithner, un proche de Christine Lagarde, de demander la démission immédiate de DSK à la tête du FMI. Étant donné la suprématie des voix yankees au conseil d'administration du FMI, vous connaissez la suite... c'est John Lipsky (ancien vice-président de JPMorgan Investment Bank) artisan de la branche dure du FMI, qui fût chargé avec tous les pouvoirs délégués au directeur du FMI d'annoncer le second plan de rigueur drastique destiné a asservir la population grecque.

DSK était-il au courant de cette décision ? Nous ne pouvons que le supposer, rien ne nous permet de l'affirmer. Cependant sa position jugée trop européenne faisait grincer les dents acérées des nombreux yankees, voire d'autres pays qui se demandaient si DSK n'était pas trop impliqué personnellement dans le sauvetage des pays européens.

 

http://img4.hostingpics.net/pics/851419geithnerlagarde.jpg

Timothy Franz Geithner et Christine Lagarde très complices...

 

De son côté, le locataire de l'Élysée se refuse à tout commentaire depuis le début de cette affaire s'imposant malgré lui un silence radio afin de ne pas griller la nomination immédiate de sa protégée à la tête du FMI. Notons au passage que si rien n'était "prémédité", l'ex-ministre de l'économie aura tenu à peine une semaine pour proposer sa candidature suite à la démission de DSK ! Je tiens aussi souligner que depuis plus d'un mois Christine Lagarde avait déserté son poste et percevait toujours son salaire de ministre de "l'Économie" alors qu'elle effectuait sa tournée mondiale de séduction à nos frais. Une belle démonstration d'économie !

 

Sarközy obtient un boulevard pour les présidentielles de 2012, Lagarde a le poste qu'elle convoitait depuis toujours, Baroin peut enfin exercer ses caprices, Hollande se sent pousser des ailes, Aubry entre dans la danse... bref, que demande le peuple des riches ?

 

Personnellement je n'ai aucune affinité avec ce capitaliste rose et cette affaire aura eu le mérite de me faire découvrir la véritable face cachée de ceux qui ont l'audace de représenter les électeurs, de comprendre aussi leurs pratiques extrêmes et maffieuses, ce dont je me souviendrais lorsque je déposerais mon bulletin dans l'urne en 2012, à moins que d'autres événements n'interviennent d'ici là...

Je n'écarte pas non plus le fait que c'est encore le riche qui gagne contre le pauvre et rien ne vient démontrer que l'accusatrice n'est pas en réalité qu'une victime de plus.

 

 

 

 

Sources : LeParisien.fr


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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 12:45

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Simple erreur de calcul
ou lynchage de ses pairs ?


Quoi qu'il en soit, le bureau de l'Assemblée nationale a décidé, jeudi 30 juin, de lever l'immunité parlementaire du député de l'Essonne Georges Tron. En conséquence, le placement sous contrôle judiciaire de l'ancien secrétaire d'Etat à la fonction publique peut se poursuivre.

 

Georges Tron, maire de Draveil (Essonne), a été mis en examen, le 23 juin, pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité à la suite d'accusations portées par deux employées de sa mairie.

 

Ayant démissionné du gouvernement le 29 mai, Georges Tron a retrouvé automatiquement son siège de député, jeudi 30 juin, ainsi que son immunité parlementaire. Or la levée d'immunité (inviolabilité parlementaire dans ce cas précis) était indispensable pour que puisse continuer à s'exercer le contrôle judiciaire auquel est soumis l'ancien ministre UMP depuis sa mise en examen. Seul le bureau de l'Assemblée pouvait décider de prendre cette mesure, à la demande du garde des sceaux, qui a été transmise mardi au président de l'Assemblée, Bernard Accoyer.

Ce contrôle judiciaire lui interdit notamment
http://img4.hostingpics.net/pics/336483BrigitteGruel.jpgde rencontrer les deux plaignantes.  Si le juge souhaite imposer au député une mesure coercitive supplémentaire telle que la restriction de déplacement ou le placement en détention, précise le bureau de l'Assemblée, il sera nécessaire de renouveler la demande auprès de l'Assemblée.

N'oublions pas non plus la maire-adjointe chargée de la Culture, Brigitte Gruel, également accusée qui a été mise en examen pour les mêmes chefs et laissée en liberté sous contrôle judiciaire qui elle ne devrait bénéficier d'aucune immunité.

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/937834SchollCondom.jpg

 

 

Source : LeMonde.fr

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